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EAN : 9791028523039
160 pages
Leduc (10/11/2021)
4.27/5   37 notes
Résumé :
À l’heure de la libération de la parole, Gomargu use de son crayon pour dépeindre une radiographie de notre société actuelle, invite au débat et à briser les injonctions.

À travers de courtes saynètes, Gomargu traite de grands sujets qui animent encore le débat aujourd’hui : invisibilisation des femmes dans l’espace public, harcèlement de rue, injonctions à la féminité et à la maternité, imposition d’un code de conduite ; ou encore, le racisme, la gro... >Voir plus
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Chroniques d'un sexisme ordinaire.
J'ai rencontré l'autrice, Gomargu, lors d'une rencontre organisée par Babelio pour présenter les éditions Leduc Graphic et sept de leurs autrices.
Dans cet ouvrage il est beaucoup, presqu'uniquement question, de sexisme et de féminisme.
Gomargu commente les attaques, les affronts, les insultes que subissent, quotidiennement, partout, les femmes dans la vie de tous les jours, dehors, au boulot, les transports...
C'est effrayant!
Parfois incroyable.
Insupportable!
Le monde est-il vraiment ainsi?
Il faut, malheureusement le croire.
Ajouté à ces affres de tous les instants, l'autrice fait un parallèle et mesure la différence existant entre les rapports du couple dans les tâches quotidiennes y compris la charge de(s) enfant(s).
Il y aurait du mieux mais la balance penche toujours du même côté...

C'est souvent aigre, c'est parfois drôle, c'est sûrement osé (pour moi), c'est instructif, si, si.
On rencontre un gros sentiment de lassitude chez cette jeune femme et je la comprends d'autant que si ce gros problème semble s'alléger, les journaux, radio, télé n'arrêtent pas d'attirer l'attention sur des féminicides et ce chaque jour.
Alors oui, on en gros!
Dessin en noir et blanc, deux trois couleurs par-ci, par là, des personnages figés, impersonnels, une histoire par page ou deux, un sentiment de désolation et...d'impuissance.
Mais un vrai problème!
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Dans ce roman graphique, Gomargu nous fait part de ses "chroniques d'un sexisme ordinaire" et je pense que c'est le mot "ordinaire" qui me choque le plus. Toutes ces petites scènes en noir et blanc racontent la vie quotidienne, entourée de patriarcat, d'injonctions, d'avis non demandés, d'informations que la Femme connaît déjà. En tant que femme, vous savez sûrement de quoi il s'agit, nous sommes toutes passées par là au moins une fois. Mais loin de moi de faire la pleureuse, ce n'est pas mon genre et pas celui de ce bouquin non plus.

Vous allez y trouver des scènes énervantes, choquantes, arrogantes de la vie quotidienne, ces petites choses auxquelles on s'habitue alors qu'on ne devrait pas. Et puis, il y a ces moments déculpabilisants, aidants. C'est un roman graphique très intéressant que chacune et chacun peut lire pour apprendre, déconstruire puis reconstruire en mieux.
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Voici un roman graphique que j'ai eu l'occasion de lire grâce au comité de lecture Cultura.

A travers différentes situations, l'auteure dénonce ici les violences, les injustices et les injonctions que subissent les femmes dans leur vie quotidienne.

Si plusieurs choses m'ont semblées pertinentes et amènent à la réflexion, je dois bien admettre que j'ai aussi trouvé qu'il y avait beaucoup de raccourcis et cela m'a un peu dérangée. Alors oui, bien évidemment, le format choisi ne permet pas d'entrer dans les détails et d'ailleurs ce n'est peut-être même pas le but mais j'aurais aimé que cela soit un peu plus profond.
J'ai cependant apprécié que Gomargu ne se contente pas de ne présenter que des situations révoltante mais distille aussi, deci delà, quelques notes d'espoir.

Un roman graphique à lire pour une première approche.
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On en a Gros
Chroniques d'un sexisme ordinaire.

Rencontrée samedi lors de l'inauguration des éditions Leduc Graphic, Gomargu est un coup de coeur ♥
Une femme super : sensible, douce, humble, engagée, au coup de crayon simple et efficace pour libérer la parole et briser les injonctions.

