AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 1538 notes
Un livre qui amène à se poser la question du formatage et de notre rapport au monde: notre façon d'appréhender l'extérieur nous rend il heureux? Pourquoi adhérons nous à une certaine forme de beauté et pas à une autre? ne sommes nous pas trop éloigné de nos vraies sensations?
L'histoire se déroule au fin fond de la forêt amazonienne et parle aussi de vengeance, d'amour, de différence. J'ai parfois trouvé peu probable que des peuplades aussi reculées puisse connaître certaines conceptions abstraites de nos vies urbaines mais cependant, l'auteur pose de vraies questions de fond et renverse un grand nombre de os certitudes. A lire et surtout à méditer!
Commenter  J’apprécie          70
Vu le succès du livre, je ne m'attendais pas à de la grande littérature, mais je m'attendais tout de même à un peu mieux. le philosophe que n'était pas sage est un roman qui tient plutôt du conte philosophique, un peu simpliste, (trop) démagogique, moraliste et manichéen à mon goût, qui s'apparente aux romans de Coelho avec une fin à la Harlequin vraiment trop prévisible. le style d'écriture, un peu « adolescente », est toutefois un peu au-dessus de celui de Coelho ou de Musso.

L'histoire et les personnages ne sont pas très crédibles (j'y ai trouvé trop d'incohérences et d'invraisemblances), mais après tout c'est un conte, donc ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangée.

Ce que je n'ai pas aimé, c'est ce peuple d'Amazonie qui est vu ici comme un groupe d'Indiens pacifistes vraiment simplets, naïfs, maléables à souhait, qui rappellent les « bons sauvages » de Rousseau. Et puis ces mercenaires épouvantables qui obéissent bêtement à un philosophe endeuillé et se font une joie de faire le mal gratuitement à un peuple pacifiste en manipulant notamment leurs enfants, c'est juste indigeste pour moi.

C'est dommage, parce que l'idée de base n'était pas inintéressante, l'exotisme aurait pu me plaire... Mais cette leçon de morale de 300 pages pseudo-philosophiques où l'auteur dénonce en parallèle et de façon très généraliste notre société de consommation, le capitalisme, l'individualisme, le matérialisme... Non, je n'ai pas accroché. le point positif, c'est que ce roman se lit très vite (300 pages lues en 3 heures).
Lien : http://excalibri.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          70
Dernier livre 2014 pour ma part, "le philosophe qui n'était pas sage" ne restera pas pour moi dans les annales. Je dirai même que c'est le Gounelle que j'ai le moins apprécié.

Déjà car tout est écrit d'avance... et qu'on devine ce qu'il va se passer et quasiment comment cela va se passer. Grosse déception sur ce point.

Ensuite, car c'est violent et ca fait toujours "bizarre" de lire de telles choses alors qu'on parle de philosophie et de développement personnel.
Pourtant, les descriptions sont belles, les citations de Marc Aurèle explicitent bien les états d'âmes de Sandro.

On est amené à s'interroger sur la société matérialiste d'aujourd'hui, les souffrances (la vengeance ou le pardon?)... La joie et la simplicité de vie des Indiens nous prouvent beaucoup de choses.

Mais cette fin à l'eau de rose est décevante.

Désolé si vous me trouvez sévère mais cette fois je n'ai pas adhéré.
Commenter  J’apprécie          74
Sandro est rongé de tristesse depuis la mort de sa femme.
Il décide de la venger et repart en Amazonie sur les lieux de sa mort. Il veut faire payer les indiens qui l'ont tuée.
Comment les faire souffrir, eux qui sont en telle harmonie avec la nature?

