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J'ai beaucoup aimé cet album, où nous suivons Astérix et Obélix dans leur premier voyage à l'étranger, l'occasion de nombreux traits d'humour basés sur le fossé entre les cultures gauloises, romaines et gothiques (surtout lorsque les Gaulois se déguisent pour tromper leurs poursuivants). Et la manière dont Panoramix se sert de la potion magique pour semer la zizanie parmi les goths en multipliant les factions est particulièrement réjouissante.
Une relecture très amusante...
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J'aime réviser mes classiques, ressortir les valeurs sûres, entre deux nouveautés…

Ici, je suis en terrain connu et en terrain conquis, même si ça ne fera pas plaisir aux Goths d'entendre ça !

Maintenant, je ne lis plus mes Astérix dans l'ordre, mais si on fait les choses correctement, on pourra remarquer l'évolution des dessins et des caractères des personnages.

On le voit sur la couverture : Obélix est joyeux, prêt à aller casser du Romain et/ou du Goth tandis qu'Astérix est plus vindicatif, en colère, la main posée sur le manche de son épée.

Obélix prend de la place dans cet album et tant mieux ! Même s'il ne brille pas par son intelligence, il est drôle avec ses questions à la con et sur le fait qu'il ne comprend jamais rien. Astérix est toujours le guerrier rusé, celui qui réfléchit pour deux, celui qui pense, qui est plus sérieux que l'Astérix que nous verrons dans les albums postérieurs.

Panoramix, lui, a le triomphe modeste, mais n'avait pas peur de dire avant qu'il gagnerait le concours des druides dans la forêt des Carnutes. Et même enlevé par des Goths qui veulent de secret de la potion magique, jamais il ne se départira de son calme olympien.

Quand aux romains, ils sont fous, pas très malins, vachement crétins mais cela donne des situations cocasses, drôles et l'armée n'en sortira pas grandie !

Nos guerriers Goths, malgré leurs casques à pointes et leur dialogue en écriture gothique nous donneront, eux aussi, quelques belles tranches de rire !

Surtout que chez eux, tout le monde veut être le chef et que ce sera une belle occasion de leur donner de quoi s'occuper durant quelques siècles. Pas de bol, après ils sont revenus et nous n'avions pas de potion magique.

Certes, nous n'en sommes pas encore aux excellents albums qui viendront après, mais ça présumait déjà que le futur serait plus qu'excellent car les petits tacles envers notre société étaient déjà présent et ils sont intemporels.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bon là, ça suffit druide Préfix, un peu de pluie au printemps ça va mais tout le temps, ça use même si Cicatrix a besoin d'eau pour ses fleurs ;-)

Ce concours des druides dans la forêt des Carnutes est un de mes grands souvenirs d'enfance, j'avais bien ri à l'époque et bien, la magie est toujours là, je ris toujours :-p Et par Jupiter, les romains à la recherche des brigands goths est définitivement un moment hilarant même dans les insultes traduites ce qui n'est pas peu dire. Et je n'oublie pas la guerre des goths, un morceau d'anthologie à partager sans modération !

Les dessins sont de plus en plus détaillés et c'est génial et les dialogues sont une pure merveille ; un album parfait pour attendre que le soleil pointe enfin son nez.

Pour finir, un petit sanglier accompagné d'un chouïa de chou (il paraît que c'est bon pour la santé n'en déplaise à Obélix) avant de commencer le suivant :-)
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Avec déjà la troisième aventure du plus fameux duo gaulois d'Armorique, l'heure est venue de passer la frontière et d'aller voir ce que mijotent ces Goths, ces barbares d'outre-Rhin...

Au menu jamais indigeste de cet album, René Goscinny égratigne gentiment l'amitié franco-allemande alors en pleine construction (1963), tandis que son acolyte, Albert Uderzo, se joue des styles gothiques et gothicisants pour alterner dessins rondouillards et graphismes obtus "à la germanique" (casques à pointe et fourrures à poils durs sont de sortie !). de quiproquo en quiproquo, les "petits ennuis" à la frontière, les relations des peuples dits barbares face à Rome et les luttes pour le pouvoir sont tour à tour décortiqués à la sauce Goscinny pour notre plus grand plaisir.
Plusieurs ingrédients phares font de cet album un opus très particulier. Première aventure en dehors de la Gaule, elle constitue la suite immédiate de
La Serpe d'Or. de plus, elle se distingue par de longues et dantesques courses-poursuites, que ce soit dans la forêt des Carnutes ou bien à la frontière entre Empire romain et pays des Goths, mais aussi et surtout dans la grande bataille finale pour le pouvoir à la tête des Goths (où René Goscinny laisse d'ailleurs entrevoir de forts rapports avec la bande dessinée qu'il créa l'année précédente, Iznogoud). Cette fameuse double planche dantesque où le pouvoir goth passe de mains en mains est tout simplement géniale !