Sa BD, sortie il y a tout juste 3 semaines, m'a tout de suite séduite.
"On en a gros" est un recueil de saynètes qui dénonce le sexisme ordinaire et autres discriminations subies au quotidien par les femmes. Elle illustre avec ses dessins simples et percutants des situations misogynes que l'on a toute déjà vécu ou vu au moins une fois. L'ambition de son travail est de rendre visible le sexisme pour le faire disparaître ! Une belle initiative qui m'a beaucoup plu de par son universalité grâce à la diversité de ses personnages et des thématiques abordées : homophobie, misogynie, racisme, drague, salaire, charge mentale, consentement, handicap, jugement, violence, sexualité, injustice, besoin, féminité, liberté.

Pour prolonger l'expérience, RDV sur son profil insta @gomargu où elle poste un dessin par jour. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas dans la BD, il s'agit là de 2 travaux complémentaires.

Vous l'aurez compris : foncez l'acheter !

Merci Gomargu pour cette découverte et merci Editions Leduc et Babelio pour l'organisation de cet événement livresque auquel j'étais ravie de participer !
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Le thème du féminisme a l'avantage d'être publié sous toutes ses formes aujourd'hui. Que l'on soit plutôt essai, roman, ou simple plaidoyer, nous pouvons diffuser le sujet comme nous le souhaitons (sinon, c'est de la mauvaise foi! 🙂 ). Et dans cette cohorte de grands textes, l'illustration reste pourtant le moyen le plus simple et le plus expressif de transmission. Elle interpelle, fait sourire, sensibilise, et vise terriblement bien ce qui doit être dénoncé. On en a gros, Chroniques d'un sexisme ordinaire de l'illustratrice et auteur Gomargu publiée aux éditions Leduc Graphic annonce la couleur du haut de ses personnages en noir et blanc.

La bande dessinée de Gomargu se veut illustratrice de la société actuelle entre innombrables amalgames, préjugés, injustices et obligations qui sévissent dans la vie quotidienne en passant des inégalités salariales, du consentement à la pression sociale ou l'avortement. C'est une invitation au débat, une incitation à briser des murs et une proposition à créer des ponts.

Dès la première de couverture, tout est dit : « On en a gros« . La sentence excédée trône au milieu de l'album en miroir à une société qui ferme encore trop souvent les yeux sur les inégalités entre les genres. Au-dessus, il y a le nom de l'auteure bien sûr, mais aussi celui d'Emanouela Todorova (Dis bonjour sale pute, éditions Leduc, 2021 – chronique) dont la préface est inévitablement la bienvenue et celui de Louise Giovannangeli, agente littéraire plus qu'engagée.

De préface à postface, la bande dessinée illustre avec brio et simplicité les expériences sexistes de la vie quotidienne. Une série de mises en situation qui fait froid dans le dos tant il est impossible de ne pas avoir été un jour dans la même situation ou spectatrice/spectateur d'une scène similaire. Alors d'une certaine façon, cela sonne comme une normalité extrêmement malsaine qui touche tout le monde et se dénonce à coups de micro-histoires.

Le trait de crayon de Gomargu est intensément épuré, ses personnages sont peu expressifs et cela pousse consciemment ou inconsciemment le lecteur à se tourner vers les mots, les phrases, le sens plus que l'illustration elle-même. En somme, l'essence même de l'engagement. Les personnages se ressemblent très souvent dans leurs traits ce qui accentue tout au long de la lecture cette idée d'universalité qui devrait rassembler plus que de séparer. Et si la BD crie combat et militantisme, elle pose aussi une réflexion philosophique et rhétorique indéniable : pourquoi est-il si difficile de tendre vers un monde meilleur alors que nous avons les clés pour le faire ?
Lien : https://troublebibliomane.fr..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Je fais 2 repas par jour pour 30 personnes 5 fois par semaine aidé par 3 commis. J'ai 1 étoile et un super salaire.

- Je fais 3 repas par jour pour 5 personnes 7 fois par semaine, je ne suis pas rémunérée pour ça et en plus je me tape les courses!
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Pourquoi on dit des "Hommes" pour parler des femmes et des hommes et pas des "Femmes".
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Un mec qui s’énerve passe pour un gros dur.
Alors qu’une femme passe pour une folle, hystérique, cinglée.
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Refuser de voir le problème… C’est en faire partie.
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On ne naît pas femme mais on en meurt.
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