Gonzales perd en charisme, il n'en ressort pas comme quelqu'un de sympathique avec qui il doit être facile de monter des projets, malgré la virtuosité de son dessin. Et de ce point de vue là c'est intéressant, car le travail de Gimenez n'est pas bassement subjectif !
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C’est un émouvant portrait d’artiste que nous fait ici Gimenez dans son beau dessin clair qui montre un Pepe aussi généreux que profiteur, aimé par tous et aimant tout le monde sauf lui-même. C’est aussi une magnifique transposition de la réalité du métier de dessinateur, entre incertitude et espoir, en passion et amitié.
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Il lui a aussi remis le prix. Une montre magnifique... Et il ne veut pas la porter...!
- Elle est trop grande.
- Montre-lui...
- La vache ! Une sacrée montre...! Tu la mets pas ?
- Comment veux-tu que je fasse ? Elle pèse une tonne...!
- Faut bien que tu la portes !
- Pourquoi ?
- Parce que c'est une super montre et qu'elle représente la reconnaissance de ton travail.
- Parce que c'est une montre américaine...! Qui donne l'heure de TOKYO, de BUENOS AIRES, de MONTREAL...
- Elle pèse plus d'un kilo... !
- Je m'en fous d'avoir l'heure de MONTREAL !
- Elle a aussi une boussole !
- Moi, j'aime les petites montres...!
- C'est une montre très chère !
- Je n'en veux pas !
- Si ! Tu vas la mettre... !
- Ben non... !
- Non, Monsieur TRUFFAUT... PEPE n'est pas là...
- Comment ça, pas là ? Vous permettez que j'aille le chercher par l'oreille, Madame ENCARNA ?
- Je vous dis qu'il n'est pas là...!
- PEPE... Sors de sous le lit ! Je compte jusqu'à trois !
- Un, deux et ...
- Je peux pas sortir je suis pas là !
Une scène récurrente est entrée dans les annales.
- Où sont les pages de PEPE ?
- Il ne les a pas livrées...
- Téléphone-lui.
- C'est déjà fait, il y travaille...
- S'il n'a pas fini, va le chercher chez lui, colle-lui au train jusqu'à ce que ça soit fait.
Si après ma mort on m'incinère, je vais flamber pendant quinze jours, vu tout l'alcool qui coule dans mes veines... !
Les agences dédiées à la production et à la distribution de BD ont géré une part importante des oeuvres produites par des auteurs espagnols dans la seconde moitié du XXe siècle. Elles ont employé un grand nombre de dessinateurs ibériques, dont certains ont acquis une grande notoriété (Francisco Ibáñez, Antonio Hernandez Palacios, Víctor de la Fuente, Carlos Giménez, etc.), et on diffusé leur production dans les titres de la presse espagnole, mais également en Amérique du Sud et en Europe. Carlos de Gregorio revient d'abord sur l'histoire de ces agences, qui trouve son origine aux États-Unis, où on les appelait les « syndicates ». Il évoque Opera Mundi et l'agence belge A.L.I., qui firent travailler les auteurs espagnols, puis s'attarde sur les nombreuses agences espagnoles. Il revient bien entendu sur la figure de Josep Toutain et la fameuse S.I., mais également sur l'agence Creaciones Editoriales (Bruguera). La trajectoire de ces agences espagnoles croise celle des petits formats en France, mais aussi des éditeurs de bande dessinée italiens, allemands, scandinaves et anglais atteignant même le Japon.
Cette intervention de Carlos de Gregorio a eu lieu dans le cadre du 2e Symposium Tebeosfera, organisé à l'Institut Cervantes de Paris à l'occasion de l'édition espagnole du 13 SoBD. Organisation Félix Lopès. Interprétation David Rousseau.
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