En somme, un album détonnant, dont les graphismes peuvent être parfois criards, début de la série oblige, mais qui constitue déjà un sommet des aventures d'Astérix et Obélix. Et puis franchement... rien que pour le "Il est déchaîné" (au cours d'un dialogue entre Panoramix, Astérix et surtout Obélix), avec blague sur blague et contre-blague, c'est magnifique, impayable et hilarant de bout en bout ! Album génial, à lire et relire inlassablement !
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Cela fait des lustres que je n'ai pas mis le nez dans un Astérix ! Et grâce aux challenges, me voilà à passer une partie de mon dimanche matin avec les gaulois qui ont bercé mon enfance. Je me suis plongée dans les souvenirs, sourire aux lèvres. J'aime tous les petits détails des dessins, les clins d'oeil discrets ou plus gros. Ce fut une lecture rafraîchissante ! Comme une envie de reprendre encore une part de nostalgie.
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Jamais deux sans trois, voici donc, tout de goth, la critique du troisième album de la série. Dans la foulée des deux critiques précédentes, je vais analyser les évolutions constatées et mesurer les avancées identifiées sur les fameux fils rouges que je me suis fixés. Let's goth !

L'album sort en 1963, avec une prépublication dès mai 1961, ce qui montre un rythme de publication soutenu dès le départ, imposé par le Journal Pilote et ses deux co-rédacteurs en chef, d'autant plus que Goscinny et Uderzo travaillent en parallèle sur d'autres séries de bédés pour leur journal, respectivement au scénario et au dessin.

En 1961, le traumatisme de l'occupation allemande est encore bien présent dans les esprits. Il ne s'est écoulé que 16 années depuis la capitulation de l'Allemagne, et, même si vous n'avez pas connu personnellement cette période, elle reste omniprésente dans les conversations des anciens. le premier traité de Rome à l'origine de la construction européenne est signé en 1957 et il n'a que 4 ans d'existence. C'est dire si à l'époque, nombre de nos concitoyens voient encore dans la figure de l'Allemand un ancien ennemi, voire pire, un ancien nazi. Dans un tel contexte, sur fond de réunification franco-allemande, le choix et le traitement d'un album ayant pour thème la relation entre l'Empire romain et les peuples germaniques s'avèrent particulièrement intéressants.

En 50 avant Jésus-Christ, la Gaule est occupée par les Romains (excepté le village que nous connaissons bien), mais pour les Gallo-romains récemment unifiés, l'ennemi véritable réside au-delà des frontières impériales comme le démontrera plus tard la période des « Invasions barbares » qui succède au « Déclin de l'Empire romain » … Face aux barbares, Gaulois et Romains sont du même côté et se serrent les coudes, ce que symbolise parfaitement la couverture de l'album matérialisant une frontière en traits pointillés (comme si l'on était sur une gigantesque carte géopolitique) séparant bien la Gaule (donc l'Empire romain, comme le précise la pancarte) et le pays des Goths, la Germanie. Cette frontière est représentée de la même façon au cours du récit, planches 18 et suivantes, puis planche 42. Elle va être le lieu de multiples gags avec des allers et retours permanents opérés par les Gaulois et les Goths, faisant craindre le début d'une invasion.

Symboliquement, Astérix et Obélix vont même jusqu'à se romaniser, devenir Astérus et Obélus et endosser des uniformes romains, pour passer inaperçus et accéder à la frontière sans encombre.

L'ombre de l'Allemagne (du Saint-Empire romain germanique mais aussi du IIIe Reich) plane sur le pays des Goths, les exemples de transpositions anachroniques sont multiples : écriture en lettres gothiques, casques à pointe que n'aurait pas renié un Prussien (planches 2 et suivantes), représentation emblématique de l'Aigle noir du Saint-Empire (planches 34 et suivantes) au centre d'un rond blanc sur fond rouge – on ne peut être plus clair – et même une croix gammée représentée dans les « injures gothiques » (planche19).

Le scénario tient la route jusqu'au bout et donne sa cohérence à l'album, l'Empire sera finalement sauvé grâce à la ruse de nos héros, provoquant le déclenchement des Guerres Astérixiennes, épisode préfigurant les « Guerres des Goths » (249-553), dont les acteurs véritables furent par exemple Théodoric Ier et Alaric Ier (rois des Wisigoths), Ermanaric (roi des Ostrogoths) et Athanaric (roi des Goths). Ces personnages historiques sont les alter ego des protagonistes de l'album : Téléféric, Cloridric, Electric, Passmoilcric, etc. Les invasions barbares ne sont alors plus à l'ordre du jour et le déclin de l'Empire romain peut donc attendre. Panoramix résume très bien ceci en une seule phrase (planche 40) : « Tous les adversaires seront au même point, de force à peu près égale, ils continueront à se battre pendant des siècles… et ils ne penseront pas à envahir leurs voisins ».

