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sur 3624 notes
Quel roman et quelle histoire terribles. Nous y découvrons des êtres blessés, meurtris par la vie, par les injustices et par les rêves brisés. Nous y côtoyons l'esclavagisme moderne et la violence, une violence cruelle et gratuite, une violence choquante. Nous y suivons Tama, cette petite fille qui grandit, arrachée à son pays et à sa famille pour être esclave. Oui, vous avez bien lu : esclave. Même à notre époque, cela existe toujours... sa vie ne cessera plus d'être un combat à partir de son arrivée en France, un combat pour survivre malgré les mauvais traitements et la peur. Cette petite fille vit des choses absolument terribles (il y a des scènes difficiles), régulièrement affamée et battue.
En parallèle, nous suivons aussi un peu Gabriel, un homme ayant souffert et assoiffé de vengeance. Un homme froid et retiré de la société, n'ayant plus aucun goût à la vie.
Leur deux parcours nous montre toute la noirceur des hommes, et je vous avouerai avoir perdu un peu foi en l'humanité à cette lecture.
Trop d'ondes négatives ? Non, il y a tout de même des choses magnifiques, telles que l'amitié, la solidarité, et surtout un amour profond et sincère.
J'ai apprécié la narration, alternant entre le passé et le présent, mais aussi entre l'histoire de Tama et celle de Gabriel (bien que cette dernière soit beaucoup plus courte).
J'ai lu ce roman d'une traite, tant il est difficile de le lâcher, et me suis profondément attachée aux personnages, à Tama, cette guerrière incroyable, ayant vécu tellement de choses mais ayant une force mentale hors du commun. Il m'en est donc que plus difficile de tourner la dernière page...
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Un thriller sur l'esclavage moderne absolument terrifiant. Je ne sors pas indemne de cette lecture, un pavé qui se déroule sans que l'on puisse le lâcher tant les destins qui se croisent hantent nos consciences, nous happent. Karine Giebel écrit la violence, la torture, les humiliations, les brimades, l'injustice, les souffrances, la servitude, l'esclavage, la peur, les peines et le mensonge avec beaucoup de talent ; c'est insoutenable.
Insoutenable de réaliser qu'acheter une enfant de huit ans au Maroc, de nos jours, puis la vendre ou la louer, sans scrupules, à une famille, c'est tout à fait possible. La famille l'asservit, la cache, la maltraite, l'insulte au quotidien, la privé la plupart du temps de nourriture, lui inflige des sévices d'une violence inouïe, lui refuse tout accès à l'enseignement, à la culture, au monde, lui offre comme seule couche un bout de couverture, comme seul espace une loggia ou un placard. Comment est-ce possible ?
Rage, colère, honte devant cet effroyable constat. Empathie, tristesse pour ces jeunes filles...
Merci Babelio, merci les éditions Pocket, merci Karine Giebel pour cette lecture. Une histoire de lâches, d'assassins et de Belles au bois dormant que je ne peux que vivement conseiller.
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Véritable coup de massue, ce thriller est une réussite totale, malgré une violence accrue, on ne peut qu'adhérer au sujet que Karine Giebel met en lumière, L'esclavage moderne.

L'écriture est à la hauteur du sujet, violente, crue, sans tabous mais avec son style inimitable, un style qui capte l'attention jusqu'au point de nous faire avaler les 750 pages de ce roman sans s'en rendre compte.

Les personnages sont simplement extraordinaires, à différents niveaux car si certains sont dépeints de manière à nous faire comprendre les blessures physiques et morales d'une personne réduite à l'état d'esclave, battue et traité comme un chien voire pire, d'autres sont détaillés tels le diable en personne, d'une cruauté sans nom, ayant toujours plus d'imagination pour rabaisser plus bas que terre leurs souffres douleurs. L'auteure ne fait pas de quartier, pas de distinction, chacun des personnages est aussi travaillé et détaillé avec la même conviction de dénoncer le pire.

Le sujet est bien l'esclavage moderne, en plus, cela commence avec une petite fille marocaine de 9 ans vendue par son père à une marchande d'esclaves qui va rapporter la petite fille en France et la présenter à des familles sans scrupules.
Le fait est que l'eslavage traité ici va entraîner des dommages collatéraux atroces comme les violences conjugales, le viol, la pédophilie, le harcèlement moral et sexuel. Heureusement il y a aussi du positif comme l'espoir, l'amour, la compassion, l'entraide, entre autres.
Heureusement pour le lecteur, il y a aussi quelques éclaircies, des gens gentils de nature.

La trame de l'histoire se déroule en deux lignes de conduite, d'un côté nous sommes avec une petite esclave et son parcours semé d'embûches et de violences, parallèlement une jeune femme amnésique se retrouvant chez un tueur au grand coeur. La deuxième trame équilibre un peu cette violence que nous mangeons littéralement à côté et rend certainement le tout plus digeste.

