Les morsures de l'ombre, un titre bien accrocheur, et j'ai vraiment craqué sur la beauté de la couverture. Eh oui, on aura beau dire, même si seul le contenu devrait compter, ce qu'on voit en premier c'est l'emballage. En plus, l'auteure,
Karine Giebel est portée aux nues, l'histoire semble passionnante, je m'apprête donc à découvrir un petit bijou. du moins c'est ce que je croyais.
Mais si mes attentes étaient plutôt élevées, ma déception a atteint le niveau des pâquerettes. Un huis-clos... ce n'est pas le genre le plus facile à maîtriser et n'est pas
Stephen King qui veut.
L'histoire démarre pas trop trop mal, je me lance donc dans ma lecture. Et au fur et à mesure que les pages se tournent, j'attends quelque chose qui puisse m'accrocher, je ne sais pas moi, des rebondissements qui amèneraient quelques palpitations, un style hors du commun qui sortirait ce bouquin du lot, quelque chose, n'importe quoi... mais en vain. Il ne s'est rien passé qui me fasse dire que c'est un bon bouquin.
L'intrigue est bof, fatalement, un huis-clos mal écrit dans lequel il ne se passe rien, on en a vite fait le tour. Les personnages, on s'en tape complètement, ils ne m'ont absolument rien inspiré, ni sympathie ni antipathie. J'aurais lu le bottin ça m'aurait fait le même effet. On passe dans la tête d'un protagoniste à l'autre d'une manière très mal imbriquée, ce qui donne un rythme saccadé et mal maîtrisé.
Le style... tout comme les personnages, bourré de clichés, plat, sans relief. J'irais même jusqu'à dire lourd, et un écrit qui manque de fluidité, pour moi ça ne passe pas. La ponctuation n'aide pas, du reste. Il n'est pas forcément utile d'en respecter les règles à la lettre, beaucoup d'auteurs s'en dispensent pour apporter quelque chose au rythme du livre. Là, ça hache le récit, c'est tout.
Voilà pour mon incursion dans la bibliographie de
Karine Giebel. Je me suis juré qu'on ne m'y reprendrait plus avec les commentaires dithyrambiques sur cette auteure,
après avoir vu tous les éloges sur ce bouquin.
Désolée pour les fans, je ne reproche à personne d'aimer, je pense que les gens sont sincères, mais personnellement, je passe mon tour.