Satan était un ange

François est avocat sur Lille… jamais il n'aurait pensé que sa vie puisse basculer de cette manière… il prend sa voiture et roule, s'éloigne, fuit…
Sur sa route il prend un autostoppeur, une jeune homme de 20 ans, Paul.
Alors qu'à la base tout les oppose, la destinée de ces deux hommes va les lier. Chacun d'eux fuit quelque chose… mais peut-être leur rencontre leur permettra t'elle de trouver autre chose?
Secrets, survie, violences, course effrénée… un roman qui percute.

Un roman bien noir comme a l'habitude d'en écrire Karine Giebel, qui en profite pour dénoncer des trafics de déchets toxiques et autres moeurs des trafiquants.
Elle a cette faculté de nous proposer une lecture des événements sous différents prismes. Certains personnages abominables peuvent presque paraître attachants.
J'ai été émue par les thématiques abordées, telles que la maladie, la condamnation médicale, et les ressources mobilisées par les individus pour survivre… mais aussi l'amitié et la confiance.
Un rythme saccadé, des images fortes, une route qui défile, jonchée de cadavres… et la mort au bout du chemin.

Mon avis : Après des mois (voire des années) dans ma PAL, j'ai enfin lu cette petite pépite. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant mais j'ai adoré ma lecture !
L'histoire : L'auteure nous plonge dans la fuite de François Davin, avocat, qui vient d'apprendre qu'il est atteint d'une tumeur incurable. Il va mourir. Il fuit, sillonne les routes de France au volant de sa BMW, sans direction. En chemin, il prend Paul en auto-stop à Lyon. Et chacun fuyant, l'un son avenir, l'autre son passé, ils roulent vers leur destinée. Plus les pages défilent, plus ils se lient d'amitié. François a besoin de Paul pour oublier sa mort sûre et prochaine, Paul a besoin de lui pour retrouver sa liberté. Mais il cache un passé très difficile à porter...
Les personnages : J'ai adoré les deux protagonistes de cette histoire. François que j'aurais certainement haï avant sa tumeur, est pourtant plein d'attentions pour son compagnon de route. Il réapprend les valeurs de la vie, simples, aux côtés de Paul. Et ce garçon d'à peine 19 ans, apprend aussi énormément de François. Finalement, c'est une relation un peu étrange et très forte qui va les unir. Chacun a besoin de l'autre, même s'ils ont des difficultés à l'admettre. J'ai aimé ce lien « père-fils » qui s'est créé au fil des pages, le contraste saisissant entre l'homme qui ne manque pas d'argent mais de temps et le jeune qui a la vie devant lui sans grande fortune dans les poches. Deux hommes qui se remettent en question et qui malgré les différences d'éducations, seront bien incapables de se séparer.
Ressenti général : Quand j'ai eu fini, j'ai été carrément surprise. Tout lecteur de Karine Giébel sait que ses histoires se finissent mal. Et la fin qu'elle a donnée à ce thriller renforce mon coup de coeur. J'ai tout aimé dans ce livre ! La plume est toujours incisive bien que saccadée, c'est prenant, c'est haletant, émouvant, touchant. L'auteure dénonce des horreurs, même si ça n'est pas la trame principale de ce roman. On se concentre sur des leçons de vie, sur ces vies brisées qui se sont croisées et qui ont permis aux protagonistes de changer.

J'ai lu en apnée, incapable de reprendre mon souffle tant les événements s'enchaînent, tant l'angoisse prend au ventre.

Un coup de coeur qui m'a totalement surprise ! Et incontestablement, devient l'un de mes préférés de l'auteure. Je vous le recommande grandement.

Choisir un Karine Giebel , c'est opter pour une valeur sûre !

J'ai beaucoup vu passer cet ouvrage sur booksagram ces derniers temps , il m'a directement tapé dans l'oeil !

François , avocat quadragénaire , vient d'apprendre qu'il est atteint d'une tumeur incurable , il prend la route à bord de sa luxueuse BMW , et récupère au passage un jeune auto-stoppeur Paul ….

Commence alors un road trip assez spécial vers le sud de la France …

Sombre sanguinaire encore une fois les différents protagonistes ne sont pas épargnés on ne fait pas dans la délicatesse on retrouve cette violence cette plume aiguisée & addictive!!!

Ce livre est encore loin d'être décevant !!!

Je suis sous le charme , complètement fidèle à Mme Giebel!

Récit extrêmement prenant & addictif !

Bref , je n'ai pas besoin de développer pour vous dire à quel point je suis encore pleinement satisfaite !!

Encore une merveille !

