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3,4

sur 4009 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Charles Balanda approche la cinquantaine.
Archtiecte à Paris, il voyage en Russie pour surveiller des chantiers et nous apparaît surmené. Il emploie très souvent l'expression"Je suis fatigué" pour exprimer sa lassitude mais aussi pour couper court aux questions de son entourage.
Il vit avec Laurence et la fille de celle-ci, Mathilde, une adolescente avec qui il entretient une relation très franche entre le père et le copain.
Lors d'une fête de famille, chez ses parents, il ouvre du courrier qui lui est adressé où il apprend qu'une ancienne voisine, Anouk, mère de son ami d'enfance Alexis est décédée. Cette femme a beaucoup compté pour lui en raison de son côté non conventionnel, son humanité et son affection.
A partir de ce moment Charles va plonger dans ses souvenirs et commence pour lui une période qui semble nécessaire pour retrouver son âme perdue de travailleur acharné qui m'a semblé en plein burn-out,
J'ai trouvé cette partie du roman un tantinet trop longue.
Il faut dépasser la page 300 pour voir arriver un changement dans la vie de Charles.
A ce moment, il retrouve le fils de la voisine, Alexis, qui a quitté Paris, vit à la campagne avec sa famille dans un milieu très proche de la nature.
C est à la fois plus intéressant mais aussi un peu facile comme tous ces romans feel good qui pullulent ces derniers temps
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Bien que je reconnaisse de belles qualités à cette écriture alerte, précise et aux "arabesques" stylistiques de registres variés, je dois bien admettre que je me suis souvent agacée par le "trop" : trop de longues envolées parfois lyriques, parfois limite vulgaires( pourquoi, je n'ai pas compris la valeur ajoutée), trop de propos lancés "à la volée" etc, etc...
En gros, j'avoue ma grande déception par rapport à ce que je connaissais de cette écrivaine.
Et la consolante ne m'a absolument pas apporté ce que j'en espérais.
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Comment ça fait, quand on se rend compte qu'on a perdu la joie de vivre?
Comment garde-t-on la joie de vivre quand celle-ci est trop folle pour la vie d'adulte? Mais est-ce seulement trop fou? Selon qui?
Alors Charles replonge dans les mystères de son enfance, découvre une vie, où la redécouvre, cette vie qui lui correspond, qu'il avait oublié. Et finalement, que faire devant une telle évidence? Repartir dans le carcan du quotidien, exceller dans son métier en restant seul et, sans être malheureux, simplement apathique? Mais on est forcément malheureux après avoir connu le bonheur, n'est-ce pas?
Alors quoi, tout claquer et revenir en enfance?
Et s'il suffisait de combiner les deux? Si c'était possible ?

