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4,4

sur 3236 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moi aussi j'ai la rage ….
Jusqu'à la moitié du bouquin, j'avais en main un ticket pour mon top 10.
Et puis … patatras !
J'ai zappé sur c8 … les marseillais en Islande, la collection harlequin, la fureur se transforme en un petit cri pathétique. La force de l'écriture devient redite, le magnifique film devient télé novellas.
Le bouquin peut s'arrêter après le coup de coude de Marianne. Point final et chef d'oeuvre.
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Hum ! Par quoi commencer ?
Je découvrais cette auteur avec ce roman et avais beaucoup d'attentes au début de ma lecture, de nombreux amis m'ayant décrit Karine Giebel comme incontournable pour qui aime le genre. Alors, oui, je me suis plongée dans ce livre pleine d'espoir, ravie de découvrir (enfin !) cette "reine" du thriller.
Et, de fait, les premières pages m'ont beaucoup plu : l'écriture était fluide, les flash-backs donnaient du rythme au récit et je n'avais aucun mal à imaginer cet univers carcéral rude, violent et sans pitié. Mais, petit à petit, l'ennui a commencé à pointer le bout de son nez, j'avais l'impression de relire encore et encore les mêmes passages remplis de violence, de colère, de haine, de barbarie parfois, de douleur et je ne voyais pas le récit avancer. Et, lorsque, oh joie !, après 500 pages avalées laborieusement, un événement survient, j'ai espéré la rédemption promise par le titre mais ce n'était malheureusement qu'un leurre et le récit retombe dans ses répétitions sans fin...
Par ailleurs, je n'ai pas cru au personnage Marianne et l'ai trouvée antipathique. C'est une écorchée vive n'ayant jamais connu l'amour de ses parents, élevée par des grands-parents visiblement déficients en matière de sentiment et qui, toute sa courte vie, s'est laissée dominer par ses colères (colères qui l'ont directement dirigée vers cette prison où elle purge une peine à perpétuité d'ailleurs) ! Ses pensées et actions ne m'ont pas paru cohérentes, elle passe de l'apathie à la colère presque sans transition et s'entête à l'extrème au détriment de sa survie. Et que dire de son soi-disant amour pour son geôlier ? Non, vraiment, je ne peux pas croire qu'elle puisse tomber amoureuse d'un homme qui l'a battue presque à mort et qui lui fait payer les cigarettes et la drogue dont elle a besoin avec du sexe ! Cela ressemble plus à un syndrome de Stockholm qu'à de l'amour tant c'est irrationnel !  Certes, elle est très jeune et s'est retrouvée enfermée dès ses 16 ans, sans avoir eu le temps de connaître le sentiment amoureux, mais cela ne me convainc tout de même pas...
Bref, c'est donc un rendez-vous raté pour moi. Mais je ne renonce pas et lirai très certainement un autre titre de Karine Giebel, histoire de vérifier cet avis plus que mitigé !
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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Pas très fan de l'auteur, j'avoue avoir passé du "bon" temps avec celui-ci. Karine Giebel tape fort et n'épargne en rien son lecteur par le biais de ce personnage si atypique qu'est Marianne. Si on peut reprocher quelques passages longs et superflus (sur 900 pages c'est le risque), des situations invraisemblables (je serais morte 10 fois quand Marianne se relève toujours), l'ensemble est tout de même solide et réussi. le monde carcéral décrit est atroce, les êtres qui le peuplent immondes. On arrive malgré tout à apprécier certains d'entres eux, tellement que la fin en est déchirante.
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Que dire de ce livre qui a déjà fait couler beaucoup d'encre? 846 pages lues d'une traite. Des passages d'une violence inouïe jusqu'à son paroxysme dans les accès de barbarie atroce. Lire ce livre à été pour moi comme un combat, une succéssions de rounds, j'ai pris les chapitres comme des uppercuts, certains me laissant KO m'obligeant à fermer mon livre et me distraire l'esprit pour enfin trouver le sommeil. Assurément Meutres pour rédemption n'est pas un livre de chevet! Pour autant on y retrouve le talent que dis-je le prodige de Karine Giebel qui nous sequestre par son écriture, impossible de se détacher, d'y échapper ! Quel talent!
Concernant le fond j'ai regretté la lourdeur d'une histoire "d'amour" peu probable ou tout du moins exagérée, mielleuse, dégoulinante , ce maton si amoureux de sa prisonnière qu'il en oublie femme et enfants...
J'ai terminé ce livre avec une boule dans le ventre, je ne saurais dire si j'ai aimé ou non.... Seule certitude il ne m'aura pas laissé indifférente.
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Marianne de Gréville, jeune fille à peine majeure, se retrouve meurtrière en une soirée. On la rencontre lorsqu'elle est incarcérée depuis plusieurs années déjà. On suit le quotidien violent de cette "criminelle", torturée par les remords de ses actes, par la violence qui bout en elle et la conduit dans des conditions toujours pires, ...
On côtoie le contexte rudoyant et sadique de la prison, mais également une histoire d'amour sordide puis touchante entre les protagonistes.
Bref, premier roman de Karine Giebel pour moi, et je n'arrive pas à avoir un avis positif ou négatif sur ce livre, que j'ai toutefois beaucoup apprécié. Cependant, le roman est parfois très emprunt de réalité et parfois frôle la fiction, où peut être est-il impossible d'accepter toute la violence et la souffrance qui traspire chez Marianne ...
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Un thriller efficace et effrayant, d'une très grande noirceur. C'est le premier roman de Karine Giebel que je lis. Il faut s'accrocher car on se retrouve plongé dans l'univers carcéral, un milieu d'une extrême violence où les femmes entre elles ne se font pas de cadeau. Bon suspense, rythme haletant, peut-être quelques longueurs et passages redondants. On imagine très bien une adaptation cinématographique.
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Dans ce livre, le lecteur suit le personnage de Marianne, 21 ans, meurtrière récidiviste, accro à l'héro, condamnée à perpétuité et qui s'évade mentalement au fil des trains qu'elle entend passer.

