Un des premiers "McGarr"... Je n'ai pas vraiment aimé l'ambiance, on est surtout en Italie, peu en Irlande, à Sienne, au moment du palio, cette cruelle course de chevaux aux traditions séculaires qui devrait être supprimée depuis longtemps. Les descriptions de l'auteur sont tout aussi riches que lorsque le roman se passe en Irlande, avec le même souci du détail, des décors et des atmosphères.
Dans ce roman, Mc Garr retourne en Italie (il y avait déjà travaillé pour Interpol) afin d'assurer la protection de l'ambassadeur du Royaume-Uni, et ancien chef du SIS, mais celui-ci est assassiné à l'instar de deux ses prédécesseurs. Les premiers meurtres ont eu lieu sur les côtes de la Péninsule de Dingle, au sud de l'Irlande, mais McGarr doit résoudre l'enquête sur le meurtre de Sienne, entre industrie pétrolière et sombres politiciens.
Le mystère est complexe, bien que différent par rapport aux autres romans, or McGarr est toujours aussi perspicace mais dans ce tome, des personnages récurrents, j'ai nommé les détectives de la Garda de Dublin n'ont pas encore été introduits dans la série et cela rend le roman moins vivant du coté de l'enquête.
J'ai trouvé une part sexiste, en tout cas un stupide stéréotype : les femmes, y compris Noreen McGarr, l'épouse du détective, sont réduites à être accro au shopping et restent en arrière plan de toute action. Sans parler des insultes italiennes... Ce qui n'arrive pas dans les autres romans de la série.
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Depuis Florence, une ligne mauve se formait vers l'est, sur la ligne d'horizon, dessinant les silhouettes des cyprès sur le sommet des collines.