La consolante

Un peu long à démarrer c'est vrai... Mais après on ne le quitte plus!

On la reconnait tout de suite. J'ai lu le livre avec plaisir en étant ému de temps à autres. Mais je trouve les personnages caricaturaux surtout les "méchants". Un tout petit livre, remanié après exclusivité chez France loisirs, sans doute chargé de maintenir la notoriété.

Malgré certains passages un peu long, j'avais adoré ce roman : l'histoire est très touchante et Anna Gavalda réussit à rendre la vie des personnes "normales" très intéressante.

Une histoire simple, des personnages qu'on aimerait avoir pour amis, une maison du bonheur... Allez-y, ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais c'est tellement agréable de se laisser emporter dans une histoire.

Une chose essentielle, Anna Gavalda possède un vrai style , agréable, pas pesant, donc on passe globalement un bon moment.
Ensuite, l'histoire est certes peu dense mais hormis une première partie un peu trop longue et" légèrement lourde", on est pris, non pas dans l'intrigue mais dans l'ambiance joyeuse et chaotique de renaissance des personnages que dégage ce livre

Pas mon genre de lecture habituelle mais style facile à lire et agréble surprise. Moment préféré: quand le héros découvre la vie à la campagne.

Charles ne vit pas, il erre dans sa vie familiale, personnelle, professionnelle.
Il est là sans être là.
Mais la vie vient mettre un bon coup de pied dans son quotidien fantomatique quand il reçoit un courrier lui annonçant le décès d'une personne qui lui était chère mais qu'il avait perdu de vue.

Ce courrier lui impose de devoir faire face à son passé qu'il essayait tant bien que mal à camoufler sous son train train quotidien, et à remettre en question son présent.
Revenir sur les non-dits, les secrets, pour pouvoir enfin cicatriser et avancer.

Anna Gavalda a su incarner se second souffle en écrivant sans utiliser de pronom personnel sujet quand elle parlait de Charles, lui donnant ainsi l'apparence d'un robot dénué de sentiments et lui redonnant vie au fur et à mesure de cette lecture.

Un début de livre très peu attirant, j'ai failli arrêter la lecture. Puis une deuxième partie très touchante : j'ai bien fait de persister ! Un architecte surmené et mal dans sa vie va reprendre contact avec son enfance, son ancienne voisine et son ancienne nounou qui ont marqué sa vie. Issu d'un milieu rangé avec une certaine réussite sociale, il a été plongé par ces deux personnes dans l'univers de la fantaisie, de l'excentricité, de la folie douce qu'il a perdu avec les lourdes responsabilités qu'il assume au quotidien. Il rencontre, lors de son retour aux sources, une jeune femme qui élève seule ses trois neveux et nièces suite au décès de sa soeur. Elle vit dans une liberté extrême et crée une vie merveilleuse autour d'elle, dans son coin de campagne au confort plus que rudimentaire. Il va s'y ressourcer et pouvoir changer de vie...

Un roman dans la même veine que Ensemble c'est tout : des personnages cassés par la vie qui vont se trouver, lécher leurs plaies ensemble et trouver le bonheur.
Personnellement, il m'a plus touchée que Ensemble c'est tout (que j'avais déjà beaucoup aimé). J'ai aimé le personnage de Charles et sa très belle relation avec sa belle-fille Mathilde.
Les personnages secondaires sont plus fouillés, plus complexes que dans Ensemble c'est tout : en particulier Adrien et Anouk, la grande absente de l'histoire dont la présence est pourtant palpable, ainsi que Claire la sœur de Charles.
Peut-être l'auteur en fait-elle un peu trop avec Kate, son arche de Noé et sa ribambelle d'orphelins. C'est à peine crédible. Mais bon, on est sous le charme, on a envie d'y croire et de se laisser porter...

le héros du livre, Charles Balanda, est un architecte de 47 ans qui partage sa vie entre son travail (chantiers à l'étranger, avions, hôtels) et sa famille (jolie femme délaissée, belle-fille "ado" de 14 ans, une soeur , des parents hors d'âge, des repas de famille traditionnels…)
Une lettre lui annonçant la mort d'une certaine Anouk, va bouleverser son train-train et le plonger dans une véritable crise.
J'avais aimé "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" que j'avais choisi pour la tritesse du titre. Je n'ai pas été déçue par "Ensemble c'est tout" au contraire meme. Et j'ai aussi aimé "La consolante" question d'ambiance d'abord: des dialogues savoureux, un humour sans pretention et qui jalonne le quotidien mais aussi la lucidité et le message d'espoir meme si impossible.