Astérix, tome 22 : La Grande Traversée

La Grande Traversée fait partie des albums que j'ai lus moins souvent lorsque j'étais ado et en le relisant, je me suis souvenue pourquoi. L'histoire est amusante, mais j'ai eu l'impression qu'on effleurait trop de choses, trop rapidement : les Indiens et les Vikings auraient mérité qu'on leur consacre quelques planches de plus. Par contre, j'ai adoré les soucis matrimoniaux d'Obélix...

Ce n'est pas mon préféré des aventures d'Astérix le Gaulois. L'histoire est un peu trop fantaisiste, les distances, les époques un peu trop mélangées et le rythme de l'aventure pas assez fluide, les enchaînements arrivent trop rapidement, sans doute le format 48 pages est un peu trop court pour tout ce qu'auraient voulu y mettre les auteurs. Mais cet épisode renferme encore beaucoup de traits du génie de René Goscinny, avec des références multiples (Shakespeare, Ulysse, la Statue de la Liberté, les Etats Unis, Christophe Colomb…), des répliques formidables et drôles et il s'y trouve même la réplique la plus improbable de tout l'univers de la bande dessinées et rien que pour cette trouvaille, cela en fait une bande dessinée hors du commun.
Obélix ; « Oui, ils sont agaçants avec leurs / et leurs ° »
C'est illisible phonétiquement, impossible de la replacer en soirée pour faire marrer les copains, c'est uniquement graphique, le sel de cette réplique ne fonctionne que parce qu'on est dans une bande dessinée. Dans cet épisode, il est surtout question d'incommunicabilité, de langages, René Goscinny et Albert Uderzo y on créé tout un univers graphique autour de cette problématique, ça va de scènes de mimes loufoques au jeux sur la graphie pour différencier les différentes langues. Il avaient déjà utilisé ce principe pour les langues des Goths ou des Grecs, sans faire intervenir la notion d'incompréhension, et il y avait tout un jeu sur les hiéroglyphes égyptiens, mais là c'est un peu différent, dans le langage des vikings, tous les “O” sont barrés et il y a un petit rond sur chaque “A”. C'est d'une implacable logique pour le lecteur, mais pas pour les protagonistes. Il en ressort quelques gags uniques et originaux, qui donnent la dimension si particulière que René Goscinny a su insuffler au monde de la bande dessinée. On peut le relire à l'infini et être toujours surpris pas son originalité, son humour si particulier, si spécialement adapté à la bande dessinée.
« Être øu ne pås être un décøuvreur, lå est lå questiøn ». Indubitåblement, René Gøscinny en est un.

Je ne m'attendais pas en lisant cette BD a débarquer en Amérique !

Et ça démarre de la plus étrange des façons. Dans le village Gaulois qui nous est si familier le poisson vient de Lutèce. Mais Panoramix pour sa potion magique a besoin de poisson frais. 🐟🐠
Comme d'habitude c'est Astérix et Obélix qui vont s'en charger. Malheureusement sur une incompréhension de la part d'Obélix le filet de pêche par à la flotte.
Ils vont aller se perdre jusqu'au continent Américain 🇺, ils vont croiser des Indiens, ils vont croiser des Vikings. Ils finiront bien évidemment pas rentrer chez eux. Dommage, Obélix était presque marié...

Pas beaucoup de texte dans cette BD là. Et pour ce qui est des dessins, je retiendrai Astérix monté sur un tas de cailloux, le bras droit levé vers le ciel tenant une torche, le bras gauche contre son cœur tenant un parchemin.

Petite déception.
Comme le filet de pêche, elle a fait plouf pour nous !

Un album qui commence très fort, les premières images étant toutes blanches (dans la brume) et par opposition d'autres toutes noires (la nuit). Nos héros se disputent et miment le caractère des gaulois. Un totem très réussi, Astérix statue de la liberté, bref quelques bonnes idées pour nous faire rire. Malgré tout, la rencontre avec les indiens aurait peut-être demandé plus de développement.
Mais ne boudons pas notre plaisir!