Moi, c'est ce que je garde en tête de ce roman, mais il y a bien plus. Il y a de la fausse magie, il y a des rires, de la folie, une réalité qui nous est inconnue. Et ce monde pourrait exister.
C'est écrit avec élégance, poésie et frivolité entachée de doutes et de raisonnements, puis simplement de joie pure.
C'est agréable à lire, ça fait sortir de notre monde, ça donne envie.
Peut-être un peu trop fantastique et léger pour moi qui aime la littérature classique, mais j'ai aimé comme distraction!
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Ayant adoré le roman « Ensemble c'est tout » il y a quelques années, c'est avec fébrilité et optimisme que j'ai décidé de lire « La consolante » qui était sur ma liste de lecture depuis for longtemps. Que dire… disons que je ne partage pas du tout le même enthousiasme pour ces 2 romans. Après une centaine de pages, j'ai songé à abandonner…Le style d'écriture et l'absence de sujets dans les phrases m'ont irritée à plusieurs reprises. Cette ambiguïté dans le texte a fait en sorte que parfois, je devais revenir sur les derniers paragraphes lus, car j'avais mal figuré le personnage, le lieu ou l'époque auquel l'auteure faisait référence. J'ai toutefois décidé de poursuivre la lecture car l'histoire de Charles me fascinait, et je dois dire que la suite s'est lue beaucoup plus aisément : le parcours de Charles est prenant et j'ai été subjuguée par le personnage de Kate. Toutefois, la fin du roman renoue avec des phrases dont le sens porte à confusion. Au bout du compte, ce n'est pas un livre qui a rencontré mes attentes et je ne le recommanderais pas.
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Une lecture un peu laborieuse au début, j'ai trouvé la mise en place des personnages et de l'intrigue plutôt longue.
Une fois le fil conducteur saisi, l'histoire se développe pleinement et devient intéressante. Et là, même si on retrouve quelques facilités d'écriture, j'ai été happée par l'histoire.
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J'ai mis du temps avant de rentrer dans l'histoire, pour ne plus vouloir arrêter jusqu'à la fin. L'écriture est spéciale, il faut un temps pour s'y habituer.
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Alors que l'adaptation du premier recueil de nouvelles d'Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, sort en cinéma, j'ai déniché ce titre dans ma PAL. La couverture est très belle mais je boude Anna Gavalda depuis quelques années. J'avais tant aimé justement ce recueil de nouvelles, Ensemble c'est tout et Je l'aimais… On ne sait pas toujours pourquoi on se met à bouder un auteur ainsi, du jour au lendemain, un roman moins apprécié,… une impression que tout cela est tombé dans une certaine facilité ou/et le gouffre de la médiatisation. Bref, on s'éloigne, ou on change de goût. J'avais donc un peu oublié l'écriture d'Anna Gavalda et j'ai été un peu étonnée en début de lecture par sa façon hachée de produire des phrases, par sa manière parfois de regarder vivre ses personnages, de commenter son roman en train de se faire, de nous envoyer tout un paragraphe en anglais (sans traduction). C'est étonnant, mais c'est charmant, et je me souviens combien cela m'avait déjà charmé avant, cette désinvolture, cette rébellion devant ce qui devrait se faire (et qu'elle ne fait pas), cette originalité. Et alors que Charles, 47 ans, architecte de talent, apprend la mort brutale d'une femme qu'il a connu dans son enfance, on sombre avec lui presque avec plaisir dans un certain chaos. Anouk incarnait la vie, la folie, la fête, l'espérance d'un monde différent, moins normatif. Charles se rend compte qu'il vit une vie sans joie avec son épouse Laurence, même si Mathilde, sa fille adolescente, est un rayon de soleil. Son travail le laisse constamment épuisé, tendu, entre deux avions, décalé. Il décide alors de retrouver le fils de cette amie décédée, son ancien camarade de classe, histoire de régler quelques comptes. Il n'était pas prévu qu'il tombe également sur un endroit extraordinaire ou vit peut-être la femme de ses rêves. Mais ce paradis lui sera-t-il accessible ? La consolante est un roman épais, foisonnant de personnages hauts en couleurs et attachants. J'ai préféré sans doute assister à la reconstruction de Charles plutôt qu'à sa dégringolade. Mais on se sent bien dans ce livre. Il est de ceux dans lesquels on a envie d'habiter un temps. Anna Gavalda a le chic pour ça, pour permettre à des personnages qui n'ont rien en commun de s'attabler ensemble dans une cuisine baignée de soleil et de s'apprivoiser, même si tout est brinquebalant autour d'eux, que rien n'est vraiment organisé, que le frigo est vide et que le soir tombe sur une marmaille fatiguée et affamée. J'ai toujours un peu de mal avec les fins heureuses ou les invraisemblances, et c'est sans doute ce qui m'a un peu gêné dans ce roman qui a le mérite de donner par ailleurs la part belle à l'essentiel.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Charles Balanda est architecte. Il navigue entre des chantiers interminables en Russie et une vie familiale étiolée, englué dans une existence qu'il ne comprend plus. Lors d'un repas de famille, une lettre va tout changer et faire voler en éclat le peu de stabilité qui lui restait.
De ces souvenirs enfouis et souvent douloureux, Charles tirera-t-il la force de rebondir et d'avancer ?
Avant de lire ce roman, je n'avais lu que des nouvelles de l'auteure, le fameux Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. J'étais curieuse de découvrir sa plume et j'espérais l'aimer car ce livre fait un peu plus de 600 pages ! (grand format).
Cela ne m'arrive pas souvent, mais j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois. La première raison est l'écriture qui m'a tout juste irritée au plus haut point. Des effets de style trop répétés, qui perdent alors leur sens. Et honnêtement, pendant presque 200 pages, je ne comprenais pas grand chose à l'intrigue.
J'ai persévéré malgré tout car j'avais lu dans quelques avis que cela s'améliorait ensuite. C'est vrai, vers la moitié du livre, l'histoire se met réellement en place mais il faut tout de même 300 pages pour en arriver là !
Le passé de Charles est alors "débroussaillée", et on peut l'accompagner dans sa "rédemption". Ici, on a affaire à un homme qui se rend compte qu'il est passé à côté de sa vie et qui se remet en question. Son enfance, un ami, la mère de celui-ci, tout lui revient en mémoire et l'amène à chambouler son quotidien.
Ce roman n'est bien sûr pas un roman d'action, il y est beaucoup question de regrets, de choix, de destin...
Malheureusement, hormis Charles et quelques personnages comme sa belle-fille Mathilde ou Kate, le reste est assez flou. Sa soeur, Claire, qui aurait pu avoir un rôle plus important dans cette histoire reste vraiment en retrait. de plus, il est parfois difficile de s'intéresser aux tirades architecturales qui, même si elles sont bien documentées, sont plutôt ardues pour une néophyte comme moi.
J'ai préféré la dernière partie du livre, mais à aucun moment je n'avait hâte de reprendre ma lecture et de retrouver les personnages.
Pour moi, ce livre pourrait facilement faire 200 pages de moins sans que cela nuise à l'histoire. Il y a trop d'éléments effleurés, dilués dans des moments qui ne servent pas l'intrigue.

