AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 254 notes
5
19 avis
4
28 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je connais cette auteure grâce au roman "Mange, prie, aime" que j'avais lu et adoré il y a un an ou deux quand je m'étais penchée sur la question du bonheur, la méditation,...

Ce roman n'est pas du tout dans le même thème que "Mange, prie, aime" !

C'est un roman qui nous raconte l'histoire de Vivian, jeune fille de 17 ans qui refuse de rentrer dans le moule prévue pour les femmes dans les années 40.
A la suite d'un renvoi de son université dédiée aux jeunes filles de bonne famille destinées à devenir de bonnes épouses, cultivées, à l'aise en société, Vivian est envoyée chez sa tante, qui tient un théâtre à New York. Elle plonge alors dans le NY des années 40, mène une vie de débauche et commet des erreurs dont une qui va, à l'instar d'un tsunami, semer le chaos dans la troupe d'artistes.
J'ai adoré le personnage de Vivian ! Une femme forte qui fait fi des convenances, qui refuse de se plier aux diktats, qui ne veut pas être ce que les autres attendent d'elle, qui veut être elle-même ! Précurseur du féminisme, elle incarne la beauté de la femme libre !
Un voyage dans le temps qui nous embarque à New York, à différentes périodes de la ville, au fil des années de guerre et de révolutions sociétales.
Capricieuse, arrogante, vaniteuse, Vivian sait se rendre attachante et on lui pardonne volontiers ses excès.
Commenter  J’apprécie          40
Pour tout dire, j'ai beaucoup de mal à écrire ce que j'ai ressenti en lisant ce livre tant il m'a rempli d'émotions.
L'histoire est celle de Vivian, nonagénaire, qui raconte sa vie de ses 20 ans dans les années 40 à aujourd'hui.
Elle raconte comment elle est tombée amoureuse de New York, des hommes, du sexe...
Elle raconte ses passions, ses amitiés et ses amours.
Son regard sur elle-même est à la fois complexe car elle est humaine et simple dans sa façon de s'accepter sans hypocrisie, sans fausse modestie.
J'ai adoré lire la vie de Vivian car elle me conforte dans l'idée qu'être vieille, c'est être jeune depuis plus longtemps que les autres.



Commenter  J’apprécie          30
Tout d'abord, avant de te dire à quel point j'ai aimé ce roman, il fallait que je te dise que j'avais un certain a priori sur cette lecture. Tout simplement car j'avais à l'époque abandonné ma lecture de Mange, prie, aime ... •
Ce roman célèbre la femme, le désir et l'amour. Vivian est une héroïne naïve qui va se découvrir indépendante. Son évolution est très intéressante. La première partie n'est que fête et volupté pour elle. La seconde partie est celle où notre héroïne se reconstruit et assume ses choix de vie.

Entrez dans ces pages d'au bonheur des filles c'est être sur de ne plus pouvoir le poser avant le point final. C'est vibrant ! On est au coeur de la vie de ce théâtre et de ses showgirls. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'avoir mon ticket pour "New York est une fête" et à la fin du show de pouvoir me glisser dans les coulisses pour m'impreigner de cette atmosphère.
Ici, les jeunes femmes ont pris le pouvoir sur leurs désirs, sur leurs avenirs. On y découvre la condition féminine de ce New York des années 40.

