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4,04

sur 1169 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Hélène en vidant les souvenirs de ses parents après le décès de sa belle-mère retrouve une photo de sa mère biologique qui est décédée à l'âge des trois ans d'Hélène. Elle la retrouve entourée de deux hommes dont l'un semble très proche et familier avec sa mère, elle fait à tout hasard une annonce dans le journal. Elle a l'habitude de faire des recherches par son métier dans un musée de cartes postales. Un homme, Stéphane en déplacement régulier pour son travail, lui dit reconnaitre son père qui a séjourné à Interlaken. Elle est prise comme nous au tourbillon d'en savoir plus. Cette ville est effectivement un autre élément de ses indices.
Stéphane et elle vont échanger des lettres puis des emails, puis les relations devenant de plus en plus proche des textos. Ils ont presque le même âge, et leurs parents ont été proches. Sont-ils frère et soeur ce qui expliquerait leur affinité mais ce serait aussi un drame puisqu'ils se rapprochent l'un de l'autre. Petit à petit on découvre la vie des familles bourgeoises de cette époque et l'emprise du "qu'en dira-t-on ?". Attitude trop souvent dure.
On se sent porter facilement par le texte tant il est facile, les descriptions sont très bien faites et les photos, lettres nous apparaissent sous les yeux.
J'ai été enchanté de lire ce livre et j'ai d'autant plus aimé la fin que je n'avais pas devinée.
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Quel passionnant projet, quel passionnant roman : faire parler les archives photographiques. Véritable enquête, un page-turner. Je l'ai dévoré. le postulat : une quête d'identité, un secret de famille à révéler qui va lier, comme pour conjurer le temps, les enfants que chacun d'un couple que l'existence a séparé a eu dans son autre vie. Soulevant de puissantes questions liées à la psychogénéalogie, ce roman parle autour d'inconscient que d'amour. Avec une écriture aussi fluide que ciselée, Hélène Gestern rappelle que nos secrets de famille sont du poison. Mais elle n'oublie pas d'ouvrir un chemin de résilience. Magistral!
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A l'origine, une simple photo prise à Interlaken en Suisse en 1971, sur laquelle figurent une jeune femme et deux hommes venus disputer un tournoi de tennis.
Cette photo, Helène Hivert la trouve un jour dans les archives familiales, et elle va être le déclencheur d'une quête relative à la vie de sa mère disparue prématurément dans un accident de voiture. Cette recherche va très rapidement la mettre en relation avec un inconnu, Stéphane Crüsten. Commence alors pour Hélène et Stéphane un long échange de lettres qui peu à peu va les conduire jusqu'à une évidence difficile à entendre, mais qui va avoir le mérite de les éclairer sur les ombres et les silences qui ont jalonné leurs enfances respectives.
Un suspens très bien mené.
Un "coup de coeur" pour moi.
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C'est le 3e roman de Hélène Gestern que je lis et encore une fois je suis tombée sous le charme de sa plume et de l'histoire.

J'aime la douceur de ses mots, j'aime la façon dont elle mène le récit sous forme d'enquête.

Ce roman a une forme particulière, c'est un roman épistolaire. Deux inconnus correspondent pour démêler leur histoire et trouver des réponses sur leur origine et leur enfance. Entre passé et présent, entre parents et enfants, entre conflits et douceurs, entre secrets et réponses, entre ombre et lumière.

Un roman doux qui se lit vite.
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Tout d'abord : MERCI. Merci à la personne qui a mis sur mon chemin ce magnifique roman. Je ne sais plus qui c'est, mais qu'elle soit bénie (par la déesse, s'entend).

Enfin un livre dont, une fois passé le seuil, on ne peut détacher ses pensées. Un livre où l'on plonge comme dans un lit aux draps frais. Hélène Gestern possède le don de secouer chacun de mes neurones, chacune des cellules de mon coeur. J'avais aussi beaucoup aimé « Un vertige », en son temps.

« Eux sur la photo » est un roman épistolaire sublime, qui parvient à donner chair à des personnages dont on ne voit jamais le visage. On les imagine. C'est pire. Enfin c'est mieux. Beaucoup, beaucoup mieux. Mais pire aussi, dans un certain sens, car l'énergie émotionnelle qui se dégage à la lecture en est démultipliée. Elle nous renvoie à nous-même, nous touche au plus profond, là où c'est beau, là où ça fait mal. Là où vibre en nous ce qu'il y a de plus tendre, sans un gramme de mélo. le style est fluide, limpide, tout du long.