Nous sommes en présence d'un thriller, c'est indéniable, mais on peut y greffer d'autres genres, notamment le "Drame" ou la "Psychologie".

"Toutes blessent, la dernière tue" nous embarque en enfer, et je ne dirais pas âmes sensibles s'abstenir mais plutôt "âmes sensibles, lisez le et accrochez vous" car c'est une lecture utile, Karine Giebel a écrit ce roman en enquêtant auprès de L'OICEM (organisation internationale contre l'esclavage moderne), elle nous l'explique dans le roman et donne notamment les coordonnées de cette association que je vais vous retransmettre ici en guise de conclusion, je la remercie sincèrement d'avoir écrit ce livre.

OICEM : 72 rue de la république, 13002 Marseille
Tél : +33 (0)4 91 54 90 68
Site web : www.oicem.org

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Cette lecture frôle le chef d'oeuvre.
Giebel dicte sans merci la destinée d'une cendrillon des temps modernes...
Et il faut s'accrocher je garantis quelques sueurs froides.
Itinéraire cruel d'une petite souillon contemporaine... C'est Cosette chez les Thénardier!!!
Je crois qu'il est inutile d'en rajouter plus, cela perdrait votre curiosité de lecteur juste un conseil: LISEZ LE.

C'est une lecture COUP DE POING !!!!
Du Grand GIEBEL!!!!
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Les romans de Karine Giebel n'ont rien de reposant. de cette femme à l'apparence douce émanent des histoires sordides montrant la noirceur de l'âme humaine.
Tama n'est qu'une enfant quand elle arrachée à sa famille et à son village et mise à la totale disposition d'une famille, plus Thénardier que les Thénardier. Tama est ainsi réduite en esclavage, battue, mal nourrie, privée des soins les plus élémentaires, à la merci de la concupiscence du maître de maison. Les Charandon sont des Monstres, et le resteront. Mais s'il n'y avait qu'eux….
Parallèlement, nous suivons Gabriel, un type étrange, violent, meurtrier gardant prisonnière une femme blessée, à la mémoire défaillante. Alors forcément, le lecteur trouve d'abord bizarre cette narration. Mais c'est méconnaitre le talent de Karine Giebel. Parce que forcément ces deux histoires vont finir par se rapprocher, de plus en plus, non pas pour ne faire qu'une mais pour se frotter l'une à l'autre et laisser parfois le lecteur dans un état de flottement de plus en plus prenant.
Karine Giebel s'attache ici à dénoncer l'esclavage des temps modernes, celui des beaux quartiers, celui des puissants, de ces gens aux multiples visages convaincus de leurs ‶oeuvres sociales‶.
Karine Giebel ne prend pas de gants ; elle dit les choses, abruptement. Sans doute force-t-elle un peu le trait. Mais devant l'insoutenable, avait-elle vraiment le choix.
Pour davantage promener le lecteur, elle multiplie les modes de narration, dans un même paragraphe.
Il est clair qu'on ne s'ennuie pas tout au long de ces presque 800 pages, avec ces personnages si différents. Il y en a bien quelques-uns auxquels on voudrait s'attacher, d'autres à qui donner encore une chance de se bonifier. On voudrait tellement une fin heureuse à cette terrible histoire.
Cette lecture m'a littéralement happée, terrifiée et mise KO.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Il y a aujourd'hui en France trois têtes d'affiche du polar... ce sont à mes yeux les trois meilleurs : Karine Giebel, Mattias Köping et Ghislain Gilberti.
J'ai déjà eu l'occasion, à travers la présentation de leurs oeuvres, de parler des deux messieurs.
C'est donc la première fois que je vais dire quelques mots de leur consoeur.
Mais d'abord je voudrais ouvrir une petite parenthèse sur ce qui, outre le talent, lie ces trois surdoués.
Il y a en effet dans leurs univers ce que j'appellerais "la parenté du désespoir", "l'appel du noir et de l'abîme".
Chez Giebel, Köping et Gilberti, le monde est livré au mal, l'amour n'y trouve une place que dans la mort.
Pour survivre dans cet enfer qu'est la vie, il y a la violence, l'alcool, la drogue... la musique et surtout les livres.
Vérifiez... ce sont des constantes.
Parenthèse refermée.
-Toutes blessent, la dernière tue- aborde le thème de la traite humaine à travers une forme d'esclavage sournoise : l'esclavage domestique. Celui de ces gamines achetées dans des pays pauvres pour une bouchée de pain, que l'on déracine pour les séquestrer et les contraindre aux travaux forcés, avec comme contrepartie le mépris, l'humiliation, les coups... l'ignorance (analphabétisme) et la peur (je devrais dire les peurs).
Tama est cette petite esclave d'aujourd'hui, achetée au Maroc à huit ans pour quelques euros... qui va franchir "la porte maudite", sans savoir qu'elle vous conduit en Enfer.
Cet Enfer, l'auteure nous le raconte avec une surenchère dans la violence, le sadisme, l'horreur, que j'ai trouvé insupportable. Mais le talent narratif de Giebel et sa plume vous poussent à vouloir connaître le dénouement... oubliant ce qu'il y avait écrit au-dessus de la porte de l'Enfer.
A ce réquisitoire "impitoyable" contre l'esclavage domestique, viennent se greffer une grande et belle histoire d'amour, et une intrigue spécifiquement polar. le tout magistralement pensé, construit, articulé, écrit.
Le danger, lorsque l'on côtoie en permanence l'extrême, c'est de basculer dans la vacuité du non crédible.
Au lecteur de se faire son idée.
La mienne, bien qu'ayant aimé ce roman de oufs, ce pavé de 800 pages, qui se lit avec une fluidité remarquable... c'est que Tama, exutoire de la violence sous toutes ses formes, aurait dû, victime d'un des plus grands jeux de massacre littéraire auquel il m'ait été donné d'assister, mourir d'une overdose de coups de poing, de coups de pied, de multiples sévices et tortures (brûlures, fractures, traumas crâniens), dénutrition, et j'en passe... Tama n'aurait pas pu survivre au-delà de la 100ème page...
Le talent de Giebel, c'est de nous obliger à penser que... peut-être.
En conclusion, c'est violentissimement noir, à peine croyable, mais il y a du souffle, du talent... c'est brillant et addictif.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui me propose souvent des opérations « Masse Critique Privilégiée » ainsi que les éditions Belfond pour l'envoi de Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel.
Ce thriller évoque l'esclavage moderne et nous rappelle que la servitude domestique existe partout, même près de nous en France et que cela touche surtout des fillettes, des jeunes filles et des femmes principalement originaires d'Afrique ou d'Asie ; ainsi, de véritables drames humains se déroulent dans le secret du monde diplomatique et dans les beaux quartiers, mais aussi dans les zones pavillonnaires et les cités défavorisées. C'est ce dernier milieu que l'auteure a choisi comme décor de son nouveau roman.