Une leçon de sagesse sur la vie, l'amour, le bonheur et la nature qui est agréablement mis en écriture par Laurent Gounelle!
Commenter  J’apprécie          70
Un professeur de philosophie nommé Sandro se rend au fin fond d'une forêt tropicale à la rencontre d'une tribu qu'il tient responsable de la mort de sa femme. Il demande aux mercenaires qui l'accompagnent de l'aider à mettre en oeuvre un plan particulièrement machiavélique qu'il a concocté en hâte avant d'arriver sur les lieux. Son idée est de venger sa femme en rendant malheureux le peuple réputé le plus heureux du monde. Je ne vais pas m'étendre sur la façon dont il va opérer, vous le découvrirez si vous lisez le roman.

J'ai trouvé ce conte philosophique simpliste et gentillet. L'idée de Laurent Gounelle est de pointer du doigt l'individualisme et le matérialisme de nos sociétés de consommation. Il tente de démontrer qu'on serait plus heureux en se contentant de moins. Quel scoop !

Je n'ai rien contre le mélange fiction/réflexion, bien au contraire, mais la démarche de Gounelle manque de subtilité. L'écriture fluide et le ton enjoué du lecteur m'ont permis toutefois d'écouter ce conte philosophique sans déplaisir et de ne pas laisser l'agacement prendre trop de place durant l'écoute.

Un conte philosophique bien raconté, mais un peu trop simpliste à mon goût

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          70
Laurent Gounelle a une écriture très fluide, habile dans les détails et les descriptions qui m'a beaucoup plu. Il attaque le roman en nous annonçant le départ de Sandro pour la forêt amazonienne, où sa femme est morte. Sandro, professeur de philosophie, ne s'est pas remis de sa mort et décide de partir sur les traces de sa femme, à la rencontre de ceux qui seraient responsables de sa mort. Il se fait accompagner par 4 hommes, des sortes de mercenaires, ceux-là même qui auraient découvert le corps de sa femme, pour le mener auprès des indiens.
Sandro propose très vite un marché à ses guides : l'aider à accomplir sa vengeance sur ce peuple. La récompense et l'envie de laisser cours à la violence qu'ils ont en eux les amène à accepter ce marché. Détruire ce village ne leur pose aucun souci de conscience. Mais ce n'est pas leur mort que souhaite Sandro. "Ce que je veux, c'est les rendre malheureux chaque heure, chaque minute, chaque seconde de leur vie, jusqu'à la fin de leurs jours", dit Sandro.
A leur arrivée au village, ils construisirent des huttes, Sandro ayant la sienne. Malade les premiers jours, il ne rentre pas en contact avec les indiens et ne souhaitera pas le faire une fois guéri. Cet isolement le pèsera beaucoup cependant par la suite. C'est donc à Krakus, le meneur, qu'il va délivrer ses instructions afin d'accomplir son dessein. Mais comment rendre malheureux des personnes que peu de choses semblent atteindre, vivant en harmonie dans le présent, avec la nature et loin de toute préoccupation matérialiste ? Krakus semble désemparé. Les conseils de Sandro vont l'aider et peu à peu il va réussir à changer le comportement des indiens. J'ai trouvé cela parfois bien simpliste et un peu tordu l'idée de cette vengeance, mais je n'ai pas pour autant eu envie d'arrêter ma lecture pour savoir comment cela aboutirait. Krakus est à fond dans son rôle tandis que ses comparses s'ennuie ferme et veulent partir. Exclus mais surtout désintéressés de cette opération, ils préfèrerait en finir à coup de fusil.
On sent parallèlement un flou autour de la mort de la femme de Sandro. Les circonstances ne nous sont pas dévoilées d'emblée et finalement on apprend la vérité. L'idée d'un sacrifice à un dieu m'avait paru bizarre, mais je ne m'étais pas plus attardée là-dessus, si bien que j'ai été surprise d'apprendre la vérité. C'est ainsi que Sandro se trouve piégé par un Krakus qui refuse de partir sans finir le travail et menace de toucher à Elianta (la chamane et la seule à s'être méfiée de ses étrangers) s'il n'arrive pas à ses fins.
Laurent Gounelle oppose ici deux conceptions de la vie très différentes. le mode de vie occidentale apparaissant tout de même bien négatif. La critique du matérialisme, de notre conception de vie individualiste n'est pas neuve. Les références à Marc Aurèle, à l'influence des théories de Darwin sur notre société sont des petites choses intéressantes dans le récit, de même les dialogues teintés d'humour, notamment lors des échanges entre Krakus et un indien, sont plaisants à lire, mais ne changent pas le fait que j'ai trouvé l'intrigue globalement simpliste.
Lien : http://aucafelitterairedecel..
Commenter  J’apprécie          70
Même s'il reste un roman philosophique grand public, j'ai trouvé que les idées simples qui nous touchent tous dans notre quotidien qu'il évoquait, étaient plus que pertinentes. C'est un joli manière pour l'auteur de mettre en exergue certains éléments de nos vies et de nous questionner à leur sujet.
Si je ne suis pas parvenue à véritablement m'identifier au personnage principal, son histoire, ses actions, ses croyances, ne me le rendent pas non plus antipathique.
Ce roman est accessible à tous, sa lecture très fluide, m'a amenée à remettre certains détails quotidiens en question, en bref, j'ai passé un agréable moment
Commenter  J’apprécie          60
Mon troisième Laurent Gounelle après "L'homme qui voulait être heureux" et "Le jour où j'ai appris à vivre" et j'avoue malheureusement que c'est celui que j'ai le moins apprécié..