Cet album des aventures d'Astérix est vraiment top ! J'ai beaucoup aimé l'histoire : Astérix et Obélix partent à la pêche et sont pris dans une tempête qui les mène sur une île mystérieuse avec des glouglous pour gibier et des "Romains" pour le moins étranges ! Certains passages sont vraiment très drôles : les disputes entre nos deux protagonistes, Obélix qui meurent de faim sur le bateau, les rituels de présentation, etc. J'ai été ravie de le relire.

J'adore cette B.D remplie de gags.

Panoramix a besoin de poisson pour préparer sa potion magique et ceux d'Ordralfabetix ne sont plus… très frais. Astérix et Obélix se proposent d'aller en pêcher mais leur bateau s'égare sur des terres inconnues…
Voilà encore une aventure délicieuse de nos deux héros qui vont croiser la route des vikings et des indiens. Obélix va pouvoir manger ses premiers dindons et même un ours !
Un bon album, drôle et rempli encore des jeux de mots et allusions si caractéristiques de la série. Goscinny parsème le récit de clins d'oeil et de jeux de mots très drôles.

Le titre ne vous dit peut-être rien, et pourtant, vous avez tous vu l'adaptation de cette BD en dessin animé pendant vos vacances de noël, renommé pour la télé, Astérix chez les Indiens.

Le pitch est donc pas très compliqué à imaginer...
Nous sommes dans le villages de nos moustachus et le poisson est encore moins frais que d'habitude à cause d'une grève des grossistes de poisson. Astérix & Obélix vont prendre la mer pour aller pêcher et la... c'est le drame.
La tempête fait rage et nos deux amis se retrouvent sur un continent inconnu ou des gens portent des plumes ?

Un tome sympa avec comme d'habitude des références en voici en voila mais qui n'est pas le meilleur de la collection.

Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique ! Non, c'est Astérix et Obélix qui l'ont fait tout ça à cause (grâce ?) aux poissons pourris d'Ordralfabétix !
Non contents de conquérir un nouveau continent, nos deux amis vont conquérir les coeurs des autochtones et particulièrement Obélix qui déclenchera une tempête sous le crâne d'une jeune squaw.
Ils se retrouveront ensuite kidnappés par des Vikings avant de recouvrer la liberté grâce à un pêcheur Gaulois.

La Grande Traversée est un album très amusant, riche en rebondissements et en clins d'oeil à la découverte des Amériques par les Vikings mais aussi à Hamlet et à la statue de la Liberté.
Peut-être pas le meilleur album du point de vue du scénario mais un must concernant les dessins. L'art d'Uderzo est à son apogée !

Une aventure d'Astérix à rajouter au panthéon de mes préférées !
Drôle et dépaysante, tout ce qu'il faut pour plaire.

On retrouve nos deux amis qui partent à la pêche afin de faire face à la pénurie de poisson frais (nécessaire pour la potion magique). Après une ou deux tempête, les voilà qui débarquent sur le Nouveau Monde.

On prend alors beaucoup de plaisir à découvrir cette terre inconnue à travers les yeux de nos deux gaulois préférés. La relecture de la découverte des Amériques par les Viking est également très drôle et pleine de quiproquos (à l'image de la découverte de Christophe Colomb).

Une des images que je retiendrais le plus et qui est vraiment bien insérées c'est celle d'Astérix en Statue de la Liberté (qui rappelons-le est française !).

En somme beaucoup de rires et de clins d'oeil aux Amériques. Également un hommage aux vikings qui furent les véritables découvreurs du Nouveau Monde et à travers eux un hommage au "Hamlet" de Shakespeare ("Il y a quelque chose de pourri dans mon royaume...", etc.).

Je reprendrais bien un peu de glouglou pour la peine !