D'abord, j'ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture, quelque peu agacée par les longueurs de la première moitié de ce livre de 735 pages…
Je comprends qu'il fallait nous faire prendre conscience de la situation de ces fillettes arrachées à leurs familles en difficultés, emmenées du Maroc en France avec de faux papiers, dépossédées de leur identité, vendues à des familles qui vont les traiter en esclaves, les faire dormir dans des buanderies ou des loggias, à même le sol, les humilier, les asservir dans la terreur avec des punitions, des châtiments corporels, le manque de soin et de nourriture et les maintenir dans la clandestinité et l'analphabétisme… Mais cela rend la lecture laborieuse avec une impression qu'il ne se passe rien de nouveau dans une succession de tâches ménagères, de brimades et de tortures dont, comme l'héroïne, on finit par penser que l'on n'en sortira jamais dans une montée en puissance de l'horreur…

Puis j'ai accepté le rythme de la narration à la troisième personne qui partage les points de vue de trois personnages : Tama, l'esclave, Gabriel le tueur et Izri le caïd… Ce rythme est rompu par des passages où les JE des protagonistes s'imposent à nous dans une prise de parole plus intime, dans des monologues en miroir.
Quand, enfin, les évènements se précipitent, le talent de l'auteure se fait jour car les pistes se brouillent, ce qu'on croyait acquis vole en éclat et la réalité n'est plus celle qu'on avait pu imaginer… le dénouement est assez bluffant et mérite que l'on persévère dans la lecture…
J'ai apprécié le travail d'onomastique entre les prénoms oubliés, refoulés et les nouveaux surnoms donnés aux esclaves, le personnage ambigu de Gabriel, véritable archange vengeur ; la thématique de l'amnésie permet la résilience, le regard neuf, le mystère…

En conclusion : un long moment de lecture… Un ressenti assombri par une trop longue mise en mots…
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Deux récits parallèles.
Dans le premier, c'est l'histoire de Tama. Petite fille marocaine, emmenée en France contre quelques euros pour servir d'esclave domestique; un souffre-douleur qui dort par terre, se tait sous les coups et tente de survivre à l'enfer.
En parallèle, quelque part dans les Cévennes, dans un hameau isolé de tout et de tous, une jeune femme blessée, amnésique, débarque chez Gabriel. Gabriel est un ermite, ne sortant de son repaire que pour tuer, méthodiquement, sans remord.