Et une fois dit ça, j'ai un léger souci 🤔... Ce livre je l'ai trouvé très inégal et au final, je ne saurai pas dire si je l'ai apprécié ou pas...

Il y a ce que j'adore chez K. Giebel : le paradoxe, avec une galerie de personnages ambigus et une mise en exergue de la bestialité de ceux censés représenter le bien d'un côté et de l'humanité et de la fragilité de ceux considérés comme la lie de la société de l'autre.

Il y a aussi plusieurs passages où j'ai été totalement emportée par le train Giebel et, en particulier, plusieurs passages très émouvants vers la fin.

Mais en même temps, il y a de nombreux moments où je suis restée à quai. Car c'est souvent excessif, répétitif et long (voire très long).

Autre gros bémol pour le côté déjà-vu. Impossible de ne pas faire le parallèle avec le Nikita de Besson tout au long du livre.

Bref, de belles qualités mais également de gros défauts et le sentiment que c'aurait pu être une pépite s'il avait été moitié moins long.
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"Meurtres pour rédemption" est la dernière chance que je donnais à Karine Giébel. Comme je l'ai déjà expliqué dans ma chronique de "Purgatoire des innocents", je n'adhère par à son style narratif où les phrases sont trop hachées et pas assez élaborées pour moi.
Cependant, je peux me laisser conquérir par un auteur et passer outre ce défaut si l'histoire arrive à me plaire.

Malheureusement, après ce troisième essai, je ne pense pas recommencer l'expérience de lecture avec cette auteure pourtant confirmée dans le monde du thriller.

