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3,66

sur 1535 notes
Sur les conseils de plusieurs amis lecteurs, je me suis lancée à la découverte de Laurent Gounelle. Je pressentais bien que cela allait me changer de mes lectures habituelles et pas forcément de façon positive.

"Le philosophe qui n'était pas sage" est un conte... philosophique. Laurent Gounelle met en scène dans cette parabole deux mondes que tout oppose. Un groupe de mercenaires va importer dans une tribu amazonienne préservée, tous les méfaits de notre société consumériste pour y semer le trouble, perturber l'harmonie qui règne entre les membres et ainsi assurer la vengeance de Sandro le commanditaire de l'expédition. Si je veux m'investir un petit peu dans ma critique, je dirai déjà que ce Sandro, avec ses belles paroles de Marc Aurèle, est tout simplement haïssable. Il reste dans l'ombre, fait agir ses sbires, sème le vent et s'étonne de récolter la tempête. J'ajouterai que la fin est d'une niaiserie incommensurable.
Après, pour être franche, ce genre d'histoire simplette et moraliste pour faire passer un message soit disant philosophique m'agace. Je savais déjà que notre société n'était pas jolie, jolie. La lecture de ce titre n'aura pas fait avancer le schmilblick d'un poil. J'espère que ce titre n'est pas le meilleur de l'auteur. Tant mieux si par ailleurs, il a trouvé son public. Pour moi, c'est un 8/20.
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Ce roman de Laurent Gounelle, aborde de façon légère et de manière philosophique version « grand public » les bases de notre civilisation. de l'éducation qui pointe du doigt les erreurs mais ne félicite ou ne conforte pas les élèves, aux nouvelles technologies qui isolent en nous donnant l'illusion d'être au sein d'une communauté vivante. Plus on avance dans ce roman plus on se dit qu'on est bien loin de notre nature première.
Sandro, le personnage principal, arrive au sein d'une communauté d'indigène afin de se venger de la mort de sa femme. Sa vengeance est simple, détruire et changer ce peuple à la base de leur fondation, de leur nature. Petit à petit, il va réussir à instaurer la peur, la jalousie, la fierté, l'envie ….
Comme tous les romans de ce monsieur, il nous fait réfléchir. Très abordable pour tout novice en philo. Une lecture enrichissante sur le plan humain !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livre hormis quelques contes philosophiques classiques.
Une belle expérience que ce roman même si certaines phrases sont un peu trop convenues. L'atmosphère est assez pesante et le procédé de destruction d'un peuple est particulièrement malsaine et m'a mise un peu mal à l'aise je dois l'avouer.
Le personnage de Sandro a été pour moi aussi antipathique que les molosses sans coeur qui lui servent d'accompagnateurs et d'hommes de main, de part sa passivité, sa mollesse et son esprit de repentir très tardif. Je ne m'attendais pas à cette fin, j'ai été un peu déçue d'ailleurs de cette clémence car pour moi, les esprits auraient dû faire un tout autre choix.
Le début du roman est agréable lorsque l'on découvre les coutumes de ce peuple isolé bien loin de celles de l'homme "civilisé".
La réflexion est cynique sur cette civilisation "avancée" et destructrice qui est la nôtre. Une lecture qui fait réfléchir avant tout.
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Sandro n'arrive pas à faire le deuil de sa femme Tiffany et pour assouvir sa vengeance , se fait accompagner de trois mercenaires pour se rendre dans une tribu amazonienne qu'il rend responsable de la mort de celle-ci.
Ce n'est pas :
"Dites-moi ce dont vous avez besoin je vous dirais comment vous en passer ."
Mais plutôt :
" Je vais vous apprendre à avoir des besoins auxquels vous n'avez jamais pensé et faire en sorte que vous ne puissiez plus vous en passer."
Une subtile remise en cause de notre société.
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Un philosophe new yorkais brillant, disciple de Marc-Aurèle, mais éploré part la mort de sa femme, un désir de vengeance à l'encontre de cette tribu amazonienne oùTiffany (l'épouse) a disparu : voici les prémices de cette histoire. Sandro se rend donc au coeur de l'Amazonie, entouré de son commando, avec surtout deux figures incontournables : le mercenaire Krakus, et l'impénétrable docteur Gody, qui ne parle que par énigmes. Sandro évite tout contact avec les Indiens. C'est donc lui, le cerveau , qui va charger les 2 hommes d'élaborer une vengeance, l'un avec son aura de commandant , l'autre avec son génie de savant ! Mais les choses ne tournent pas comme elles le devraient … car ce peuple est un peuple doux, pacifique, toujours porté vers l'optimisme, et sans doute pétri des théories de Rousseau sur les bons peuples primitifs, que, seule, la civilisation pourrait pervertir. Eh bien justement : il s'agit de les pervertir, mais c'est sans compter sur l'action d'Elianta, apprentie chamane, qui contrecarre tous ces beaux projets avec une rare efficacité. Krakus est humilié, tant dans son autorité de commandant bafoué, que dans sa virilité mise à mal lors de ses tentatives de séduction ! Belle parabole sur la civilisation et ses effets pervers ! Laurent Gounelle nous fait rire et sourire, tout en nous invitant à mesurer l'impact de la société moderne sur les relations humaines, le lien avec la nature, le goût du bonheur...
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Depuis la disparition de Tiffany dans une tribu de la forêt tropicale, Sandro, professeur de philosophie souhaite partir la venger. Il s'associe aux guides qui ont ramené la dépouille de Tiffany, Roberto Krakus et ses hommes.

