Charles Balanda est architecte. Il navigue entre des chantiers interminables en Russie et une vie familiale étiolée, englué dans une existence qu'il ne comprend plus. Lors d'un repas de famille, une lettre va tout changer et faire voler en éclat le peu de stabilité qui lui restait.
De ces souvenirs enfouis et souvent douloureux, Charles tirera-t-il la force de rebondir et d'avancer ?
Avant de lire ce roman, je n'avais lu que des nouvelles de l'auteure, le fameux
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. J'étais curieuse de découvrir sa plume et j'espérais l'aimer car ce livre fait un peu plus de 600 pages ! (grand format).
Cela ne m'arrive pas souvent, mais j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois. La première raison est l'écriture qui m'a tout juste irritée au plus haut point. Des effets de style trop répétés, qui perdent alors leur sens. Et honnêtement, pendant presque 200 pages, je ne comprenais pas grand chose à l'intrigue.
J'ai persévéré malgré tout car j'avais lu dans quelques avis que cela s'améliorait ensuite. C'est vrai, vers la moitié du livre, l'histoire se met réellement en place mais il faut tout de même 300 pages pour en arriver là !
Le passé de Charles est alors "débroussaillée", et on peut l'accompagner dans sa "rédemption". Ici, on a affaire à un homme qui se rend compte qu'il est passé à côté de sa vie et qui se remet en question. Son enfance, un ami, la mère de celui-ci, tout lui revient en mémoire et l'amène à chambouler son quotidien.
Ce roman n'est bien sûr pas un roman d'action, il y est beaucoup question de regrets, de choix, de destin...
Malheureusement, hormis Charles et quelques personnages comme sa belle-fille Mathilde ou Kate, le reste est assez flou. Sa soeur, Claire, qui aurait pu avoir un rôle plus important dans cette histoire reste vraiment en retrait. de plus, il est parfois difficile de s'intéresser aux tirades architecturales qui, même si elles sont bien documentées, sont plutôt ardues pour une néophyte comme moi.
J'ai préféré la dernière partie du livre, mais à aucun moment je n'avait hâte de reprendre ma lecture et de retrouver les personnages.
Pour moi, ce livre pourrait facilement faire 200 pages de moins sans que cela nuise à l'histoire. Il y a trop d'éléments effleurés, dilués dans des moments qui ne servent pas l'intrigue.
Pourquoi lire
La consolante ?
Surtout pas pour découvrir l'auteure ! Heureusement que j'ai commencé ma lecture d'
Anna Gavalda avec
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part car
La consolante n'est clairement pas sa meilleure oeuvre.
J'ai dans ma pile à lire un autre recueil de nouvelles
Fendre l'armure et je pense m'en tenir là pour le moment. A retenter un jour peut-être en version longue !
Lien :
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