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Thierry Gillyboeuf (Traducteur)
EAN : 9782914343053
124 pages
La Termitiere (01/05/2004)
5/5   1 notes
Résumé :
Tulipes et cheminées (titre original : Tulips and Chimneys) est un recueil de poésies de E. E. Cummings, publié en 1923. C'est le premier entièrement consacré à la poésie de Cummings, ses œuvres avaient été précédemment publiées avec d'autres dans Eight Harvard Poets.

Bien que nous sachions aujourd'hui que le titre aurait dû être Tulips & Chimneys (avec une esperluette), le titre original de Cummings fut rejeté par l'éditeur Thomas Selzer, qui remplaç... >Voir plus
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Tout en vert est allé mon amour à cheval


Tout de vert mon amour est monté
sur un grand cheval d'or
dans l'aube d'argent.

quatre chiens maigres accroupis et souriants,
le cerf joyeux a couru devant.

Plus rapides soient-ils que les rêves tachetés
le cerf rouge rapide
le cerf rare rouge.

Quatre chevreuils rouges à une eau vive
le clairon cruel a chanté avant.

Le klaxon à la hanche fit monter mon amour
chevauchant l'écho
jusqu'à l'aube argentée.

quatre chiens maigres s'accroupirent et sourient
devant les prairies plates.

Plus doux soient-ils que le sommeil en pantoufles,
les cerfs maigres et agiles,
les cerfs volants de la flotte.

Quatre flottes font à une vallée d'or
la flèche affamée a chanté avant.

L'arc à la ceinture est allé mon amour chevauchant
la montagne
jusqu'à l'aube argentée.

quatre chiens maigres accroupis et souriant
devant les pics escarpés.

Plus pâles soient-ils que la mort intimidante,
le cerf mince et élégant,
le cerf grand et tendu.

Quatre grands cerfs à la montagne verte
que le chasseur chanceux a chanté avant.

Tout de vert mon amour est monté
sur un grand cheval d'or
dans l'aube d'argent.

quatre chiens maigres accroupis et souriants
mon cœur est tombé mort avant.
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tout le monde vivait dans une jolie ville

tout le monde vivait dans une jolie ville
(avec autant de cloches flottantes)
printemps été automne hiver
il a chanté le sien, il a dansé le sien

Femmes et hommes (petits et petits)
se souciait de personne pas du tout
Ils ont semé leur n'est-il pas récolté le même
soleil lune étoiles pluie

enfants ont deviné (mais seulement quelques
Et en bas, ils ont oublié en grandissant
automne hiver printemps été)
que personne ne l'aimait plus de plus

quand maintenant et arbre par feuille
elle a ri sa joie elle a pleuré son chagrin
oiseau par neige et remuer encore
tout le monde était pour elle

quelqu'un a épousé tout le monde
ri de leurs cris et fait leur danse
(sommeil réveiller l'espoir et ensuite) ils
ont dit leurs jamais qu'ils dormaient leur rêve

étoiles pluie soleil lune
(et seule la neige peut commencer à expliquer
comment les enfants ont tendance à oublier de se souvenir
avec tant de cloches flottantes)

un jour, quelqu'un est mort je suppose
(et personne ne s'est penché pour embrasser son visage)
des gens occupés les ont enterrés côte à côte
petit à petit et était

tout par tous et profond par profond
et de plus en plus ils rêvent de leur sommeil
personne et personne sur terre d'ici avril
souhait par esprit et si par oui.

Femmes et hommes (à la fois dong et ding)
été automne hiver Printemps
récoltèrent leurs semis et allèrent leur vint
soleil lune étoiles pluie
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quelque part je n'ai jamais voyagé, volontiers au-delà

quelque part je n'ai jamais voyagé, volontiers au-delà
toute expérience, vos yeux ont leur silence:
dans ton geste le plus frêle, il y a des choses qui m'enferment,
ou que je ne peux pas toucher parce qu'ils sont trop près

ton moindre regard me dévoilera facilement
même si je me suis fermé comme des doigts,
tu ouvres toujours pétale par pétale moi-même alors que le printemps s'ouvre
(touchant habilement, mystérieusement) sa première rose

ou si votre souhait est de me fermer, je et
ma vie se fermera très bien, tout à coup,
comme quand le cœur de cette fleur imagine
la neige descend soigneusement partout;
rien de ce que nous devons percevoir dans ce monde n'égale
la puissance de votre intense fragilité: dont la texture
me contraint avec la couleur de ses pays,
rendre la mort et pour toujours à chaque respiration

(je ne sais pas ce que c'est de toi qui ferme
et s'ouvre; seul quelque chose en moi comprend
la voix de tes yeux est plus profonde que toutes les roses)
personne, pas même la pluie, n'a d'aussi petites mains
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les dames de Cambridge qui vivent dans des âmes meublées

les dames de Cambridge qui vivent dans des âmes meublées
ne sont pas belles et ont un esprit confortable
(aussi, avec les bénédictions protestantes de l'église
filles, sans parfum et sans forme)
ils croient en Christ et Longfellow, tous deux morts,
sont invariablement intéressés par tant de choses -
à l'heure actuelle on trouve encore
les doigts ravis de tricoter pour les pôles is it?
peut-être. Alors que les visages permanents sont timidement bandy
scandale de Mme N et du professeur D
.... les dames de Cambridge s'en moquent, au-dessus
Cambridge si parfois dans sa boîte de
ciel lavande et sans coin, le
la lune claque comme un fragment de bonbon en colère

piraties et c'est
printemps

quand le monde est merveilleux

de Tulipes et cheminées (1923)
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des tulipes et des cheminées


la grosseur du canon
est habile,

peu j'ai vu
l'énorme voix intelligente de la mort
qui se cache dans une fragilité
de coquelicots…..

je dis que parfois
sur ces longs animaux bavards
sont posés les poings d'un silence plus énorme

j'ai vu tout le silence
rempli de silence vif garçons

à Roupy
j'ai vu
entre les barrages,

la nuit des filles mûres et muettes.
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