Installés au coeur de ce village indien, Sandro souhaite par l'intermédiaire de Krakus faire souffrir ce peuple à petit feu.

Il va donc insidieusement insérer les dérives de la société occidentale au coeur de ce village peuplé de naïfs amoureux de la nature.

Le récit devient alors une comédie douce amère en détaillant chaque expérience pilotée par Krakus. Petit à petit, les indiens découvrent l'individualisme, les mauvaises nouvelles du rendez-vous quotidien du Jungle Time, la violence, la société de consommation,la compétition, la monnaie, l'addiction, le doute, la jalousie.

Seuls Elianta, une jeune chamane et Mojag le conteur tenteront de résister. Krakus, le mercenaire prend goût à ce pouvoir de leader, cet amusement de pouvoir modeler un peuple à son image.

L'auteur dénonce ainsi les dérives des sociétés occidentales qui perdent le goût de la nature, la confiance en soi et l'amour d'autrui.

Laurent Gounelle écrit ainsi une fable sans prétention, une histoire assez simple pour rire gentiment des travers de nos sociétés. On sourit souvent en retrouvant certaines analogies avec notre vie (télévision, éducation, mode)

"Les mauvaises nouvelles, les problèmes, les dangers accaparent toute notre attention car ils stimulent notre instinct de survie."

" On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s'arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute...À longueur de journée."

" D'un côté, on va susciter le désir de ces sucreries en les mettant incessamment sous les yeux des Indiens, et de l'autre, on va continuer à leur faire croire qu'un beau corps est un corps mince."

Grâce à ce roman, l'auteur nous propose de réfléchir plaisamment aux dérives de la société actuelle, rappelle souvent des évidences sans vouloir traiter la globalité du problème philosophique (progrès et société de consommation).

" Souviens-toi : le secret, c'est d'aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n'aimes déjà et tu goûteras la sérénité des Dieux."
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant sa hutte, Elianta tourna les yeux vers Sandro qui s'avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l'on disait philosophe, s'acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions... Qu'avaient-ils fait pour mériter ça?

MES IMPRESSIONS
Sandro, prof de philo New Yorkais, est sûr que cette tribu a tué sa femme. Pour se venger, il engage une équipe pour tuer psychologiquement la tribu, mais il a beaucoup de mal, car ils positivent tout. Ils sont sur l'ETRE et non l'AVOIR. Alors il essaye d'introduire le stress de l'occident dans la tribu: avoir, mode, société de compétition, violence de spectacles.
Mais Sandro se rappelle des réflexions de Marc Aurèle.

