Juste une ombre

Une ombre qui vous suit une nuit alors que vous rejoignez seule votre voiture et qui vous colle la frousse de votre vie, cela arrive… Mais lorsque cette ombre s'acharne, cela devient inquiétant. Paranoïa ? Vérité ? Voici un thriller psychologique parfaitement maîtrisé dont l'intrigue à multiples rebondissements ne vous lâchera

Karine Giebel est vraiment la reine de la manipulation! Dès les premières pages, on est embarqué par l'histoire, celle d'une jeune femme qui se croit persécutée par une homme, une ombre qui maîtrise à tel point ses effets que même nous lecteur finissons par nous poser la question : est-elle folle ou l'ombre existe-t-elle vraiment?
Alors forcément, on veut savoir... Les pages défilent, les personnages prennent prennent plus de poids, et nous, lecteur sommes à la merci de l'auteur, en attente d'un dénouement qui on l'espère, sera à la hauteur... Et il l'est!
J'ai frissonné, j'ai douté, j'ai été ému, parfois agacée, par les personnages, leurs histoires personnelles, leurs traits de caractères, leurs réactions. Et même si j'avais deviné en quelque sorte deux ou trois petites choses avant qu'elles n'arrivent, j'ai apprécié découvrir pour la première fois un livre de Karine Giebel.
Maintenant c'est sûr, cette auteure a du talent. Je vais suivre de près ce qu'elle écrira et me plonger dans ces précédents livres avec l'envie de passer, encore une fois, un très bon moment de lecture!

Voici enfin le crime parfait ! Quel psychopathe ce type, chapeau ! Il se glisse dans la vie de ses victimes mais ne fait pas de dégats. Il leur fait juste perdre la boule jusqu'à leur suicide. Imparable...

Merci, Madame Giebele de m'avoir permis de découvrir un meurtrier retords, des crimes psychologiques et fort bien pensés, un criminel insaisissable.

Bon, il faut dire que sa victime, Cloé, est à claquer. Hautaine, fière, écrasant tout le monde, elle méritait bien une petite correction. Parce qu'en plus, elle s'accroche la demoiselle.

Sans oublier le flic désabusé, vraiment désabusé, qui vient de perdre sa femme et a précipité son collègue dans le coma. Excepté que lui souhaite mourir.

Le coupable se cache derrière plusieurs possibilités, l'auteure sachant laisser planer le doute jusqu'au bout.

Moins noir que "Meurtres pour rédemption" qui avait été un coup de coeur, mais plus psychologique, jouant sur les ressorts de la peur, j'ai passé un bon moment avec des personnages bien campés, une histoire qui ne se finit pas en happy end. Comme dans la vraie vie quoi, elle là aussi, ça fait peur...

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison de Cloé, où ses objets apparaissent et disparaissent, devenue sa prison.
Lien : http://motamots.canalblog.co..

Après « Meurtres pour rédemption » qui insistait particulièrement sur l'horreur physique, « Juste une ombre » est un polar qui traite davantage de l'horreur psychologique. Tout commence par une femme qui s'aperçoit qu'elle est suivie par une ombre. Elle est suivie en permanence. . Cette ombre la suit jusque dans son propre appartement où elle découvre que l'on entre chez elle, ouvre son courrier, remplit son réfrigérateur… Mais lorsqu'elle en parle à ses amis ou sa famille, personne ne la croit. La police lui conseille même d'aller consulter un psychologue. Est-elle folle ? Paranoïaque ? Et si l'ombre est bien réelle, qui peut lui en vouloir à ce point ? Pourquoi ? Dans quel but ? C'est seule qu'elle va devoir comprendre puisque personne ne la prend au sérieux et que personne ne lui vient en aide. Mais comment résister à une telle pression psychologique ?
L'auteur entre si précisément et si justement dans la tête du personnage qu'il nous y plonge également. Un polar que l'on a beaucoup de mal à laisser.
Coup de coeur des lecteurs

Une femme est menacée par une Ombre, un agresseur qui pourtant ne lui fait aucun mal. Comme un engrenage qui s'empare de sa vie, les incidents vont s'accumuler ne lui laissant aucun doute : quelqu'un en veut à sa vie.
Personne ne la comprend, personne ne la croit, personne ne peut l'aider. Son entourage, les policiers lui conseillent d'aller consulter un psychiatre, les amis s'écartent et le vide se fait autour d'elle. Elle est seule avec cette ombre qui va la poursuivre sans relâche. L'ombre qui est toujours là, dans sa vie, dans son dos ou seulement dans sa tête? le temps qu'elle comprenne, il sera peut-être trop tard....

Voilà le genre de thriller qui fait que je continue à aimer ce genre littéraire. Je vais d'ailleurs m'empresser de me connecter sur un site bien connu d'achats de livres en ligne et commander d'autres titres de Karine Gieber.
Dès le début, on suit avec angoisse la descente aux enfers de Cloé et on n'a pas un moment de répit. On ne sait pas à quoi s'attendre dans les pages suivantes mais on en frémit à l'avance !
Un beau portrait de flic meurtri également.
Décidément, 2012 semble être une année "coups de coeur" pour moi.

C'est une spirale infernale qui entraîne notre héroïne et son lecteur vers la peur et la folie. Aucun répit, pas de pitié, on tourne les pages avec angoisse, on passe de chapitre en chapitre en redoutant l'issue.
Avec une écriture qui ne laisse pas le temps de reprendre son souffle, Karine Giebel manipule et surprend, transforme un roman en cauchemar.
Les protagonistes sont plus vrais que nature, attachants et pourtant si meurtris, troublants et pleins d'espoirs.
Je regrette cependant le sort donné au commandant Gomez, ce flic me plaisait beaucoup, son destin aurait pu être tout à fait autre.
Un thriller étonnamment cruel et complexe, atypique, excellent.
Lien : http://bibliobleu.blogspot.f..

Karine Giebel, elle déchire!!!! Déja engloutie par "Meurtre pour rédemption", me voila de nouveau emportée par ce thriller inédit de par son histoire et son écriture et une fin inhabituelle!

J'ai adoré. le suspens nous tient tout au long du roman. J'ai lu que la fin était évidente pour ma part je ne m'attendais pas à celle que j'ai lue. Comme quoi...

Une ombre qui vous suit une nuit alors que vous rejoignez seule votre voiture, et qui vous colle la frousse de votre vie, cela arrive. Mais lorsque cette ombre semble s'acharner ce n'est plus classique.

Pourtant Cloé est forte, trop forte peut-être. Pour gravir les échelons dans sa boite et briguer le poste de Directrice Générale, elle est prête à tout. A écraser les plus faibles, à écarter les plus forts. Elle est si sûre d'elle-même, si méprisante parfois, qu'on ne sait que penser d'elle.
Mais tout de suite après Karine gratte un peu et nous montre les fêlures dans la carapace de Cloé et on s'y attache. La vie n'a pas été facile pour elle, et en arriver là où elle en est mérite l'admiration.
Et comme cette ombre s'acharne sur elle, va jusqu'à déplacer des choses chez elle voire même remplir son frigo... elle doute de sa santé mentale, et nous avec.

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