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sur 3625 notes
J'ai vu énormément de billets sur « Glen Affric » passer… Et je me suis dit qu'il faudrait quand même jeter un coup d'oeil sur cette auteure et essayer. C'est donc par ce roman que j'ai tenté.

Première rencontre donc avec la plume de l'auteure et c'est un gros coup de coeur !

L'auteure m'a embarqué dès la première page tournée, et ce, jusqu'à la fin de ce gros pavé de 800 pages.

C'est un roman qui déchire le coeur en mille morceaux et qui continue d'être piétiné. C'est dur, c'est sombre et c'est fort. Mais de l'autre côté, ce n'est pas totalement noir. Il y a aussi de la lumière de temps en temps, qui réchauffe un peu le coeur.
Karine Giebel est dans le noir, mais pas trop non plus. Elle sait adapter le bon dosage pour faire tenir le lecteur sans le perdre.
Plusieurs fois, je me suis surprise à voir flou en lisant quelques passages, avec mes yeux embués.

Tama… Un personnage pour lequel je me suis énormément accroché. Comme si j'étais à ses côtés dans son quotidien. Collée à elle, a vouloir la prendre dans mes bras pour la bercer et lui dire que ça va aller… lui dire qu'elle est aimée par celles et ceux qui la lise…

« Tama a l'impression d'être un chien qu'on a laissé à la niche. Un chien à qui on aurait arraché les crocs. »

Pour Tama, on passe d'un paragraphe à la première personne du singulier pour sauter au paragraphe suivant à la troisième personne. Cela a été premièrement déstabilisant, mais c'est une très bonne technique pour prendre la place de la protagoniste pour ensuite passer à un plan plus large et voir les scènes avec plus de recul.

Pour résumer, je ne pensais pas que j'allais aimer ce genre de lecture et que j'allais être refroidi par le nombre de pages. Cela a été tout le contraire. Je ne vais pas m'arrêter là et poursuivre ma découverte de cette auteure.
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C'est stupéfiant comme j'ai lu ce gros pavé jusqu'au bout et en peu de temps ...alors que je l'ai trouvé mauvais ! Reconnaissons donc à Karine Giebel d'être assez douée pour nous tenir en otages sinon en haleine. Si le tout début (mais vraiment le tout tout début...) m'a intéressée, les choses se sont gâtées au fur et à mesure des tortures infligées à la pauvre héroïne et aux litres d'hémoglobine versés. La succession des sévices, meurtres, viols ,tortures en tout genre m'a laissée nauséeuse et j'ai trouvé racoleuse et même dégoûtante, cette volonté de décrire avec complaisance des horreurs sous couvert de les dénoncer. Car, c'est bien cette mission qu'avance Karine Giebel dans les dernières pages de son roman. Si l'intention est très louable ( dénoncer l'esclavage des enfants), elle tombe à plat tant son style l'est aussi. Phrases dignes du pire d'un roman Harlequin, poncifs, et tutti quanti.. pour la littérature, on repassera !
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Vulnerant Omnes, Ultima Necat - Toutes blessent, la dernière tue !

A chaque fois que je veux commencer à lire un de ses livres, je dois vous avouer que j'ai une petite appréhension. Oui, mes amis, je l'avoue, a chaque fois j'ai peur d'être déçu, de tomber sur un livre qui sera moins intéressant, moins bien construit que le précédent. Et souvent - mea culpa - je reporte ma lecture à plus tard.

Mais là, maintenant que je me suis lancé, je ne peux que vous dire mon enthousiasme pendant la lecture de ce livre... je n'ai pas pu m'arrêter de lire, plus j'avançais dans la lecture et plus je voulais continuer malgré que ce livre est un joli pavé ! Je dois également vous avouer mon bouleversement à la suite de cette lecture ...

Tout au long du livre, j'ai ressenti la même empathie et la même rage que celle que j'avais pu ressentir à la lecture de Purgatoire des innocents. Pourtant les sujets traités sont très différents mais pas la noirceur humaine qui y est décrite. Tout ce que décrit Karine Giébel vous prend aux tripes et ne vous lâche pas jusqu'à la dernière page, et même après avoir refermé le livre, celui-ci vous laisse des traces. En tout cas, moi, il m'en a laissé !

Au final, je dirais que comme d'habitude, Karine Giébel a encore réussi à nous offrir un thriller psychologique de grande facture ! Je vous promets Madame Giébel que la prochaine fois, je ne me poserai plus de question avant de me jeter sur un de vos livres.

Un tout grand merci à vous de me surprendre à chaque fois !
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Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, article 4 :

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Nous suivons deux histoires en parallèle : celle de Gabriel et celle de Tama. le premier découvre, dans son écurie, une jeune femme grièvement blessée et amnésique. La seconde est une enfant de huit ans, marocaine, qui est esclave dans une famille franco-marocaine.


