Jonas se réveille un matin ordinaire et le monde animal a disparu : hommes, femmes, mammifères, oiseaux, insectes. Il teste tous les médias possibles : téléphone, internet, messages affichés, pièges photographiques. Il ne détecte pas âme qui vive. Il se lance dans une recherche brutale et destructrice, dans le désir de trouver un survivant et dans la crainte de se trouver surpris. Il ne quitte pas son fusil à pompe. Sa traque devient sélective : il cherche la trace et les souvenirs de son père, puis de son amie, et enfin de lui-même. Il filme son propre sommeil et le dormeur agit de façon autonome, incompréhensible, menaçante. Il accepte finalement sa mort, sans doute victorieuse dès le premier matin.
Un récit cruel, sans issue ni rationnel, dans la manière du roman policier, non du conte philosophique. Des longueurs et des redondances. La progression est bien plus lente et tortueuse que chez Kafka.
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Vienne, le 4 juillet, Jonas se réveille…seul au monde. Toute vie a disparue. Au fil des pages, on se questionne avec lui : que s'est-il passé?, va-t-il retrouver des "rescapés" comme lui?, comment cela va-t-il finir? On s'angoisse aussi...
Ce livre fait partie de ceux dont une fois la dernière page finie on ne sait toujours pas quoi en penser., Mais une chose est sûre, il ne laisse pas indifférent et des années après j'y pense encore.
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