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sur 2758 notes
Les morsures de l'ombre, un titre bien accrocheur, et j'ai vraiment craqué sur la beauté de la couverture. Eh oui, on aura beau dire, même si seul le contenu devrait compter, ce qu'on voit en premier c'est l'emballage. En plus, l'auteure, Karine Giebel est portée aux nues, l'histoire semble passionnante, je m'apprête donc à découvrir un petit bijou. du moins c'est ce que je croyais.
Mais si mes attentes étaient plutôt élevées, ma déception a atteint le niveau des pâquerettes. Un huis-clos... ce n'est pas le genre le plus facile à maîtriser et n'est pas Stephen King qui veut.
L'histoire démarre pas trop trop mal, je me lance donc dans ma lecture. Et au fur et à mesure que les pages se tournent, j'attends quelque chose qui puisse m'accrocher, je ne sais pas moi, des rebondissements qui amèneraient quelques palpitations, un style hors du commun qui sortirait ce bouquin du lot, quelque chose, n'importe quoi... mais en vain. Il ne s'est rien passé qui me fasse dire que c'est un bon bouquin.
L'intrigue est bof, fatalement, un huis-clos mal écrit dans lequel il ne se passe rien, on en a vite fait le tour. Les personnages, on s'en tape complètement, ils ne m'ont absolument rien inspiré, ni sympathie ni antipathie. J'aurais lu le bottin ça m'aurait fait le même effet. On passe dans la tête d'un protagoniste à l'autre d'une manière très mal imbriquée, ce qui donne un rythme saccadé et mal maîtrisé.
Le style... tout comme les personnages, bourré de clichés, plat, sans relief. J'irais même jusqu'à dire lourd, et un écrit qui manque de fluidité, pour moi ça ne passe pas. La ponctuation n'aide pas, du reste. Il n'est pas forcément utile d'en respecter les règles à la lettre, beaucoup d'auteurs s'en dispensent pour apporter quelque chose au rythme du livre. Là, ça hache le récit, c'est tout.
Voilà pour mon incursion dans la bibliographie de Karine Giebel. Je me suis juré qu'on ne m'y reprendrait plus avec les commentaires dithyrambiques sur cette auteure, après avoir vu tous les éloges sur ce bouquin.
Désolée pour les fans, je ne reproche à personne d'aimer, je pense que les gens sont sincères, mais personnellement, je passe mon tour.
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A la fois roman noir et thriller psychologique, ce huis-clos est haletant. le suspens y est au maximum ! Une femme enlève et séquestre un homme, un policier, pour le faire avouer : pourquoi ? et se venger : de quoi ? Il est question de deuil, de folie, de torture, d'innocence ou de culpabilité et de manipulation... et aussi d'une psychiatre qui utilise l'hypnose sur ses patients.
J'ai hâte de lire un autre roman de Karine Giebel.
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Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Une intrigue qui rappelle le "Misery" de Stephen King mais sans la montée de tension psychologique parfaitement maîtrisée de King. J'ai été très déçue par ce roman au scénario plat et convenu qui manque de vie et d'action. Les personnages n'ont pas assez de relief et il est difficile de se passionner pour cette histoire ou même de la trouver un tant soit peu crédible. Ce n'est clairement pas l'un des meilleurs livres de Karine Giebel.

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En quatrième de couverture du livre "les morsures de l'ombre", il est écrit : "un roman glaçant, qui ferait passer le Misery de Stephen King pour un roman d'ados". Ce thriller, c'est tout à fait ça !!! On est happé par l'histoire...le livre se lit en quelques heures...et une fois la dernière page terminée, on reste véritablement figé dans l'effroi. C'est terrifiant !!! Trop à mon goût (d'où mon 3 étoiles)...Lecteurs sensibles, s'abstenir ; et pour les autres, allez y sans hésiter car c'est super bien écrit !!! Comme d'habitude dans mes critiques, je ne vous révèle rien sur l'intrigue, suspense oblige...
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Quelle histoire terrifiante!!! Où Karine Giebel va-t-elle chercher autant de cruauté? J'ai lu le livre quasiment en une traite, angoissée par ce qui allait arriver au pauvre commandant Lorand, enlevé et séquestré par une femme, certes magnifique, mais cruellement folle à lier. En effet, au fur et à mesure que les pages tournent se dessinent des profils psychologiques bien complexes qui nous font douter sur l'identité du coupable et sur celle de la victime, à coups d'éléments nouveaux piochés dans le passé des deux protagonistes, ainsi que dans celui des personnages secondaires.
Addictif, angoissant, et ce jusqu'à la dernière page!
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Comme le temps m'a paru long, comme j'ai eu le sentiment de perdre quelques heures (heureusement la lecture est rapide) précieuses pendant lesquelles je pourrais faire quelque chose d'utile...

Je me suis ennuyé. Et si je n'avais eu à coeur de participer au Challenge Solidaire 2023, "pour la bonne cause", j'aurais abandonné cet ouvrage insipide maintes fois.

Je renvoie le lecteur à toute une série de critiques qui résument adéquatement le roman. Je ne vais pas m'apesantir. J'ai eu l'impression de me retrouver dans un téléfilm d'une chaîne câblée, façon série B (C, D, E...) fleurant bon le carton-pâte et les effets spéciaux bon marché. Et devant un tel spectacle navrant et désolant, je me serais endormi ou j'aurai été me pieuter avec un vrai bon bouquin.