J'ai tout aimé dans ce livre. Tout.

Je me suis délectée à chaque page de cette passionnante enquête familiale, où Hélène et Stéphane tentent de recoudre des morceaux perdus de leur histoire. Récit tragique et lumineux à la fois, « Eux sur la photo » nous donne à voir le trésor de toute vie humaine : l'amour. Pas moins.

C'est un livre où l'on plonge comme dans un lit aux draps frais, je disais. Cerise sur le gâteau : les taies d'oreillers sont en soie. Lisez-le, n'hésitez pas.


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J'ai découvert Hélène Gestern au travers de son dernier livre "Un vertige"; j'avais trouvé l'écriture belle mais l'analyse des sentiments, coeur de ce roman, m'avait peu touchée.
J'ai voulu aller plus loin et choisi de lire "Eux sur la photo" bien que la forme de roman épistolaire m'attire peu; et ce fut une magnifique surprise : l'histoire émouvante de deux amours, celui entre les parents, contrarié et dramatique, puis celui des enfants qui ne se connaissaient pas à 35 ans d'intervalle qui naît suite à la découverte d'une photo. La recherche de ses origines, l'impossibilité de vivre sa vie et de connaître le bonheur et la paix tant que l'on ne sait pas d'où l'on vient sont rendues avec une grande émotion, mais sans pathos par l'auteur de même que l'incompréhension d'un enfant face à la froideur d'un père à jamais marqué par son amour perdu.
Le fil conducteur, ce sont les photos qu'Hélène (tiens, le même prénom que celui de l'auteur, y aurait-il un peu d'autobiographie là-dedans?) et Stéphane
découvrent au fur et à mesure de leur quête de vérité; elles sont prétexte à de très belles descriptions et ce sont de vrais protagonistes à part entière car elles font avancer la recherche de la vérité. Hélène et Stéphane vont progresser dans cette recherche et dans leur vie respective par l'échange de lettres qui deviennent de plus en plus tendres.
La découverte du passé, aussi douloureux soit-il, les libère et va leur permettre d'avancer dans la vie.
On se sent proche d'Hélène et Stéphane et de leur besoin de savoir ce qui les a conduits à être les adultes qu'ils sont; nous sommes tous concernés, même si c'est dans une moindre mesure; l'écriture est simple mais émouvante, les personnages sont attachants et le livre se termine sur une promesse de bonheur. La forme d'échange épistolaire interrompu par la description des photos découvertes au fur et à mesure nous rapproche de l'intimité des personnages et maintient le suspense.
Très beau livre que je recommande.
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Ce livre figurait dans mes penses bêtes depuis de nombreux mois. Et sans le savoir, ma soeur me l'a offert pour Noël grâce aux précieux conseils de sa libraire indépendante. Comme quoi le hasard fait bien les choses et cela renforce ma profonde conviction que les libraires peuvent prodiguer de bien précieuses recommandations une fois qu'ils ont une petite idée des goûts des lecteurs. Alors j'espère de tout coeur que 2015 rimera avec le succès bien mérité des libraires indépendants. Personnellement, je n'ai jamais recours à des ventes de livres en ligne. Je reconnais aussi que j'ai la chance de compter deux librairies indépendantes dans la ville où je réside. Et quand je voyage en France, j'ai plaisir à me rendre chez les libraires indépendants des villes que je fréquente.

En ce qui concerne Eux sur la photo, tout m'a plu : la forme, le fond... J'ai essayé de ne pas le lire trop vite afin de laisser mon plaisir durer encore plus longtemps. Et à peine la dernière page tournée, je l'ai relu pour bien m'imprégner de tout.

Tout commence par un article publié dans plusieurs journaux tant en France qu'en Suisse. Hélène a retrouvé une photo en cherchant des documents dans les affaires de ses parents. Un mystère plane sur sa mère et sur les circonstances de sa mort. Elle n'a de cesse de découvrir ce qui s'est passé, même si elle a bien conscience que cela peut l'entraîner très loin. Elle n'en peut plus de supporter ce poids qui pèse comme une chappe de plomb sur ses épaules.