Il s'agit de Sandro, un philosphe et professeur d'université qui a perdu sa femme journaliste suite à une expédition en Amazonie. Celui-ci décide de suivre ses traces pour se venger et retrouver la paix et la sérénité qu'il ne connaissait plus depuis ce malheureux incident qui a chamboulé son existence. Il rentre donc en contact avec Krakus et ses sbires et fait subir au peuple indien la foudre de sa colère qui s'avère à la fin mal-fondée.

L'auteur veut nous inciter à revoir nos priorités dans cette vie éphémère en évitant d'agir à l'aveuglette sans preuve concrète ( chose qu'a faite Sandro en s'en prenant aux indiens ) et pourquoi pas apprendre à pardonner et surtout à oublier car la vengeance ne pouvait restituer les morts bien au contraire, elle ne fait que remuer le couteau dans la plaie et l'empêche de cicatriser.
En résumant ainsi les objectifs que l'on peut déduire au fil des pages, le livre parait plutôt attrayant et pourtant en le fermant, j'étais déçue et insatisfaite. J'avoue que le thème est intéressant mais j'aurais souhaité qu'il soit abordé autrement par une histoire plus commune et plus proche de la réalité.
Commenter  J’apprécie          62
À tous ceux qui pensent que le monde dans lequel nous vivons n'est pas fait pour eux, je recommande ce livre, un petit bijou de sagesse, de philosophie, de suspense et d'humour.
Sandro, professeur de philosophie à New York veut venger la mort de sa femme, assassinée par une tribu d'Indiens au coeur de l'Amazonie. Pour cela il requiert les services des quatre mercenaires qui ont ramené le corps de Tiffany.
Vengeance originale : alors que ces aventuriers seraient prêts à les exterminer avec leurs kalachnikovs, lui veut trouver un moyen sophistiqué pour les faire souffrir comme il souffre de l'absence de son épouse. Il va donc s'employer à leur faire connaître les bonheurs artificiels, leur faire découvrir les joies de la Consommation, de la Possession, les mettre en rivalité les uns contre les autres, rompre leur belle unité, leur union forte avec la Nature, détruire leur générosité, vaincre leur optimisme, leur joie de vivre. Tout leur donner pour tout reprendre ensuite afin qu'ils en ressentent le manque et qu'ils en soient malades de désespoir.
Tâche ardue pour Krakos, le chef de l'expédition qui va trouver sur sa route la jeune apprentie Chamane, Elianta…

« Vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. »
Marc Aurèle
Commenter  J’apprécie          60
Ce petit dernier de Gounelle est un vrai petit conte philosophique comme on les aime empli de métaphores qui nous montrent les failles de notre société.
Une belle parabole satirique selon moi qui m'a vraiment touché quant à la manière de mettre en scène ces indiens purs, naïfs et heureux en union avec la nature à qui on va inculquer toutes ces envies inutiles, tous ces besoins égoïstes, toute cette consommation que nous vivons nous même au quotidien afin de les rendre malheureux.
J'ai aimé comment se livre met en scène un tel désastre une telle cruauté psychologique.
L'écrivain nous montre par cette parabole comme il est facile d'utiliser ses connaissances à de mauvaises fins, le philosophe qui doit être remplie de sagesse mais qui ne pense que vengeance, les anciens guerriers sauveteurs de la forêt amazonienne qui violent sans vergogne, le médecin qui utilise son savoir scientifique pour sa propre gloire.
Tout y est dans ce petit conte et l'on se rend compte que même un idiot comme Krakus, un peu bourrin et en recherche de gloire peut faire basculer une société pure dans les envies inutiles et la consommation qui détruit peu à peu les vraies valeurs de la vie, une seule personne mal intentionné peut corrompre tous les idéaux d'un peuple serein.
J'ai frémis à chaque passage où on infligeait une énième doctrine de notre "joli monde civilisé" à ces pauvres indiens qui étaient si heureux avant.
J'ai adoré toutes ces idées de vengeance qui ressemble si bien à notre monde actuel, les femmes belles mises au devant de la scène, les gamins que l'on dévalorise à qui on occupe sans cesse l'esprit pour les empêcher de se construire, les vieillards qui n'ont plus d'intérêt et dont on se moque, les tentations qu'on met sous notre nez en nous forçant à penser qu'elles sont tout de même mauvaises...

Il est juste réellement dommage que la fin soit si mièvre et inutile.
Le roman est bien écrit et se dévore plus qu'ii ne se lit, même si on sait bien par avance qu'il est impossible que ces gentils indiens aient sacrifiés la femme de Sandro on ne lit pas ce bouquin pour faire une enquête mais réellement pour se poser les bonnes questions sur le bien fondé de nos idéaux de notre société actuelle.
Donc c'est sûr que c'est très prévoyant que Krakus et ses hommes sont les responsables de cette mort, on s'en douterait même dès les première pages mais ce qui est le plus décevant c'est qu'après toute cette parabole on attend des remords, des complications pour cette société indienne à se remettre du passage des bougres blancs mais au lieu de cela on a une fin à l'eau de rose ou le gentil Sandro oublie sa haine pour retomber amoureux.
Je dois dire que j'ai réellement hésité à mettre une note de 4/5 au vu de cette fin qui m'a fortement déplu et que je trouve des plus inutile, on avait pas besoin de cela et finalement on s'en fiche qu'il refasse sa vie et oublie sa vengeance au contraire on voudrait qu'il souffre de remords de n'avoir pas été assez clairvoyant pour savoir que ces indiens n'étaient pas les responsables de la mort de Tiffany et d'avoir aveuglement fait souffrir et détruire une civilisation.
On en a donc pas pour notre compte et notre morale à la fin et c'est bien dommage car le roman tout entier porte un message simple mais juste et cette société dans laquelle nous vivons n'est selon moi jamais assez remis en cause en littérature c'est pourquoi malgré cette fin vraiment bâclée et mauvaise je maintiens une bonne note car j'ai vraiment passer un super moment dans cette lecture.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (3835) Voir plus



Quiz Voir plus

Les dieux

Quelle est la profession de Allan ?

Journaliste
Chasseur de têtes
Conseiller en recrutement
Commercial

10 questions
153 lecteurs ont répondu
Thème : Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent GounelleCréer un quiz sur ce livre

{* *}