La consolante

bon livre mais les 100 premières pages très longues!!!mais après j'ai enfin pu faire connaissance avec les autres membres de sa tribu et j'ai beaucoup aimée.

Un pur bijou qui vous met par terre avec son héros pendant une longue première partie. Puis la rencontre...Et les pages qui suivent filent entre les doigts tellement elles sont écrites avec bonheur, amour de la vie, plaisir des choses simples du quotidien...
Madame, chapeau bas.

La première partie du livre est difficile à lire car le style est brouillon, haché, cela part dans tous les sens... en fait cela reflète complètement l'état d'esprit de Charles. Il faut donc s'accrocher et persévérer pendant une centaine de pages. Ensuite, le style se fluidifie et on savoure avec bonheur la suite de l'histoire et on regrette d'arriver si vite à la fin du livre ! Les personnages sont vraiment attachants et on retrouve avec délice la magie d'Ensemble c'est tout.
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Cette histoire est remplie de personnages un peu paumés, en marge de la société mais auxquels on s'attache, au point de ne pas vouloir que l'histoire se termine. Il faut suivre le périple de Charles sa remise en question après le décès d'Anouk. Un changement de vie s'impose à lui avec ses doutes et ses questions.

J'ai été vraiment agacé pendant le premier tiers du roman par des coquetteries de style, la palme revenant à l'élision quasi systématique du pronom personnel "il" relatif au personnage principal Charles Balanda .... mais peu à peu j'ai été pris dans ce roman, à l'évidente sincérité, malgré ses défauts. C'est le premier roman de Gavalda que je lis (j'avais seulement lu il y a longtemps le recueil de nouvelles "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"). Je comprends donc mieux les critiques qui n'ont pas été tendres avec elle à la sortie de ce roman, mais je suis quand même content de l'avoir lu et d'avoir passé quelques heures avec Charles, Kate et ses enfants, Anouk, Nounou, Alexis...

Je n'ai jamais été déçue par un roman d'Anna Gavalda et celui-ci n'échappe pas à la règle. Bien que celui-ci aborde un sujet un peu plus douloureux que certains de ses autres romans, à savoir la mort d'un être cher, les personnages sont tout autant attachants et l'écriture d'Anna Gavalda toujours aussi fluide. L'histoire nous conte celle de Charles Balanda, un architecte parisien de 47 ans. Celui-ci apprend par courrier la mort d'une femme qu'il a connu durant son enfance et à laquelle il était très attaché. Accablé par cette nouvelle, il perd l'appétit, ne dort plus et n'a plus de goût pour rien. En apprenant cette nouvelle, il pensait avoir tourné une page de sa vie mais les signes qui s'ensuivirent le détrompent dans son jugement. Charles va alors devoir apprendre à faire une chose très difficile et différente pour chaque personne : il va devoir faire son deuil. L'arrivée de Kate dans sa vie va-t-elle lui permettre d'accélérer ce processus ? Magnifique roman, à découvrir !

le début est assez lent mais tout en justesse : un homme de 47 ans qui se demande où il va dans la vie. Il remet son existence en question, s'interroge sur ce qui est vraiment important pour lui, aujourd'hui. Et finit par repartir sur de bonnes bases.

Au cours de ma lecture, j'ai été un peu surprise quand ça a commencé à partir dans « le n'importe quoi ». Une vision terrienne du Paradis, un havre de paix à la campagne, peuplé d'enfants, d'animaux, de tendresse et de joie de vivre.
Je trouve que cette partie est en décalage avec la base du roman : Charles et ses souvenirs avec Alexis, Anouk et Nounou. Mais néanmoins, cette partie bucolique est tellement agréable et est tellement bien greffée sur le reste, qu'au final tout passe très bien.

J'ai bien aimé le fait que le héros soit « vieux » (pas 20 ans, plus que la trentaine). Ca a un côté rassurant, le fait qu'il ne soit pas englué dans une routine, qu'il peut sortir du sentier bien tracé de la vie qu'il s'est construite.

Une lecture émaillée de références plus ou moins explicites (détournement de phrases de Rimbaud, Sartre, d'autres dont je ne me souviens plus et beaucoup d'autres que je n'ai comprises ou suis passée à côté) et de chansons (que je me ferais un plaisir d'écouter et de me faire ma propre opinion).

Le clin d'oeil, p.537, à « Ensemble, c'est tout », m'a fait jubiler. J'étais tellement émue que j'ai lâché ma lecture quelques minutes, avec un grand sourire et les larmes aux yeux. Une incursion très bien faite, intelligente et émouvante.

Beaucoup de personnes n'ont pas aimé ce roman. Je comprends qu'il soit un peu lent au début, mais ce ton mélancolique, méditatif, ne m'a pas dérangée, au contraire.

La première partie du livre est la définition même de la déprime, à tel point que j'ai eu envie d'arrêter là sa lecture. Mais il faut croire que c'était nécessaire car alors la deuxième partie finit en apothéose !

Bon alors comment expliquer 636 pages en quelques lignes ? Pfff facile ! C'est l'histoire d'un homme qui en a marre de sa vie et qui rencontre... une femme avec... deux mille mètres carrés de toiture, cinq enfants, dix chats, six chiens, trois chevaux, un âne (têtu l'âne), des poules, des canards, une chèvre, des blessures dans le coeur, un pont qui va s'écrouler, une rivière, euh qu'ai-je pu oublier ? Ah oui un lama aussi (beurk collant ce lama!) ! Tout ce petit monde va lui changer la vie ! La sienne et peut-être la vôtre ?
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Un roman âpre, haché, décousu, comme le sont les pensées du personnage principal. Malgré un début un peu ardu, j'ai fini par accrocher au récit et recoller les morceaux ensemble. le tout donne une image assez déprimante de cet homme, au début de la cinquantaine, alors qu'il ne se sent plus à sa place ni dans son boulot, ni dans sa famille. Il est soudainement rattrapé par son passé avec lequel il n'est pas vraiment en paix. Il est alors envahi par ses pensées et ses souvenirs et part à la rencontre des personnes qui en font (ont fait) partie.

Vers le milieu du roman, on passe un tournant et on commence à voir où l'auteur nous emmène. On a envie d'y aller avec elle et de se laisser guider vers un horizon plus positif et un peu plus de légèreté.

Je comprends ceux qui n'ont pas aimé. Personnellement, ce thème me parle et j'ai bien aimé le style d'Anna Gavalda, assez travaillé et spécial.