Ce mystère pesant est partagé par Stéphane qui a reconnu son père sur la photo et qui sent lui aussi que quelque chose de grave s'est passé dans la vie de son père et que cela lui a toujours été caché. Tous deux ne se connaissent pas et pourtant, ils se découvrent très rapidement de nombreux points communs qui ont d'ailleurs mené à leurs choix de vies respectives.

Si certains évènements sont prévisibles, je n'avais de cesse de tourner les pages pour découvrir ce mystère qui ne nous sera révélé dans sa totalité que dans les toutes dernières pages. J'ai apprécié la manière dont Hélène Gestern faisait évoluer ses personnages. J'y ai senti de la profondeur, du respect du rythme de chacun, de la compassion... A chaque moment, Hélène et Stéphane se laissent la liberté de cesser leur quête de la vérité. Rien n'est imposé. C'est comme si tout se déroulait de manière naturelle et harmonieuse.

Un vrai coup de coeur littéraire qui me donne envie de me plonger
dans d'autres textes de Hélène Gestern et/ou dans d'autres textes sur des thèmes similaires afin de voir la différence de traitement.
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Un roman épistolaire, entrecoupé de descriptions de photos, deux inconnus qui cherchent à résoudre d'énigmatiques secrets de famille, une histoire qui avance comme une enquête policière, une très belle écriture, un pur délice que ce moment de lecture. J'ai adoré.
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J'ai beaucoup aimé ce roman. Construction astucieuse de la trame narrative à travers le procédé des photographies découvertes et décrites qui sont comme les morceaux d'un puzzle qui peu à peu prend forme sous nos yeux et font avancer l'histoire, dont le point de départ est une annonce dans un journal.
Les personnages sont très attachants et nous entraînent, les uns dans leur histoire, les autres dans leur quête. Les secrets de famille enfouis ne se laissent pas déterrer facilement et j'ai eu beaucoup d'émotion en lisant ces lettres, courriels, SMS au travers desquels, en plus des photos, on découvre tous les protagonistes de cette histoire.
J'ai également beaucoup apprécié qu'il n'y ait ni accusations, ni jugement, selon ce qui était découvert. Tout est dit en finesse et en retenue.
Une vraie réussite !!

Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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A l'origine de cette histoire, il y a un vide. Un vide créé par l'absence d'une mère et par le mystère qui entoure son existence. Hélène Hivert ne sait rien de sa mère biologique disparue quand elle avait trois ans. Ses proches ont tout fait pour lui cacher son histoire, l'empêchant inconsciemment de se forger sa propre identité.

Jusqu'au jour où elle découvre dans une chemise en carton appartenant à son père, une photo en noir et blanc tirée d'une vieille coupure de journal. Sur cette photo, une femme, Nathalie Hivert, entourée de deux hommes. Suite à cette trouvaille, Hélène décide de publier une annonce dans le journal afin d'essayer d'identifier les deux hommes, se lançant alors dans une enquête afin de lever le voile sur ses origines. Un homme répond à son message. Il se nomme Stéphane Crusten et n'est autre que le fils de Pierre, l'un des deux hommes sur la photo.

Commence alors une longue correspondance entre ces deux personnages qui ont grandi dans les non-dits. Très vite, un lien fort uni Hélène et Stéphane, lien créé par l'absence (physique ou non) d'un parent, par le mystère, la solitude et le rejet qui ont fait d'eux des adultes incomplets, solitaires et méfiants.

De lettre en mail, l'enquête avance et devient de plus en plus sérieuse. La distance fait place à l'intimité, à la confiance. Nos deux personnages s'apprivoisent, se rencontrent et la quête de l'un devient la quête de l'autre. Finalement, cette investigation qui s'étale sur une période d'un an porte ses fruits et la révélation finale est des plus palpitantes !

« Eux sur la photo » est pour l'instant mon coup de coeur de cette rentrée littéraire 2011. C'est un roman épistolaire magnifique, extraordinaire par sa finesse, par l'émotion qu'il dégage et captivant pour le lecteur. On s'attache inévitablement aux personnages, que ce soit à Nathalie et Pierre, le couple malheureux, ou Hélène et Stéphane qui semblent être la réincarnation de ces amoureux maudits et ont la chance de donner une nouvelle tournure à ce premier amour avorté. On prend un infini plaisir à voyager entre passé et présent. La découverte du drame se fait par petits bouts et le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la scène finale, où la vérité éclate. En deux mots : Lisez-le !
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