Je ne résiste pas à la tentation de citer quelques bons jeux de mots, dignes du meilleur Goscinny : « Passe-moi le celte » ; « Non, les Wisigoths sont des Goths de l'Ouest, les Goths de l'Est, c'est des Ostrogoths, mais les Goths de l'Ouest habitent à l'Est par rapport à nous, tu as compris ? – Non ! » ; « Ta vie ne tient qu'à un fil, Téléféric ! » ; « Je vais être général ! le général Electric ! » ; et, à propos de ce dernier :« Je finirai par le court-circuiter » …

Le barde Assurancetourix habite pour la première fois dans sa hutte en rondins perchée dans les branches d'un arbre, se fait tabasser dès la première page et ne peut toujours pas accéder au banquet final. La musique adoucit les moeurs sauf dans Astérix.

Enfin, concernant l'évolution de la présence de personnages féminins dans cet album, la régression est totale (cf. mes deux précédentes critiques sur le sujet). On ne dénombre ici que deux femmes : sur la première image représentant le village, une passante assiste au départ de Panoramix pour la Forêt des Carnutes ; beaucoup plus loin planche 39, une forte femme Wisigothe engueule son mari et le menace avec un rouleau à pâtisserie, ce mari sans autorité qui est contraint de faire les courses est, du fait de sa faiblesse, « un candidat » à la distribution de potion magique, il surnomme sa femme « Bobonne ». Cette dernière est très représentative de la femme caricaturale représentée dans les premières bédés (on pense à Olive, la compagne de Popeye, souvent affublée d'un rouleau à pâtisserie). le banquet final ne réunit que des hommes et les femmes du village ont disparu. On passe donc de 12 personnages féminins à 2, une dégringolade !

Dans cet album, la qualité graphique montre l'extraordinaire maîtrise d'Uderzo notamment dans le découpage des plans et la gestuelle des personnages, et s'approche de celle de « l'âge d'or » de la série. Il ne manque que les grandes vignettes présentant par exemple des décors somptueux du monde antique (temples, villes romaines…), cela viendra plus tard.

Pour conclure, cet album confirme l'amélioration de la série, grâce à un scénario solide et une virée qui, pour la première fois, se situe hors de nos frontières et permet la caricature savoureuse d'une population étrangère à la Gaule. Ce principe deviendra par la suite une règle appliquée un album sur deux. Nous allons pouvoir vérifier cela lors des prochaines critiques…
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Troisième opus d'Astérix qui se bonifie à chaque épisode, cet album nous fait sortir de Gaule pour aller voir ce qui se mijote chez les Goths, ces barbares venus de l'est qui ont enlevé le druide Panoramix qui vient de gagner le trophée du meilleur druide dans la forêt des Carnutes.
On y découvre des personnages aux noms savoureux, portant casques à pointe et fourrures à poil dur et s'exprimant en caractères gothiques.
L'association des textes de Goscinny et des dessins d'Uderzo est tout simplement géniale car on rit à chaque page, en particulier lorsque les chefs goths se disputent le pouvoir.
La force des albums d'Astérix est de proposer plusieurs niveaux de lecture qui font que, quel que soit l'âge du lecteur, il y prendra forcément plaisir et y découvrira quelque-chose. On commence à llire Astérix lorsqu'on est enfant, et on y revient à tout âge pour y trouver des références nouvelles et des clins d'oeil savoureux empruntés à l'actualité ou à L Histoire.
De même, c'est un vrai plaisir de découvrir des célébrités parmi les personnages ! L'épisode belge voit ainsi passer Annie Cordy, Eddy Merckx et les Dupondt ; on retrouve Pierre Tchernia en légionnaire, Laurel & Hardy, Sean Connery en Zérozérosix, Bernard Blier en Soutienmordicus, et même Goscinny et Uderzo en personne !!
Bref, l'ouverture d'un album est forcément un bon moment, éclats de rire assurés !
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Peut-être le premier "vrai" Astérix (du duo de rêve Goscinny - Uderzo): plein d'humour, un scénario solide, de superbes dessins. On partait pour de nombreuse (hélas pas assez toutefois) années de bonheur à découvrir les ouvrages du duo magique.
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3e tome d'Astérix et beaucoup de fous rires. Celui-ci fait suite au tome 2 puisque muni de sa serpe d'or, Panoramix se rend à la forêt des Carnutes où il est rapidement enlevé par des Goths.
Au programme, beaucoup d'humour entre les blagues belges, un passage de frontières qui n'est pas sans risques et les leçons géographiques faites à Obélix.
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Ce troisième tome des aventures d'Astérix se situe directement à la suite de la serpe d'or.
Panoramix va se rendre à la réunion de druides dans la forêt des Carnutes où il espère remporter le concours de druide de l'année grâce à sa potion magique.
Mais des Goths sont à l'affût pour enlever le meilleur druide et s'approprier ses secrets pour vaincre les romains.
Astérix et Obélix vont donc devoir se porter au secours de leur druide.

Dans cet album, et comme le montre notamment la couverture, Obélix a trouvé sa place aux côtés d'Astérix, on découvre également la personnalité de Panoramix.
L'histoire est déjà de bonne facture, même si Goscinny et Uderzo ne sont pas encore au sommet de leur art.
Il est vraiment intéressant d'essayer de relire les albums dans leur ordre de parution pour suivre l'évolution et la maturation des personnages et des histoires.
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