L' autrice est très douée pour dépeindre la vie dans ce Lily Playhouse. L'ambiance, les costumes donne vie à cet endroit. D'ailleurs, en lisant les remerciements, on se rend compte de l'important travail de recherche, de documentation et de rencontre pour l'écriture de ce roman.
Commenter  J’apprécie          20
Le commentaire de Martine :
Au bonheur des filles, est un roman qui dégage une liberté dans une structure unique, avec profondeur. Ce bel écrit d'Elizabeth Gilbert, qui a chaque fois que je lis un de ces écrits me fait passer un agréable moment de détente et de lecture intéressante. Et avec ce roman, elle ne fait pas exception, on suit une jeune femme qui entre dans la vingtaine dans les années 40, qui gravite dans le monde du théâtre et des showgirls de New York.
Vivian est âgée de 95 ans, et elle nous raconte sa vie. Elle dit que pour elle deux choses sont importantes dans la vie, la sexualité et la couture, au début de sa vie Vivian ne savait pas qu'elle était riche, elle pensait que tout le monde avait ce qu'elle possédait. Elle ne pensait pas que les gens devaient travailler fort pour avoir de l'argent et posséder ce qu'ils voulaient. Elle abandonne ses études, et ses parents l'envoient chez sa tante Peg, à New York, Peg possède un théâtre qui propose des pièces aux pauvres, deux pièces par jour, tous les jours, et Vivian utilise ses compétences en couture pour fabriquer des costumes pour les pièces.
Vivian passe également tout son temps libre avec les showgirls et chaque soir, fait la fête et avoir des relations sexuelles avec des hommes. Nous sommes en 1940 et le fait qu'il y ait une guerre et que les États-Unis qui s'impliquent dans la guerre survolent totalement la tête de Vivian. Elle est occupée à faire la fête et à faire du sexe et rien n'aurait pu arrêter ce mode de vie irréfléchi, sauf si elle fait partie d'un scandale sexuel qui met un terme à sa vie à New York. Vivian court à la maison dans la honte (bien que ses parents pensent qu'elle est rentrée à la maison parce qu'elle avait le mal du pays), et passe l'année suivante à se morfondre.
Ce roman est intéressant, puisqu'il partage beaucoup d'aspects historiques de la vie théâtrale à New York et la partie de la vie à New York pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous entrons ensuite dans le reste de la vie de Vivian, où elle utilise ses compétences en couture pour gérer une boutique de mariage, tout en passant beaucoup de ses soirées à avoir des relations sexuelles avec des hommes. Vivian est en avance sur son temps, elle devance la révolution sexuelle des années 60 avant qu'elle ne se produise et elle va nous dire comment elle et ses amis ont toujours été en avance sur leur temps. Mais aussi, Vivian va utiliser un exemple dans sa vie quand elle a été ramenée chez elle, honteuse après le scandale, ou un jeune homme l'a insultée au sujet du scandale, pour détailler toute sa vie à un parent, soixante-quinze ans plus tard. Elle prétend qu'elle raconte sa vie pour que cet homme solitaire et blessé puisse être connu pour l'homme merveilleux qu'il était vraiment, mais je le vois comme un moyen de continuer à rester concentré sur Vivian.
Ceci est un bon livre et j'ai aimé la liberté que Vivian démontre, son intérêt pour l'émancipation dans un temps difficile de Guerre, d'évolution, et de proposition au plaisir. Ce roman parle d'elle, avec une partie du livre consacrée au monde du théâtre et à la Seconde Guerre mondiale. Elizabeth Gilbert a voulu raconter l'histoire de cette femme et elle est la star de son monde, je peux dire que la place que l'auteure lui laisse est légitime. J'ai beaucoup apprécié le livre et j'ai aimé et détesté, Vivian, mais je dois dire que cette histoire est fidèle à la personnalité de Vivian et qu'elle n'aurait peut-être pas dû être écrite autrement.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          20
Vivian, jeune fille de 19 ans issue de la bourgeoisie américaine, fait le désespoir de ses parents en ne réalisant pas les ambitions universitaires qu'ils ont pour elle. Las, ils envoient leur fille à New-York, aux bons soins d'une tante dont ils connaissent (et condamnent paradoxalement) les excentricités. Tante Peg est en effet la propriétaire haute en couleur d'un théâtre populaire en plein Times Square. Émerveillée par les perspectives de la grande ville et influencée par les personnalités exubérantes qu'elle fréquente au quotidien, Vivian immature et frivole, se laisse emporter dans un tourbillon effréné de fêtes débridées, d'aventures répétées et sans lendemain. D'excès en excès, elle commet bientôt un impair qui lui vaut d'être renvoyée dans ses pénates. Si la leçon porte ses fruits, la jeune fille n'en saute pas moins sur la première occasion qui lui est donnée de retrouver New-York, toutefois dépeuplée et transfigurée par les affres de la Seconde Guerre Mondiale. Et si, c'est une femme plus sage et aguerrie qui se dévoile peu à peu, elle n'en reste pas moins inéluctablement forte et indépendante.

Ayant conservé une tendresse toute particulière pour son célèbre Mange, prie, aime, j'ai abordé le nouveau roman d'Elizabeth Gilbert avec confiance et impatience, quand m'a été donnée l'occasion de le découvrir en avant-première (par les éditions Calmann-Lévy que je remercie infiniment). Aussitôt reçu, aussitôt lu et apprécié sans aucune réserve.

Pour sa toile de fond historique et culturelle tout d'abord : une plongée endiablée dans la New-York des années 40 (et suivantes), dans le monde du spectacle, du théâtre, parmi les acteurs, les danseurs, les acteurs, les showgirls, les journalistes et les critiques d'art. Un cadre et une époque décoiffants de liberté, d'insouciance et de légèreté décrits en une fresque pertinente et documentée (je pense même que plusieurs références méconnues m'ont échappé).
Pour son histoire sémillante, captivante, facétieuse, mais qui sait aussi se faire plus grave, plus tendre au fil des pages, du temps qui passe et d'une époque qui s'assombrit et évolue.

Pour ses personnages complexes, attachants, aux réparties désopilantes, aux amours impossibles, aux liens indéfectibles, aux défauts (im)pardonnables, aux rédemptions inattendues, aux tempéraments, légers ou graves, mais résolument affirmés (sérieuse et si fidèle Olive, tu resteras dans ce roman mon coup de coeur absolu !)