Mon avis

C'est une tuerie ! Je suis admirative devant le talent de Karine Giebel.

J'ai commencé à lire ce livre jeudi soir et je l'ai terminé vendredi soir. Pendant quarante-huit heures, mon quotidien a tourné autour de ma lecture. Dès que j'avais quelques minutes, je reprenais ce thriller magistral. J'ai eu des nuits courtes, car je ne pouvais pas le lâcher. Et pourtant, à certains moments, il m'a fallu reprendre mon souffle, tant ce que vit la jeune Tama est insoutenable.

La construction est originale. Au départ, cela m'a surprise, car l'histoire de Tama est racontée, parfois, à la première personne du singulier, et parfois, à la troisième personne du singulier. Nous finissons par en comprendre la raison, mais, cela nous fait remuer les méninges.

Le thème est très fort et très dur. Ce que vit cette enfant au quotidien est atroce. Karine Giebel ne nous épargne aucun détail, l'escalade de violence est incroyable et notre conscience est malmenée. Dans nos petites chaumières, imaginer que de telles horreurs se produisent, pas très loin de nous, remue.

La force de Karine Giebel est aussi dans ce que les personnages nous inspirent. J'ai développé des sentiments pour certains qui ne sont pas des enfants de choeur. J'ai éprouvé de la haine pour d'autres.

Les switchs sont ahurissants. À certains moments, je me suis crue très maligne. J'ai pensé que l'auteure était très forte, car elle ne laissait rien entrevoir. Cependant, à force de me triturer le cerveau, j'avais compris certaines choses. C'est cela quand on lit beaucoup de thrillers … et patati et patata. Eh ! Valmyvoyou, redescends sur terre ! Madame Giebel est beaucoup plus forte que toi ! 😂 Tu t'es trompée sur toute la ligne ! Eh oui ! J'étais complètement à côté de la plaque !

La suite sur mon blog

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Challenge plumes féminines 2023 – n°33

2ème essai pour cette auteure plébiscitée grâce à un nouveau audiobook. Je connais le titre de nom, ayant vu passer des critiques plusieurs fois mais je n'ai jamais lu son résumé. J'espère l'apprécier plus que le précédent.

Le début est étrange et difficile à écouter, surtout concernant Tama, jeune marocaine de 9 ans enlevée à sa famille sous de bons prétextes en apparence. En fait, elle deviendra l'esclave d'une riche famille française. L'auteure aborde un sujet dur qui, j'espère, n'existe plus (mais j'en doute). Tama, dont ce n'est pas le vrai prénom, doit faire le boulot d'une femme de ménage et d'une cuisinière, tout en ayant qu'un cagibi pour dormir et en subissant des brimades (voire bien pires) quand ça ne va pas. Certains passages sont très durs à entendre, j'ai failli abandonner très rapidement mais je me suis prise de pitié pour Tama et à espérer que sa situation change. L'auteure alterne le récit de Tama avec celui de Gabriel dont on ne sait pas grand-chose à part qu'il semble être tueur à gages. Par contre, quel est le lien avec Tama ? Malgré toute ma bonne volonté, j'ai vraiment du mal avec les scènes les plus violentes de ce roman. Je ne comprends même pas le déluge d'éloges et de coups de coeur pour un sujet pareil et la violence gratuite que subit Tama. À croire que beaucoup de lecteurs sont maso dans leurs têtes, quoique vu le succès de Cinquante nuances de Grey… Je préfère encore voir un bon documentaire sur ce sujet où des solutions vont être mises en place, plutôt qu'un roman de cet acabit. du coup, je ne sais même pas si après celui-là j'en lirais d'autres de cette auteure. Il faudra que je fasse plus attention aux sujets abordés. Je dois être un peu maso moi-aussi car le calme étant revenu pour Tama, j'ai continué ma lecture. Mais arrivé à la moitié et après deux scènes de violences consécutives à la bêtise masculine et machiste, je l'abandonne définitivement. J'aurais aimé savoir qui était Gabriel et sa jeune inconnue mais je n'ai plus le courage de continuer une lecture pareille.

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été la bonne découverte escomptée, tout le contraire plutôt. Je ne suis pas particulièrement fan des scènes de violence à répétition et encore moins à l'égard des femmes. Malgré toute ma patience, je l'ai abandonné à la moitié, soit 9h d'écoute sur 17h. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, les sujets abordés par cette auteure (esclavage, violences faites aux femmes et aux enfants) sont trop durs et réels pour que je les accepte très longtemps. Je lis pour m'évader du quotidien et de la violence des informations, pas pour le retrouver dans mes lectures.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Quelqu'un m'a demandé si ce Giébel était aussi dur que les autres... Les premières pages blessent, les suivantes tuent ! Une histoire qu'on se prend en pleine figure, sur l'esclavage moderne. Tama est un personnage bouleversant, on ne peut que s'émouvoir de tout ce qu'elle subit et de son courage aussi, car elle ne perd jamais l'espoir d'obtenir un jour une vie meilleure. C'est peut-être ça le pire, d'ailleurs. Gabriel est différent, attachant mais aussi un peu effrayant de part sa dureté.

