Nour

Déception avec ce premier roman de Najet Ghaouti. Une jeune fille découvre alors que son père se meurt, que sa mère à un amant. Elle décide de le retrouver, mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'était qu'elle aussi allait tomber sous le charme d'Eugène. On a envie de défendre un premier roman, mais là franchement, il faut s'armer de patience pour y trouver un quelconque intérêt. La lecture est pénible, répétitions, lourdeurs, effets de style vains, la jeune auteure ne nous épargne rien, on aimerait étre en empathie avec son héroine rien n'y fait, c'est l'ennui qui prédomine. Saluée par la critique comme une belle découverte, je suis passé complètement à côté. Tristesse forcément.
Najet Ghaouti avait suscité un mouvement de sympathie alors que le gouvernement voulait expulser Najet en 2008, maus heureusement ses brillantes études et sa parfaite intégration ont permis de régulariser la jeune marocaine.

Nour a dix-sept ans. Son père est en train de mourir. Elle vient de passer son bac et s'apprête à s'orienter vers des études d'art cinématographique. Dans un tiroir, elle retrouve les lettres d'amour qu'Eugène envoie à sa mère. Intriguée, elle décide de partir à sa recherche. Elle le retrouve à Paris dans le quartier de Saint Germain des Prés et tombe amoureuse de lui en dépit de la différence d'âge. Mais l'amant de sa mère ne semble pas particulièrement attaché à Nour.
Un premier roman écrit par la benjamine de la rentrée 2005 (19 ans) et publié par un éditeur ayant sans doute cru tenir la nouvelle « Sagan ». Mais la comparaison s'arrête là. En effet, on s'ennuie plutôt dans cette histoire nombriliste de petite fille déboussolée et perdue dans un Paris fantomatique. Encore qu'en fait d'histoire, il n'y ait pas à proprement parlé d'intrigue vraiment construite, mais plutôt une suite de petites touches impressionnistes, subjectivistes et minimalistes qui demandent un gros effort au lecteur pour suivre ces méandres mentales quelquefois peu explicites. le style n'est pas désagréable bien qu'entaché de quelques lourdeurs, faiblesses ou alliances hasardeuses de termes. Sans grand intérêt.
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