Pour l'évolution réussie du protagoniste principal, Vivian, jeune fille influençable, superficielle, insignifiante et passablement agaçante, bientôt transformée en une femme libre de ses choix, forte de ses convictions, fiable et fidèle en amitié, “intéressante” et passionnée.

Pour son écriture enfin : Au Bonheur des filles est un roman d'apprentissage d'une certaine densité, mais qui se dévore en quelques jours et qu'on lâche difficilement !
Il sort le 5 février : ce jour-là, courez en librairie !
Commenter  J’apprécie          20
Je ne peux que vous conseiller cette histoire. Vivian, l'héroïne, est attachante e ton prend plaisir à la suivre dans ses aventures, dans le New York qu'elle nous décrit et qu'on ne peut plus voir. J'ai vraiment eu le sentiment d'être face à quelqu'un qui me racontait son histoire, comme dans un témoignage, et cela renforce le lien entre le personnage et le lecteur. Tout l'aspect de la guerre est intéressant, tout comme celui du monde du théâtre. On apprend plein de choses avec cette histoires, et on voit des femmes fortes qui se relèvent sans cesse, quelques soient les difficultés. La plume de l'autrice est agréable. C'est un livre à lire.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Par un admirable flashback, Vivien revient sur son vécu. Un bond dans le temps d'une soixantaine d'années. A l'époque, elle était une jeune femme un peu décervelée qui venait de rater l'université. Dépitée, sa mère l'envoie chez une tante à New-York. L'action se situe en 1940, alors que la guerre fait rage en Europe. Libérée du joug maternel, elle découvre une métropole où rien ne peut arrêter celles et ceux qui respirent l'envie de liberté. de surcroît, comme la tante gère un théâtre, elle s'initie au monde de la nuit, croise des show girls, découvre son attrait sur les hommes et boit parfois plus que de raison. Au fil des chapitres, elle nous apparaît capricieuse, généreuse, égocentrique, superficielle, passionnée par son travail, dévergondée et prête à consumer l'existence en la brûlant à toute vitesse. On le sait, dix-neuf ans équivaut à l'âge de tous les possibles et de toutes les envies à concrétiser, même si un faux pas risque de tout endiguer … Au fil du récit, on la voit mûrir, traverser des épreuves, faire des choix et gagner en sagesse. Elisabeth Gilbert reproduit à merveille cette ambiance un peu magique du monde des coulisses tout en annonçant le souffle rauque de l'entrée prochaine en guerre des Etats-Unis.
Commenter  J’apprécie          00
Au début j'étais assez réticente car le précédent roman de l'autrice « Mange, Prie, Aime ! » ne m'avait pas intéressée de par le sujet. Mais le résumé de ce nouveau roman m'a intriguée. Bien m'en a pris ! Un pur bonheur pour filles que ce roman !
L'histoire retrace la vie d'une jeune fille de bonne famille, Vivian, qui est envoyée à New York vivre avec sa tante Peg, propriétaire d'un théâtre grand public à Times Square. Très vite, celle-ci découvre et s'intègre au monde du spectacle et grâce à son talent pour la couture se met à créer tous les costumes. Elle enchaîne les rencontres et se divertie dans les folles nuits de New York de cette époque. Suite à un « faux pas » elle doit retourner chez ses parents, mais elle retournera dans sa ville préférée pour y vivre de nouvelles aventures, et je n'en dis pas plus.
Ce roman est tout à fait délicieux et l'atmosphère qui s'en dégage est très « Miss Maisel » où l'on suit les pérénigrations d'une femme dans ses propres choix de vie, jeune puis moins jeune. Les personnages secondaires sont bien troussés et ce New York des années 40 entre théâtres et lumières, musique et robes de plumes résonne encore dans ma tête. Un coup de coeur pour ces portraits de femme magnifiques, Vivian unique bien sûr mais aussi la tante Peg, et Edna deux femmes sublimes qui seront ses mentors, l'incandescente Celia et le roc Olive et les hommes aussi ne sont pas en reste, Billy l'insaisissable et pour finir Frank le solitaire.
Je ne peux que conseiller ce roman un bon pavé de 400 pages que l'on dévore sans sourciller : un vrai bonheur.
Commenter  J’apprécie          00
Au bonheur des filles est aussi le bonheur du lecteur qui se régale des confidences d'une vieille femme adressée à une certaine Angela, dont on découvrira à la fin du roman, l'identité.
Vivian vient d'un milieu aisé. En 1940 elle a 19 ans et ne sait pas encore ce qu'elle va faire de sa vie mais une chose est sûre elle ne veut ni rester dans cette université choisie par ses parents ni avoir la vie des femmes riches. ( se marier, élever une famille..)
Vivian est donc envoyée chez sa tante Peg qui tient un petit théatre à New-York. C'est dans ce lieu et gràce aux connaissances qu'elle y fera qu'elle s'épanouira autant professionnellement que sexuellement ...
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (762) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1293 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}