Les mots sont durs, l'autrice ne fait pas dans la demi-mesure, ce qui fait que ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. C'est violent, sordide, trop même par moments pour moi et j'ai eu besoin de faire des pauses. Ames sensibles s'abstenir, clairement. Un roman qui marque et dont on ressort la boule au ventre. J'ai beaucoup aimé, et en même temps, j'en ressors complètement lessivée ! J'ai besoin d'une lecture légère à présent !
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Encore une toute petite chronique, un avis, plutôt, pour ce livre lu en deux soirées, même s'il fait plus de 700 pages, on ne s'en rend pas compte. C'est là où je me rends compte du talent de Karine Giebel pour raconter des histoires, prenantes, prenant à la gorge, aussi, et qu'on ne peut oublier. C'est également à la fin du roman que je me suis dit : "En fait, c'est quoi un thriller?"... je croyais que c'était "polar sanglant". Hé bien non, c'est plutôt "suspense et manipulations psychologiques". Mais dans les deux cas il s'agit de peur.
C'est donc pour ça que ce livre est défini comme thriller, parce qu'il parle de l'esclavage "moderne". En Asie comme en Afrique, et dans ce cas au Maghreb, des enfants de 7ou 8 ans sont emmenés par une cousine "riche", vivant en Europe, qui promet aux parents que l'enfant aura une meilleure chance de s'en sortir dans la vie, qu'en restant là avec sa famille. Parfois, l'enfant est amené dans la capitale du pays, dans une riche famille, très souvent en Europe, ici en France. Des petites filles de huit ans sont quasiment enlevées sous les yeux de leurs parents qui croient bien faire. Des petites filles qui, dès la descente de l'avion, vont connaitre ce qui les attend : travailler dans une famille et tout y faire : ménage, lessive, repassage, rangement, préparation du repas, service à table, vaisselle, et responsabilité des bébés. Elles sont enfermées et ne sortent absolument jamais, parce qu'elles sont "sans papiers". Elles dorment à terre, sur un carton, dans un garage, pour Tama, une buanderie, et très peu d'heures. Elles sont constamment punies, sans manger plusieurs jours. Elles sont battues, torturées selon le bon plaisir de la famille. Elles sont sous telle domination qu'elles n'ont plus de vie propre. Parfois, elles sont "prêtées" à d'autres familles. C'est un fait, ces esclaves, il y en a des dizaines de milliers. Très rarement, elles arrivent à s'enfuir. Pour Tama, c'est le cousin de la famille où elle est qui l'emmènera et l'enfermera aussi. C'est un roman haletant, bouleversant, où l'on est atterré de lire les horreurs qu'on fait subir à Tama et à ces autres esclaves. On est paniqués. Q'elle s'en sorte, Qu'elle s'en sorte !! Je n'ai eu aucun moment de répit tant le ton est juste et prenant, touchant. Et ce livre est aussi un cri d'alarme, pour dénoncer ces esclavagistes qu'on ne soupçonnerait jamais. Un livre important à lire. Qui emporte tout sur son passage. Violent mais nécessaire.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Terriblement efficace !

Un livre coup de poing, qui en effet déborde de violence ; de bons sentiments il n'y en a presque pas. Impossible de développer sur l'intrigue, ou sur les personnages, au risque d'en dévoiler trop et de gâcher le suspense, puissant ici.

Il y a bien un moment où je me suis dit : « encore, elle en fait un peu trop là, inutile d'en rajouter ». Et puis je me suis rappelée qu'à entendre les « grands » faits divers bien sordides, on en concluait bien souvent que la vérité dépasse la fiction. Alors pourquoi pas, après tout ? Surtout que tout reste cohérent.

Terriblement efficace pour faire réfléchir à quelques faits de société, même si ce n'est pas son but premier, ici l'esclavage moderne et la violence dans les relations familiales et conjugales. Karine Giebel prend la peine de situer son intrigue dans un contexte bien réaliste. Un bémol cependant, une histoire annexe, qui à mon sens est en trop, même si elle ajoute à l'atmosphère poisse, qui participe du sentiment d'angoisse qui nous envahit.

Terriblement efficace pour nous tenir en haleine, avec une construction narrative assez originale, bien qu'un peu déroutante de prime abord : plusieurs histoires se côtoient avant de se rejoindre, on passe d'un point de vue interne, avec plusieurs narrateurs, à un point de vue externe, voire à un point de vue omniscient. le temps de la narration varie d'ailleurs, alternant présent et passé. Et aucune fausse note selon moi concernant les descriptions et les dialogues.