Elianta, c'est Pocahontas !

Les indiens sont philosophes. Et ce roman montre qu'ils le sont beaucoup plus que nous !
Le scénario manque un peu de maturité, mais le style est limpide.
Beaucoup d'humour dans le concours de fabrication de huttes.
Ce sujet est un procès imagé, métaphorique de la société de consommation.
Un roman proche des contes philosophiques de Coelho.
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Je suis bien embêtée car je ne saurais donner un avis tranché sur ce roman.
J'ai trouvé l'histoire horrible, et c'est avec une boule au ventre permanente que j'ai lu chaque page de ce livre. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'être spectateur de la lente descente aux enfers de tout un peuple, sous le regard d'un bourreau prenant un malin plaisir à le rendre malheureux. Bien sûr, comme dans chacun de ses romans, Laurent Gounelle met en scène une histoire pour nous faire passer un message sur la vie, ou plutôt sur la façon de vivre, de bien vivre, cette vie qui nous est accordée. On peut dire que cette fois il a frappé fort. Voulait-il choquer pour mieux faire réagir le lecteur ? Etait-ce nécessaire ? Toujours est-il que c'est ce choix là qu'il a fait, et que ça m'a beaucoup dérangée.
Par ailleurs, l'écriture reste agréable à lire, pas très compliquée, mais je pense qu'il le faut pour que le lecteur reste accroché jusqu'au dernier mot de la dernière page. Cela permet également de toucher un large public, et c'est quand même le but de ce type de roman.
Malgré mon dégout, je ne saurais déconseiller ce livre. C'est une lecture qui m'a fait réfléchir, qui me permet de faire le parallèle avec ma propre vie, et que je garderai en mémoire un moment, peut-être plus que L'homme qui voulait être heureux finalement.
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J'abandonne très exceptionnellement un livre. Mais ici je n'en pouvais plus avoir m'être obstiné jusqu'à la moitié. Livre “à message” les ficelles sont tellement grosses qu'on se demande quel est au juste le public cible. L'histoire n'est en rien plausible, ne serais-ce que le niveau de langage de cette tribu supposément complètement isolée. Et que dire de cette naïveté incroyable qui laisse place à une manipulation des plus grossière. le manichéisme radical ne laisse pas non plus place à aucune subtilité: les méchants Blancs contre les pauvres sauvages... Quant au message fleurs bleues “New Age”, je suis convaincu qu'il est beaucoup mieux colporté par des chantres plus inspirés et plus inspirants. Bref j'ai détesté, sans l'ombre d'un doute!
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Avec ce roman, Laurent GOUNELLE met la philosophie à la portée de tous. Je comprends que cette façon peu académique ne plaise pas à tout le monde. Mais moi, j'adhère.
Laurent GOUNELLE a réussi à ne pas me perdre dans cette forêt, dont l'hostilité ne m'attirait vraiment pas au départ. L'idée de suivre Sandro sur la piste de sa défunte épouse m'a tenue en haleine. C'est déjà un exploit de l'auteur.
Il est vrai aussi que j'ai beaucoup aimé les enseignements prêtés à cette tribu de la forêt amazonienne et, au-delà, la critique de notre société de consommation. Nous sommes éloignés de la nature et ne sommes plus raccordés à nos besoins et aux messages de notre corps. Nous ne vivons pas l'instant présent. Nous nous laissons guider par des diktats comme ceux de la mode et nous nous perdons en chemin, nous perdons NOTRE chemin…
Je me demande toutefois s'il était bien nécessaire de passer par tant de cruauté pour faire cette démonstration… Du coup, ce n'est pas un livre que je lirais de nouveau comme "Le jour où j'ai appris à vivre" et "Les Dieux voyagent toujours incognito" . Seules les citations que j'ai retenues me suffisent à faire le tour des enseignements de ce roman.
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