Louis rentre en Alsace, il est surveillé, sa famille menacée d'autant que Louis cherche à rentrer en contact avec la Résistance. Mais les Alsaciens ne sont pas bien vus, soupçonnés de double jeu par ceux de Londres comme ceux de l'intérieur. La situation de l'Alsace n'est pas simple à l'image de sa famille. Sa soeur aînée a un enfant avec un officier allemand avec qui elle va bientôt se marier pendant que sa jeune soeur Jeanne rend de menus services à la Résistance.
Il manque un 5 ème tome car la série semble inachevée .
L'album se clôt sur des documents : la famille alsacienne de l'auteur, la relativité de l'appartenance à une Nation, la Libération où les Magré-Nous ont été incompris, à la fois victimes et bourreaux (En effet, parmi la division qui massacra le village d'Oradour le 10 juin 1944, figuraient des Alsaciens, la plupart enrôlés de force)
Commenter  J’apprécie         90
Dernier tome et malheureusement fin de la série de façon abrupte. C'est ce que l'on appelle une série suspendue. Et c'est bien dommage à plus d'un titre car c'est un récit intéressant qui est devenu passionnant, particulièrement dans ce tome 4, riche de péripéties et d'émotion. On ne saura jamais la suite des événements pour Louis et sa famille et c'est très frustrant.
Un tome 4 donc passionnant et qui se termine tout de même par un tout aussi passionnant dossier de genèse de la série avec les interviews des 2 auteurs de la BD.
Commenter  J’apprécie         30
Un récit sophistiqué. L'auteur cherche à couvrir (dénoncer) les abus auxquels ont pu être confrontés les "malgré nous". Et le tome 4 n'est pas en reste.
Une bonne série.
Commenter  J’apprécie         40
Malgré nous est une grande et belle saga qui, sous le couvert du divertissement, nous fait réfléchir au sujet de ces heures sombres de l'Histoire. Gloris prouve aussi qu'il est l'un des scénaristes les plus talentueux et originaux de la nouvelle génération.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Toute l’Alsace pleure ses enfants enlevés pour servir de chair à canon au Führer. Nous ne pouvons faire qu’une chose : cultiver nos différences même dans la clandestinité. Ainsi, quand nos « malgré nous » reviendront, ils retrouveront la chaleur des foyers de leur enfance, l’odeur des flammekueches, la tonalité de nos accents, le goût de nos vins...
Ils seront de retour « chez eux », pas dans une province d’Allemagne !
Chaque jour nous mettons nos vies en danger. Nous réunir pour écouter la BBC est un crime. Parler français est passible de prison. Ne pas se sentir allemand est un acte d'insoumission.
Depuis fin 40, plus personne ne pense dans ce pays! Au moins nous, dans notre famille, nous continuons à vivre!