J’ai retrouvé et traduit les lettres allemandes que l’aimée de mon grand-père lui a adressées de 1919 à 1967. Elles révèlent un amour de presque quatre décennies, ignoré de ma famille ou tu par conventions bourgeoises. Elles dévoilent les moments d’une intense intimité entre deux êtres et ceux de leurs conflits les plus virulents et les plus bas, en passant par la plate médiocrité des périodes incertaines et lâches des compromis non dits.