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EAN : 9782753804951
175 pages
Les Editions du Rocher (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :

Je m'appelle Isabelle. J'ai quarante et un ans et atteint cet âge que l'on dit "mûr". J'ai vécu une vie d'amour, sans me contenter du premier venu, prenant dans mes tendres filets des compagnons que je voulais de choix. Je me suis occupée des autres, et des hommes plus particulièrement, plus que de moi-même. J'en suis assez heureuse, d'autant que nombre de mes congénères ont passé plus de temps à s'occuper d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En hommage à « Eloge des femmes mûres » de Stephen VIZINCZEY, l'auteur propose sa version féminine, à savoir son parcours sentimental et sexuel, avec des portraits d'hommes qui ont croisé sa route. Chaque chapitre aborde un type d'homme ou d'amant : le père, les flirt de jeunesse, les soupirants, le premier amant et les suivants, le(s) mari (s), les beaux-pères et beaux-frères, les amants divers et variés (au bureau, en vacances, en voyage, les jeunes puceaux, etc.), et l'amant ultime qui remporte la palme dans son panthéon).
Le récit s'achève sur une forme de sagesse de femme mûre qui savoure la stabilité, le bonheur et la fidélité conjugale avec son mari.
L'auteure est une femme fine, perspicace, intéressante, dotée d'un style juste, efficace, sans fioritures pour synthétiser de façon dynamique ses apprentissages.
L'auteure se réfère à « Eloge des femmes mûres » auquel elle rend hommage. Elle n'a pas à rougir de la comparaison, sauf pour la densité. Son récit est de très bonne facture, il reste digne et ne verse jamais dans la vulgarité ou la banalité.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
* Un dîner au restaurant, avec un ex-amant, reste un moment privilégié. Ces retrouvailles sont un tendre retour sur le passé.

* Mais c’est sa voix qui avait tout déterminé. Je compris plus tard combien la voix d’un homme savait vous faire succomber, combien un timbre grave ou chaleureux vous bouleversait. J’appris, plus tard, que les cordes vocales sont affectées par le taux de testostérone et donnent à la femme un signal fort. Celle de Pascal était profonde, régulière, rassurante, vous envoûtait. Il jouait de cette séduction. Sus son regard, puis sous ses doigts, puis sous le velours de sa langue, les femmes se livraient à ses fantasmes.

* Je voulais rester libre. Je voulais concilier félicité conjugale et liberté.

* Une certaine catégorie d’hommes prennent plaisir à cultiver les complications, multipliant les rendez-vous, les lettres, cultivant ce chassé-croisé de ruptures et d’extases. Ils ressortent de ces expériences, souvent, l’air hagard, amaigris, toujours un peu damnés. C’est leur vie, leur drogue. Papillons et libellules se croisent dans une lumière aveuglante, chacun tentant de ne pas s’y brûler les ailes.

* « La chair des femmes se nourrit de caresses comme l’abeille de fleurs. » Anatole France

* Je pense aujourd’hui que l’amour a besoin de proximité, et le désir de distance.

* La sexualité est soit spontané et authentique, soit… une pièce de théâtre. Ce jour-là le scénario prit corps.

* J’étais contente pour lui de sa réussite, heureuse aussi de m’être toujours montrée franche, même si je lui en avais voulu de ne pas me laisser lui faire découvrir le plaisir féminin, le guider dans sa vie sexuelle. Il avait été un piètre amant, en effet. La première fois, il avait vécu l’instant présent de façon animale, sans se poser de question ; la seconde, il s’était vengé de ses tourments par un acte rapide et brutal.
J’aurais aimé qu’il me découvre, ressente les spasmes de mon plaisir, qui l’auraient amené à jouir, à éprouver en moi des sensations nouvelles et inégalées. Il aurait pu me parler de ses fantasmes, peut-être aurions-nous pu en réaliser certains. J’aurais aimé que sa bouche soit généreuse, goûter à la douceur de son corps sentir la chaleur de ses mains. Ce qui nous différenciait, c’est que j’assumais pleinement cette relation, lui reniait tout. J’étais sûre de mes choix et de mes actes. Je ne voulais pas être une bonne amie, ni une mère de substitution. J’avais besoin d’une relation physique, d’un instant charnel qui me transcende… J’avais eu la prétention de lui ouvrir les yeux. Mais l’on ne peut donner à boire à un âne qui n’a pas soif…
Bien plus tard, je revis le film Le Lauréat et m’amusai des coïncidences. Je fus émue et attendrie par la maladresse de Dustin Hoffmann. Quant à moi, je ne voulais ressembler en rien à Mrs Robinson. De toute façon, j’étais épuisée, et je me jurai, en revoyant le film, qu’on ne m’y reprendrait plus.

* « Les hommes veulent toujours être le premier amour d’une femme, c’est là leur vanité maladroite. Les femmes ont un sens plus sûr des choses, ce qu’elles veulent, c’est être le dernier amour d’un homme. » Oscar Wilde

* Les maris idéaux ne sont-ils pas ceux qui vous aident à développer cet enchantement du corps et du plaisir, à leur plus grand profit ? On n’a pas trop d’une vie entière pour se connaître, pour explorer et découvrir son corps, celui de l’autre, pour s’accepter soi-même et se chercher ensemble.
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