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José Gérard (Autre)
EAN : 9782930280431
98 pages
éditions feuilles familiales asbl (01/10/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
''Pardons''… un dossier des Nouvelles Feuilles Familiales
Un enfant abusé peut-il un jour pardonner à son agresseur? Et un conjoint qui découvre que sa confiance a été trahie pendant de longues années? Peut-on pardonner à Marc Dutroux? Et à qui revient-il de le faire? Voilà des pardons aux portées bien différentes et qui sont loin d'aller de soi. Le dernier dossier des Nouvelles Feuilles Familiales vient de sortir. Il se penche sur le délicat sujet des ''Pard... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dossier d'environs 80 pages autour de l'important thème du pardon. La tonalité chrétienne-catholique est présente, même si l'on essaie de donner plusieurs axes et points de vue. L'insistance est mise sur l'idée d'un processus, de temps nécessaire.
Le pardon est aussi familial, sociétal.
Différents textes avec quelques redites qui peuvent ouvrir la réflexion. C'est plutôt pas mal. Pour ceux qui veulent approfondir il vous faudra aller ailleurs.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Le pardon : voilà une question qui n'est que rarement abordée dans les consultations. Serait-ce qu'une connotation religieuse y serait liée pour une grande part et que les personnes qui osent parler de leur foi religieuse sont de l'ordre de l'exception ? A croire que là, nous touchons à un tabou de société : on ne parle pas de foi chez un psy !Mais les psys n'ont pas vraiment trouvé d'autres mots ou d'autre notion pour rendre compte de ce processus important sinon indispensable pour rétablir la sérénité à l'intérieur de soi et pour renouer avec l'autre (le conjoint, le parent) une relation vivante.
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Il ne serait pas correct de céder à des raccourcis qui poussent à prétendre que dans le système carcéral que connaît la Belgique, aucune réinsertion des condamnés, que ce soit en liberté conditionnelle ou en bout de peine, ne peut être positive. Il n'empêche que l'organisation de l'application des peines entraîne une incapacité presque totale de la société à aider la résilience des détenus, ne serait-ce que du fait des conditions de détention dans les institutions pénitentiaires. Le vécu, non seulement des prisonniers, mais aussi du personnel des prisons, des visiteurs et visiteuses, des aumôniers et des accompagnants des diverses convictions religieuses ou philosophiques, des psychologues et des avocats, en témoigne à suffisance. Mettre en détention sans aucune perspective d'avenir et les y maintenir le plus longtemps possible, c'est retarder les chances de réinsertion, sans plus aucun moyen de conditionner la liberté si la peine a été totalement apurée.
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... les Simon [précisent] que les effets libérateurs qu'ils attribuent au pardon ne s'obtiennent qu'au prix d'un travail ardu obligeant à se remettre en cause, à assumer sa part de responsabilité, à prendre le risque d'avoir encore mal , à accepter ses limites et celles de l'autre. Ils divisent ce cheminement intérieur en six étapes. J'avoue être toujours réticente quand une difficulté de l'âtre est traitée comme dans une recette de cuisine ou dans le mode d'emploi d'un appareil ! C'est très "américain" et cela fait croire aux personnes en détresse qu'il suffit d'appliquer la formule pour guérir ou résoudre un problème. Relativisons donc les choses et considérons ce qui suit comme une piste de réflexion de plus et non comme une vérité pleine et entière. Car chaque être humain est différent de par son caractère, son vécu, ses rythmes intérieurs, sa culture.
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Il faut aussi s'autoriser à exprimer sa colère et transformer ainsi l'énergie du désir de vengeance en désir de changement. La colère nous met en contact avec notre souffrance. Et reconnaître celle-ci nous permet de mesurer combien nous aimons les gens qui nous ont blessés, commente Suzanne Simon. La confrontation avec l'auteur du préjudice serait une étape facultative puisque le pardon est un processus que l'on fait pour soi. Mieux vaut éviter une confrontation qui pourrait mal tourner qu'on ne se sent pas capable d'assumer, mais si on en éprouve le besoin,et elle se révèle essentielle, par exemple avec un parent dont on apprend qu'il va mourir.
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Le groupe de travail qui a mené la réflexion s'est trouvé confronté à une double difficulté. D'une part, il fallait chercher à mettre en évidence les articulations entre les expériences individuelles et des réalités plus sociétales. D'autre part, la notion de pardon est fortement habitée par des références religieuses. Sans vouloir les nier, le groupe souhaitait donner la priorité aux processus humains qui sont à l'oeuvre, en particulier dans les relations interpersonnelles. Mais on constatait sans cesse à quel point la culture religieuse a fortement marqué la culture au sens large, pour ce type de démarches en tout cas.
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