Un réel bonheur d'avoir découvert cette histoire de fugitifs mais surtout d'amitié c'est assez profond même émouvant , ces deux hommes tellement différents mais unis malgré tout….

ET cerise sur le gâteau , juste avant chaque chapitre , l'autrice nous cite des vers des fleurs du mal de Baudelaire comment vous dire….

Je suis amoureuse de la plume de Karine Giebel sa manière d'amener les éléments , ses descriptions , ses personnages profonds et réalistes et extrêmement bien construits , cette fluidité , ce style ce rythme qui s'accélère la mort omniprésente et pourtant la force qui anime les deux protagonistes qui se battent ensemble et ne se laissent pas abattre alors que ils vivent et ont vécus des choses abominables, des guerriers dans les bas fonds de l'humanité…

Ils côtoient le pire et sont au fond d'eux même profondément humains et touchants , une once d'espoir dans le pire , deux belles âmes aux mains sales !

Bref encore une réussite à la Giebel , un roman noir qui m'a tenu en haleine m'a profondément marqué même ému, je n'ai pas été déçue du voyage !!!!!!

Je ne peux que vous le recommander chaudement et bonus il date un peu donc on parle encore en francs 🙂

Belle nostalgie ! Une pépite !

Satan était un ange est mon dixième roman lu de Karine Giebel et encore une fois un succès !

Dans ce roman sous forme de road trip pour fuir la mort, on fait la connaissance de François, que rien ne peut sauver et de Paul, qui veut tout sauver. Ces deux hommes ne se connaissent pas et se rencontrent par le hasard de l'auto-stop. Deux hommes pas très bavards au début, suspicieux sur l'autre. Comme des animaux, ils s'apprivoisent doucement. La création de cette nouvelle relation sera parfois émouvante et parfois brutale. Mais on suits son évolution avec délice.

Karine Giebel est forte pour créer des personnages auquels on s'attache rapidement. Peu à peu, par envie ou par obligation, les deux compères vont se dévoiler, entre eux ou à nous en pensée. Plus on en apprend sur eux, plus leur relation est forte et moins on a envie d'arriver à la fin du livre et de les quitter. Une histoire douce et violente à la fois, comme on en a l'habitude avec l'auteure !

Pour ceux que le style saccadé ou la violence de Karine Giebel dérange, vous pouvez lire celui-ci qui ne comporte ni l'un ni l'autre à l'excès ! Mais quand même un peu sinon, ce ne serait pas elle 😉

Il me reste un roman dans ma PAL et deux nouvelles à me procurer et j'aurai lu l'intégrale de l'auteur. On peut dire que je suis fan ! Et vous ?
Lien : https://www.loeildeluciole.c..

Deux hommes dont les destins n'auraient jamais dû se croiser se retrouvent embarqués dans un road trip. Une fuite en avant avec, chacun à leur façon, la mort aux trousses.

L'idée de départ est excellente. Et pourtant, mystère, la sauce n'a pas pris et je suis restée à distance des personnages.

Ce n'est pas que le livre n'est pas bon, loin de là. Mais plutôt que je n'y ai pas retrouvé l'intensité de Purgatoire des innocents ou l'émotion ressentie à la lecture de sa nouvelle L'Escalier. Bref, j'ai sans doute été trop bien habituée par mes premières lectures où j'avais vraiment l'impression de me retrouver dans les baskets des personnages.

Donc, légère déception pour cette fois.

François Davin a décidé de fuir, fuir la terrible nouvelle annoncée par son médecin, fuir la déchéance sociale et physique qui l'attend, fuir le regard des autres, fuir parce qu'il ne sait pas quoi faire d'autre.
Paul, aussi fuit. Il fuit son passé, le cri silencieux de ses victimes, une hiérarchie qui ne le laisse pas prendre un nouveau départ.
Autour de Lyon, François prend Paul en stop. Une fuite en solitaire qui se transforme en cavale à deux. Pourtant, tout oppose ces deux hommes mais la peur et la mort qui rôde vont les rapprocher…

J'ai avalé Satan était un ange en trois jours, Karine Giebel nous propose encore un roman coup de poing où les héros sont des hommes blessés, sauvages, des hommes que l'on n'apprécierait pas avoir dans son entourage. Ce duo si improbable est au coeur de ce thriller, un thriller intense, sans temps mort. Dès le départ, l'auteure nous entraîne dans une fuite et cela sera le cas jusqu'à la fin, un roman road-trip sur les routes de France. Une fuite qui permettra aux personnages d'apprendre à se connaître, à se dévoiler, à se comprendre, de révéler des fêlures.