Pourquoi lire La consolante ?

Surtout pas pour découvrir l'auteure ! Heureusement que j'ai commencé ma lecture d'Anna Gavalda avec Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part car La consolante n'est clairement pas sa meilleure oeuvre.



J'ai dans ma pile à lire un autre recueil de nouvelles Fendre l'armure et je pense m'en tenir là pour le moment. A retenter un jour peut-être en version longue !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Il m'aura fallu beaucoup d'obstination pour arriver au terme de ce pavé de 630 pages...
Combien de fois ai-je été tentée d'abandonner ?!
Les 300 premières pages sont vraiment laborieuses, fastidieuses.
La mise en situation du personnage principal laisse à penser que l'on va assister à un drame psychologique autour du décès d'Anouk et de l'éloignement de son fils, Alexis.
Charles semble être, en effet, en burn-out professionnel, dans le flou conjugal et en attente de réponses concernant son passé.
Tout ça dans un style décousu qui s'attache principalement à traduire les pensées tumultueuses du quadragénaire.
Et puis, l'univers du récit bascule.
Les personnages que l'on croyait au centre de l'histoire deviennent secondaires et laissent toute la place à la jolie Kate et sa joyeuse petite troupe.
A partir de là, je me suis laissée gagner par la joie ambiante et l'atmosphère bon enfant dont l'auteure baigne la ferme de René.
Par moments, je les aurais bien rejoints autour du feu, au bord de la rivière ou à la table du dîner.
Une adorable petite troupe qui trouve pourtant son origine dans de biens tristes circonstances.

J'aurais pourtant bien mieux goûté cette belle histoire sans le style...
Comme beaucoup d'autres lecteurs l'ont regretté, cette écriture bavarde, aux phrases sans sujet ou stoppées net par des points de suspension, est des plus pénibles, je dirais même agaçante.
C'est une technique d'écriture à la mode (ou qui le fût à l'époque) et qui, utilisée avec parcimonie peut s'avérer intéressante. Mais, dans ce cas-ci, Anna Gavalda en abuse au détriment du confort de lecture.
Etait-il besoin d'autant de pages et d'anecdotes bien souvent inutiles pour faire émerger Charles à la lumière d'un bonheur simple ?

Merci ma douce Magali pour ce séjour dans la maison du bonheur 😘
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La Consolante est ma première déception avec Anna Gavalda… J'ai trouvé le roman particulièrement ennuyeux, et n'ai ressenti aucune émotion lors de ma lecture.

Le principal « reproche » que j'ai à faire au livre, c'est sa longueur : 650 pages, c'est bien trop ! le roman aurait pu être bien plus efficace avec moitié moins de pages, au moins. C'est dire à quel point j'ai trouvé ce roman long… le principal motif de longueurs réside selon moi dans les redondances. Beaucoup de situations vécues par le héros, et trop de réflexions, se répètent tout au long du roman, rendant le récit très lourd. Je comprends que ces répétitions aient été écrites pour instaurer une ambiance pesante et marquer l'étau dans lequel se trouve le héros, mais il n'y avait pas besoin d'en faire autant…

Et c'est dommage, car l'histoire est intéressante : la renaissance d'un homme pour qui la mort d'un être cher sonne le changement. Mais l'intrigue, qui réside dans le passé du personnage principal, s'est dévoilée de manière trop décousue pour me capter totalement. Et même quand l'histoire a commencé à évoluer, et que j'ai compris où Anna Gavalda souhaitait m'emmener, j'ai trouvé ça long.

La Consolante est un roman que je vais tenter de rapidement oublier… En pensant à Gavalda, je penserai aux autres romans que j'ai appréciés !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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