Voici un délicieux livre de vacances, pour des étudiants, mais aussi pour les adultes. Il est jeune, frais, optimiste. C'est un livre dans lequel les aspirations à l'écriture sont parfaitement décrites telles qu'elles sont en réalité. Les amitiés et les vies amoureuses des jeunes sont racontées agréablement.
Tant d'humour, de dérision, de relativisation, de tension, de relations agréables, de soleil et d'eau, de scènes adorables en canoë, de vacances et de critiques sociales ou humaines. Que de gaieté, de tendresse et de douceur.
Et
Giphart n'a pas hésité à donner au livre une très belle fin, qui paraissait crédible en plus.
Le sexe
Beaucoup de lecteurices pensent qu'il y a tellement de scènes de sexe dans ce livre, et qu'elles sont tellement explicites. Ce n'est pas ce que j'ai lu. J'ai cherché "tout ce sexe", mais ce que j'ai trouvé, je pense, est tout à fait normal pour des jeunes. Pire, j'ai même trouvé qu'il s'agissait de scènes de sexe assez sages, racontées joyeusement bien sûr, mais certainement pas présentes de façon excessive. Cela s'intègre simplement dans la belle histoire.
Pour le sexe, il faut aller à "
Giph", le livre suivant, où les choses sont beaucoup plus explicites.
La force d'un début
Ce livre est suivi par «
Giph » qui se déroule aussi dans le milieu des étudiants. Pas mal de lecteurices préfèrent le second livre, prétextant que là, « l'auteur sait déjà vraiment écrire » et que «
Ik ook van jou » (Moi aussi) n'est "qu'un début".
Et pourtant. Dans ce premier livre, il y a encore l'innocence de ce qu'un auteur veut raconter en écrivant tout en s'amusant. le livre est délicieusement amusant, léger et doux. «
Giph" est aussi délicieusement amusant, mais plus dur, plus dérangeant. Cette dureté s'appelle « de la profondeur » et est sensée être plus belle, plus littéraire qu'un livre plus léger et plus doux.
Personnellement, je suis heureuse que les deux livres existent. Et je pense qu'il vaut mieux ne pas les comparer de façon littéraire. Mais pour le ressenti, j'ai préféré celui-ci.