Si Satan était un ange a une intrigue un peu moins fouillée que les autres, sa véritable force est dans la psychologie de ses personnages et des sentiments qu'ils arrivent à engendrer chez les lecteurs. Des personnages qui ne peuvent pas être des héros car, habituellement, on ne pourrait s'attacher à eux mais Karine Giebel en fait des personnages si forts que l'on pourrait les suivre jusqu'au bout… François et Paul sont très loin d'être des hommes parfaits et ce road-trip va faire remonter à la surface leur passé, leurs regrets, leurs remords.
D'une page à l'autre, je changeais d'avis sur Paul et François, impuissante à regarder cette fuite en avant, craignant de voir arriver une fin terrible. J'ai trouvé très intéressant un aspect de l'intrigue, il ne faut pas hésiter à relire le prologue car il prend tout son sens à la fin du livre. Encore une histoire marquante de Karine Giebel, auteure que j'ai vraiment beaucoup de plaisir à lire et dont les romans ne m'ont jamais déçu jusqu'à aujourd'hui.
Lien : http://revoir1printemps.cana..

L'un court après le temps,
L'autre fuit le temps d'avant,
Le temps est compté pour l'un,
L'autre veut gagner du temps.
Leur course est infernale.
Et mes yeux halètent.
Karine Giebel parsème la terreur et le suspense. On aurait beau imaginer l'issue, on se met le doigt dans l'oeil, ou le pistolet sur la tempe.

Sa plume tue, sans vergogne. Pas de quartier ni de pitié pour les dommages collatéraux. Ils n'avaient qu'à pas être là, à traîner dans les pages.
Satan était un ange. Karine Giebel aussi. Démoniaque elle est, démoniaque elle reste !

L'histoire d'une rencontre improbable entre deux hommes qui n'ont rien en commun. Un road trip, une fuite en avant, chacun fuyant son destin.
Une lutte contre la maladie, contre le passé, les souvenirs, une fin inéluctable...
Mais c'est surtout l'histoire d'une amitié, touchante, bouleversante, qui les changera à jamais.
Les personnages sont attachants malgré leurs travers et on ne peut s'empêcher de vouloir qu'ils s'en sortent.
Comme toujours l'auteur est habile pour nous faire passer par tout un tas d'émotions. Elle m'a entrainée dans ce voyage que j'ai fait presque d'une traite.
Je me suis régalée ! J'ai adoré !

Pas son meilleur livre, mais l'histoire se lit bien et est bien rythmée. Encore une fois est-ce parce que je commence a être habitué à sa manière d'écrire, je n'ai pas été surprise à la fin. Ce n'est pas pour cela que je n'en ai pas apprécié la lecture. Au contraire j'ai passé un bon moment. On finit par s'attacher à ces deux êtres perdus qui courent après quelque chose mais quoi??
Nous suivons la rencontre de deux hommes qui vont voir leur destin bouleversé par cette dernière.

François Davin, est un avocat d'affaires renommé, hissé en haut de l'échelle sociale, un mari comblé par la magnifique Florence et un compte en banque bien garni.
Mais depuis l'annonce de la terrible nouvelle, François est en fuite devant un ennemi redoutable qui l'atteindra où qu'il aille.
François a une tumeur au cerveau inopérable et à seulement 48 ans, il va bientôt mourir...
Alors, François fait le choix d'une vie courte et intense à une longue agonie à l'hôpital, qui ne ferait que reculer l'inexorable fin de son existence.

Le destin place sur sa route Paulo, un jeune paumé imprévisible et plein de ressources.
Alors pour ne plus entendre le décompte lugubre vers cette mort annoncée, le tic-tac incessant qui fait voler sa vie en éclats, les nausées de plus en plus rapprochées qui lui rappellent l'échéance imminente, François accepte de partager sa voiture le temps d'un trajet.

Dans la même voiture, 2 hommes que tout oppose fuient ensemble des destins différents. Ils décident de descendre ensemble vers le sud, sans trop savoir ce qu'ils feraient ensuite.
Paulo embarque François bien malgré lui dans sa fuite, pourchassé par des mafieux à la recherche de la drogue que Paulo a volée.
L'aventure tourne au road-trip mouvementé mais voit naître entre les 2 hommes un lien très fort car contre toute attente, les 2 protagonistes vont s'entraider mutuellement à l'instar d'un père et d'un fils.

J'ai été littéralement scotchée par le rythme infernal de ce roman qui ne laisse aucun temps mort. Encore une fois Karine Giebel a réussi à me surprendre en me faisant vivre ce compte à rebours infernal.
Les personnages sont particulièrement attachants, ce qui permet de leur pardonner leurs écarts de conduite que ne cautionne pas la morale.
Même si le destin de François est la chronique d'une mort annoncée depuis le début, j'ai trouvé la fin très émouvante.