Je me suis retrouvé au milieu de la salle lors de la Nuit du Film Fantastique de Bruxelles à hurler "mais pourquoi est-elle si méchante", à quoi la salle répond "PARCE QUEUUUUUUUUU".

Que dire? Karine Giebel décrit abondamment tout, elle se répète, se re-répète, se re-re-répète, des fois que le lecteur n'aurait pas bien saisi. de mes ateliers d'écriture, j'ai gardé le mot d'ordre qu'il faut "donner à voir", suggérer, ressentir... et non montrer et décrire... Cette surabondance d'effets nuit franchement au climat. Je n'y ai pas cru une seconde, pourtant je suis bon public. Pire... la technique de Karine Giebel est faite de dialogues à 95%. C'est la solution de facilité par excellence. Mais cela ne crée rien de durable. J'ajouterai que les personnages sont incohérents, que malgré que l'on voit tout venir à des kilomètres, Karine Giebel trouve encore le moyen de nous expliquer par 3 fois les rouages d'une intrigue aussi fine qu'une feuille de papier à cigarettes.

Deuxième roman de Giebel, et même constat.
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C'est ma deuxième lecture de Karine Giébel, ou plutôt mon premier roman de cette autrice étant donné que j'ai commencé par le recueil des 2 nouvelles Maîtres du jeu. J'avais adoré ces 2 nouvelles et le style de Karine Giébel est vraiment sans demi-mesure ni aucune pitié pour ses personnages. Elle sait manier l'ironie avec doigté et je dois dire que le style simple, efficace et percutant me convient à merveille.

Dans Les Morsures de l'ombre, nous sommes dans un véritable huit clos qui m'a beaucoup plu. L'autrice nous donne des émotions fortes en mode montagnes russes et le suspense est vraiment haletant. Difficile de lâcher ce livre qui se dévore et la fin est vraiment surprenante !
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Mais... mais qu'est-ce qu'elle a contre l'espèce humaine cette auteure ? C'est un des livres les plus atroces que j'ai lu, sérieux c'est à se taper la tête contre un mur. Je lis Giebel sans ordre particulier, mais à chaque lecture ça va crescendo, du coup peut-être que le prochain aura ma peau pour de bon.

L'auteur nous sert un huis-clos, un homme, flic qui plus est, enfermé et martyrisé par une femme pour une raison qu'il ignore. Pas vraiment possible de vous en dire plus sans gâcher votre lecture, mais préparez-vous à ne pas décrocher dès que vous serez lancés...

Ce que j'ai adoré avec ce livre, c'est que, même si l'histoire se rapproche de celle de Purgatoire des innocents (qui a été publié après, certes), ici, on a pas besoin d'effusions de sang pour avoir peur. L'auteure aurait très bien pu se passer des tortures les plus "hard", je pense que l'effet aurait été le même, et c'est ça que j'aime et que je recherche dans les thrillers. C'est essentiellement le mental qui joue, et le corps tient un rôle un peu moins important que dans Purgatoire des innocents.

Bref, totalement emportée et conquise par cette lecture, clairement le meilleur Giebel que j'ai lu pour l'instant.

Et maintenant, pour ceux qui l'ont lu, laissez-moi me défouler s'il vous plaît (et les curieux, oust, je déballe vraiment tout) :

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Lu grâce à un challenge (Lire une auteure de polar française) et je ne regrette pas du tout....
Quel suspens, je n'ai pas pu le lâcher!!!
Benoit est beau, Benoit est flic et il est un papa et un mari amoureux mais volage.
Lorsqu'il disparaît soudainement, son équipe se lance à sa recherche.
Séquestré dans un sous sol, à la merci d'une jeune femme animée par la vengeance, il va devoir user de toute sa rage de vivre pour supporter l'insupportable.
Histoires parallèles de son calvaire, de la vie de ses proches et de celle de sa tortionnaire...
Envie de vite relire cette auteure!!!!
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Le commandant de police Benoît Lorand est un beau gosse, qui plait aux femmes, et à qui les femmes plaisent. Dommage pour son épouse.
Un soir, il ramène Lydia, une belle rousse jusque chez elle...
C'est tout ce dont il se souviendra le lendemain matin, lorsqu'il se réveillera, enfermé, en cage, tel un animal.
Elle est là, dans l'ombre à l'observer. Pourquoi le torture-t-elle, moralement d'abord, physiquement ensuite ?
Tant qu'il ne lui aura pas dit ce qu'elle veut entendre, elle continuera, autant de temps que nécessaire, d'autant que ses collègues du commissariat n'ont aucun indice pour les mettre sur la piste de cette furie.
Mais lui ne sera peut être pas assez fort pour supporter tout ça assez longtemps...

Une thématique plus que déjà vue ou lue, celle du prisonnier et du bourreau, à la "Misery" chez notre ami King ou à "La jeune fille et la mort" chez Polanski.
Et pourtant on est emporté par ce court thriller, qui se lit très vite. Karine Giébel trouve encore de quoi nous surprendre alors qu'on croit s'attendre à tout.
Je ne dis pas qu'on ne voit rien venir, car il y a quand même pour le lecteur averti certaines ficelles évidentes, néanmoins l'auteur nous réserve quelques surprises, y compris sur la fin.
Également comme à son habitude, KG nous entraîne sur des pistes multiples de scénarios qui s'avèrent trompeuses finalement.
Un quasi huis clos qui s'étend parfois au delà de l'intrigue principale.
Un roman vraiment agréable à lire avec un vrai suspens.

On commencerait à s'habituer aux bons polars de chez Karine que ça m'étonnerait pas...

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