Ne vous insurgez pas contre moi mais 989 pages d'une redondance absolue sont venues à bout de mon intérêt.
Toutefois, je dois reconnaître que j'ai vu les pages défiler à une allure vertigineuse. Happée complètement par les souffrances psychologiques et physiques de Marianne, meurtrière multirécidiviste donc Karine Giébel ne semble pas vouloir laisser passer une seule lueur d'espoir dans son esprit déjà torturé par la culpabilité.
Car il s'agit bien d'un thriller psychologique que dépeint cette histoire. Les tourments d'une meurtrière qui, quoi qu'elle fasse, s'enfonce un peu plus dans l'enfer. Condamnée à perpétuité, elle n'a plus rien à perdre. Sa déchéance psychique n'est donc plus loin. Même quand une légère lueur s'infiltre dans son monde, elle s'éteint sitôt son comportement changé.

J'ai bien compris où voulais nous mener l'auteure mais je ne suis pas convaincue qu'il faille absolument passer par 900 pages pour y arriver. On nous embarque sciemment dans une redondance des faits concernant Marianne pour ressentir une empathie certaine pour cette femme alors qu'elle ne cesse de semer la mort sur sa route. Même enfermée, la roue tourne toujours mal pour elle. On dirait que l'auteure a pris un plaisir sadique dans les tortures infligées à Marianne car les descriptions sont brutales et si au début, je me suis mise à redouter que ces scènes recommencent (par égard pour Marianne et non pour moi), la répétition et l'absence d'espoir m'ont blasée.
Ce qui en soi est triste parce que personne ne devrait être insensible face à cela mais comprenez bien que entre les scènes de sexe toutes les 20 pages et la violence carcérale toutes les 5 pages, il ne reste plus beaucoup de place pour l'imagination et la stupeur.

Paradoxalement, je ne me suis jamais ennuyée durant ma lecture. Bien du contraire. En fait, j'attendais que les choses évoluent enfin et donc je tournais et tournais encore les pages, m'attachant un peu plus à Marianne. J'ai été touchée par elle et par son calvaire. La démarcation entre la culpabilité d'apprécier un personnage pareil et un soutien sans pareil pour ce qui lui arrive est mince. Voulu bien évidemment pour remettre notre jugement en question. Et c'est bien joué. Je reconnais qu'il ne s'agit certes pas d'un mauvais roman. Juste qu'il manque d'intérêt pour moi.
Quant bien même les 200 dernières pages prennent une tournure différente, cette partie du récit est malheureusement assez prévisible.
En revanche, cette fin !! OMG

En fait, tout le roman ne vaut le coup que pour cette fin.
Si comme moi, vous vous demandez au milieu du livre si il vaut la peine de le continuer. La réponse est clairement oui car vous êtes allé trop loin pour vous arrêter maintenant et ne pas connaître le dénouement. Attendez. Attendez les dernières pages et vous comprendrez. Je ne dis pas que ce fut plaisant à lire mais je ne regrette aucunement d'avoir poursuivi ce bout de chemin en compagnie de Marianne.
Lien : http://melimelobooks.blogspo..
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J'ai lu les premières pages avec étonnement, puis les suivantes en me demandant à quel moment la violence allait s'arrêter. J'avoue que tous ces coups, toutes ces scènes d'agression m'ont rapidement saturé, m'écoeurant pour certaines — j'ai sauté pas mal de passage — et me laissant un goût amer dans la gorge.

Bilan en quelques mots

Les mots pour : Style, sujet
Les mots contre : redondance, longueurs, violence.

Au final

Violent, long, redondant par moment... je suis très loin de l'adoration ! Sans compter le manque de crédibilité. Mais l'écriture, le style de K Giebel m'ont poussé à le terminer.

La chronique complète sur le blog
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Ouais bon, 1000 pages, c'est bien long pour une intrigue moyenne, des incohérences (à mon avis), comme un chef maton qui craque pendant une garde à vue par la police. Ambiance glauque et noire à souhait mais on a du mal à croire que cela se passe dans une prison française.

En effet, une seule détenue, même dangereuse, par cellule, ça n'existe que dans les romans...
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