Malgré les quelques points moins positifs, je laisse toutes ses étoiles à ce livre que je n'ai pas beaucoup lâché, même en cette période de fêtes, avant de l'avoir fini. J'avais lu "De force", de Karine Giebel, que j'avais peu aimé ; celui-ci m'a beaucoup plus convaincue.

Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Belfond d'y participer.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Salut les Babelionautes
J'ai reçus aujourd'hui ce Thriller de Karine Giebel que l'on m'a offert lors d'une Masse Critique privée, je l'ai ouvert en sortant de la poste et ne l'ai refermé qu'après avoir lu le mot fin a la 785 pages (c'est l'édition poche donc forcément plus de pages).
Et bien j'en suis sortis autant abasourdis qu'émerveillé par l'intrigue et le choix du sujet qui est l'esclavage moderne, comme si il pouvait s'appeler ainsi.
On en parle très peu dans les média mais quelques affaires éclatent de temps en temps, souvent impliquant des Ambassades ou de riches étrangers.
Mais Karine Giebel elle, nous parle a travers ce récit romancé, de la banalité avec laquelle il est apparemment facile de tenir quelqu'un en esclavage au XXI siècle.
Je ne vais pas dévoiler le suspense, mais sachez que vous allez suivre deux personnages qui vont finir par se percuter au deuxième tiers du livre.
D'ailleurs le dernier tiers est insoutenable par les questions que l'on se pose au fil du récit et qui ne trouveront leur réponse que dans les derniers paragraphes.
J'ai été surpris par ce Polar et je vais voir si peux trouver d'autres titres de cet Auteure Française (Cocorico!!!!!) car elle a un réel talent.
Merci à Babelio et aux éditions Belfond Pocket pour me l'avoir fait découvrir.
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« Vulnerant omnes, ultima necat. At eae quas ad vos consumsi me delectaverunt : Toutes blessent, la dernière tue. Mais j'ai aimé celles passées auprès de vous. »
Karine Giebel met le latin en exergue de son dernier roman mais confirme surtout son titre officieux de « reine du polar ».
Je dois avouer d'abord que je n'avais jamais lu cette auteure et je reconnais que j'ai été vraiment subjugué par cette découverte permise par Masse Critique de Babelio et les éditions Belfond que je remercie.
Un peu impressionné par la taille du livre, j'ai constaté que les pages tournaient vite jusqu'à ne plus pouvoir lâcher le livre ! Karine Giebel manie superbement le suspense, les retournements de situation, les rebondissements inattendus, laisse entrevoir une solution évidente puis change complètement l'issue envisagée. Bref, elle m'a tenu en haleine et je me suis régalé malgré tant de souffrances insupportables…
De plus, au travers de la terrible histoire de Tama, petite Marocaine confiée à l'âge de 8 ans, à Mejda qui lui offre une poupée, « Un moment inoubliable, l'un des plus beaux jours de ma vie. », c'est l'esclavage des enfants dans notre Europe dite évoluée qui est dénoncé tout au long du livre.
Dès l'arrivée en France, cette Mejda est soudain beaucoup moins gentille car elle vend Tama à Thierry et Sefana Charandon pour qu'elle soit leur domestique : « Finalement, j'étais la mère de tout le monde. Je n'étais plus personne. » Tama n'est même pas son vrai prénom. Elle doit travailler et se taire !
Parallèlement à cette vie dans un honorable logis parisien, l'auteur nous emmène près de Florac, dans les Cévennes, où Gabriel recueille une inconnue. La mort rôde, compagne toujours menaçante pour un homme qui n'arrive pas à évacuer un terrible drame familial.
Rapidement, la vie de Tama sombre dans l'horreur avec coups, tortures et ces scènes reviennent assez régulièrement me faisant poser la question de la récupération physique après de tels sévices qui vont au-delà du supportable.
Tama est magnifique d'abnégation, de volonté, de résistance. Seule, elle apprend à lire en récupérant les vieux livres des enfants du couple : « Ils rechignent à aller à l'école, alors qu'elle rêve d'apprendre. »
Quant à Gabriel, il n'arrive pas à sortir d'une spirale infernale : « Gabriel contemplait ses mains, chauffées à blanc, ses mains capables de tout. Capables de bâtir, de défendre, de caresser. D'échiner, de détruire. D'offrir ou de reprendre. Ses mains, capables de tuer. »
Difficile d'en dire plus sans nuire à la lecture mais il faut simplement citer encore Izrir et Tayri qui jouent un rôle décisif dans ce roman.
Si ce livre permettait de prendre conscience de ce que subissent, à huis clos, ces enfants originaires d'Afrique ou d'Asie et d'agir pour que cela cesse enfin, son but serait atteint.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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