En ouvrant un roman de Karine Giebel, on sait qu'on va plonger en apnée et que les pages vont s'enfiler. Ce roman ne déroge pas à la règle. Il ne m'a d'ailleurs fallu qu'un week-end pour parvenir au bout de cette brique de plus de 700 pages.
Le sujet dérange bien sûr, parce que c'est un vrai sujet. Celui de l'esclavage moderne, celui qu'on ne voit pas, bien planqué au sein de familles souvent "bien comme il faut". Sans doute que le choix de ce thème n'est pas étranger au succès de ce roman qui a remporté plusieurs prix.

Pourtant, de mon côté, j'ai moins accroché qu'à certains autres succès de l'autrice. Evidemment, quand on connait la plume, la fin ne surprend plus même si on se prend parfois à espérer que pour une fois, la dame aurait un peu d'indulgence pour ses personnages.
Et c'est là que la bât blesse. La construction des intrigues de Karine Giebel finissent pas être sans surprise. C'est une recette qui fonctionne, donc pourquoi prendrait-elle le risque de dévier de sa ligne?
Et cette fois-ci, j'ai trouvé qu'on était un peu trop dans la surenchère. Trop de violence, trop de malheurs, trop de "mauvaises" coïncidences... Sans compter qu'il reste pas mal d'incohérences dans la construction du personnage principal de Tama.
Deux exemples:
Alors qu'elle n'est pas instruite, qu'elle a débarqué du Maroc sans rien voir de la France que l'aéroport et l'intérieur de la maison de ses "propriétaires", elle parvient à convertir ses mois de "détention" en jours. La multiplication par 365 apprise spontanément... Sans blague.
Plus tard, bien qu'elle ne sache pas comment on s'habille pour aller au restaurant car elle n'en a jamais vu l'intérieur... Elle reconnait que la voiture de la personne qui vient la chercher est de marque italienne. Mais bien sûr...

Bref, je suis partagée entre le fait que j'ai avalé ce roman presque d'une traite grâce à l'approche de l'autrice, ce qui en soit n'est pas désagréable, et le fait que l'on ressent bien que l'ensemble est trop facile, uniquement là pour en faire un page turner, pour vendre quoi...

Ca ne m'empêchera pas de lire les quelques romans qui m'ont encore échappé et j'espère un jour pouvoir, comme certains lecteurs, éprouver un coup de coeur.
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Un pavé qui se lit tout seul. C'est d'une seule traite qu'on parvient à ces plus de 700 pages sans perdre haleine! Toutes blessent la dernière tue est un roman qui raconte la tumultueuse vie de de la pauvre Tama dont le sort s'acharne à ne la réduire qu'à une vie d'esclave. On suit deux histoires parallèles, pendant ce temps, les voix intérieures troublées des personnages surgissent dans leur déclin de la manière la plus déplorable. On voit une jeune fille en fuite qui atterrit chez Gabriel, un homme solitaire et étrange qui, dans les moments les plus sombres de son âme, et gangréné par une soif extrême de vengeance, essaie de trouver son équilibre dans les actes de violence d'une virulence viscérale. Et, elle, aussitôt qu'elle surgit devant lui, elle perd connaissance, par la suite tombe dans l'amnésie. de l'autre côté, on suit la vie de la petite Tama, une adolescente immigrée, piochée depuis le Maroc, dont le père a été berné quand on lui a proposé de céder sa fille pour qu'elle trouve une bonne situation en France...au fond...elle sera réduite en esclave entre deux cousines marocaines...
On retrouve dans ce roman, quelque peu, cette prouesse de Karine Giebel d'avoir la maitrise de nous concocter des scènes de séquestrations qui à nous faire couper le souffle et des huis-clos époustouflant! le seul bémol, c'est que l'histoire de Gabriel n'évolue pas au même rythme que celui de Tama...
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J'ai quasiment lu tous les livres de Karine Giebel et je les tous aimés. Dès qu'elle en sort un nouveau, je l'achète les yeux fermés. Comment dire… quand je lis du Karine Giebel, j'ai l'impression d'être chez moi. J'aime son écriture et sa façon de raconter les histoires. Bien sûr, j'ai conscience que je ne lis pas le dernier prix Nobel de littérature mais j'aime Karine Giebel pour ce qu'elle est. Et « Toutes blessent, la dernière tue » n'échappe pas à la règle. Tama est la nouvelle Marianne de l'auteure. Victime et battante à la fois. Tama est une petite fille marocaine de 8 ans vendue par son père à une femme sans scrupules pour devenir esclave. Ici, en France. Chez nous. de nos jours. Tama va subir moult travaux forcés, brimades, tortures, violences… elle vivra l'Enfer. Les livres seront son seul réconfort. Quelques rencontres humaines lui apporteront également un peu d'espoir et de chaleur. Durant les 736 pages de ce roman, nous allons suivre les pérégrinations de Tama et grandir avec elle. Comme à son habitude, le style de Karine Giebel est fluide, efficace, addictif. Les pages se tournent toutes seules. Une histoire touchante. du très bon Giebel.
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