Depuis 1942, Virgilio Giotti (1885-1957) est sans nouvelles de ses fils, partis pour le front russe. De 1946, date à laquelle il apprend tardivement leur mort, à 1953, il consigne sa douleur dans un carnet ; ses amis en découvriront l'existence lors de sa publication posthume en 1959 sous le titre de Notes inutiles, que Pasolini tiendra pour un chef-d'oeuvre du XXe siècle. La passion de ces notes est l'amour des fils. Claudio Magris nous rappelle qu'"un des plus hau... >Voir plus
Pasolini a raison de voir dans ces Notes inutiles un petit chef-d'oeuvre (une cinquantaine de pages suivies d'autant d'explications), traduit grâce à une maison qui fait dans la haute couture.