AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 1543 notes
Prenez un professeur de philosophie ayant juré de se venger d'une tribu au coeur de la forêt amazonienne, ajoutez y un Marc Aurèle lui servant, en esprit, de guide et de caution morale pour justifier la métamorphose de ce peuple en ce que nous connaissons de pire : à savoir notre sacro-sainte société de consommation, notre ego surdimensionné, notre course effrénée pour le plaisir de posséder encore et encore, notre souffrance face aux mauvaises nouvelles qui constituent le coeur de l'actualité assénée jour et nuit par des journalistes aussi scrupuleux qu'une bande de vautours se partageant une charogne. Ajoutez-y de l'humour, ainsi qu'une jolie leçon sur ce que peut être la vie sans toutes ses aliénations psychiques provoquant autant de psychoses et d'insatisfaction ! Un conte philosophique très abordable, nous permettant de prendre un peu de recul face au cirque quotidien de nos sociétés matérialistes. Une réussite signée Laurent Gounelle.
Lien : https://thedude524.com/2016/..
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman nous invite à réfléchir à notre mode de vie, notre société occidentale. L'auteur nous embarque en plein coeur de l'Amazonie auprès d'un peuple indigène vivant en osmose avec la nature. Une nature qu'ils respectent et leur donne de quoi vivre en retour.
C'est une lecture très agréable qui nous invite au voyage tout en nous montrant les dérives qu'engendre notre mode de vie actuelle.
J'ai adoré cette histoire mais on rencontre une certaine incohérence dans les dialogues entre les personnages qui n'ont pas d'identités propres. On se retrouve face à un peuple indigène qui parle de la même façon que nos occidentaux. Cela donne un aspect un peu simplet dans le style concernant les dialogues ce que je trouve dommage face au potentiel du roman et du message délivré.
Je ne regrette pas ma lecture, c'est un roman que je recommanderais néanmoins ne serait-ce que par les différents messages qu'il nous donne.
Commenter  J’apprécie          30
Je connaissais de nom Laurent Gounelle mais je n'ai jamais lu un de ces romans. Et puis voilà, qu'on m'offre un de ces livres. Alors n'y une, ni deux, je me suis plongée dans l'histoire. J'étais en colère en tournant les pages car la violence gratuite me dérange. Réduire cette population qui vit tranquillement sans gêner personne à l'individualisme et l'égoïsme me déplaît fortement. Mais je comprend l'objectif du message subliminal. C'est juste l'occasion de faire une critique de la société de consommation.

C'est le style d'écriture de Laurent Gounelle. Il prend une histoire pour faire passer un message sur autre chose. Un peuple qui s'épanouit dans la simplicité et dans l'écoute des autres c'est une occasion pour parler de la société contemporaine qui est individualiste et qui s'épanouit dans la consommation. Les autres ont s'en fou. C'est l'apparence qui compte et ce que les autres peuvent penser de nous. le message est passé. Peut-être un trop d'ailleurs.

Par chance, on peut changer et s'ouvrir à d'autres façons de vivre. Youpi. Mais bon, je n'ai pas trop bien vu l'intérêt de tout cette histoire pour cette moral. L'espoir est possible. Youpi. J'ai lu, j'ai découvert et je peux passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          30
Un livre qui se lit en deux temps trois mouvements car il parle de sujet qui me touche, à savoir la manipulation des esprits heureux qui ne sont pas versés dans la totale consommation par, justement, des esprits corrompus par la soi-disant "supériorité" occidentale.
En partant du postulat de vengeance (suite à la mort de sa femme) sur un peuple primitif, vivant au fin fond de la forêt amazonienne, avec ce qu'ils ont et qui leur suffit pour être heureux, un homme, Sandro, va essayé de détruire ce bonheur en amenant les désirs de la civilisation de consommation à un peuple qui n'y entend rien pour leur apporter la tristesse, la colère, l'envie, chose qu'ils ne connaissent pas non plus.
Par une certaine vulgarisation philosophique, l'auteur nous décrit petit à petit les moyens tordus et vicieux utilisés par la troupe de mercenaires sur ce peuple qui n'a rien demandé mais qui va subir ces assauts mauvais et va finir par être corrompu et vicié.
Un livre très sympa à lire et qui montre tous les mécanismes que la publicité et la communication (Sandro et les mercenaires) utilise sur nous (le peuple primitif) pour vendre ou nous faire croire qu'on a besoin de telle ou telle chose!!
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre est certes caricatural à l'extrême mais il a l'énorme avantage de balayer tous les travers des humains dans la société actuelle : peur du regard des autres, perte du contact avec la nature, individualisme, recherche du pouvoir, consolation dans la nourriture ou la possession,... tous ces écueils guidés par la peur et qui éloignent de l'amour.
C'est par le biais d'une incursion dans un groupe d'indiens amazoniens "purs" de toute méchanceté et fondamentalement heureux que le protagoniste par vengeance va chercher à introduire la peur et les sentiments négatifs. On est happé par cette manigance et on espère bien que tout va se rétablir. Mais je ne dévoile pas le dénouement !

Egalement lu en 2015 mais non référencé dans Babelio le livre "Sur la route des yaks" de Jean-Michel et Juliette Charpentier : un livre sous forme de carnet de voyage avec textes, dessins et photos sur une excursion humanitaire au Népal. Une pure merveille !
Commenter  J’apprécie          30
"Le philosophe qui n'était pas sage" est le troisième roman de Laurent Gounelle que je vis.
J'ai été charmée par l'écriture vive de l'auteur, son humour et ses réflexions philosophiques dans "Les Dieux voyagent toujours incognito" mais déçue par la platitude de l'histoire dans "L'homme qui voulait être heureux".
Ne voulant pas restée sur une déception et persuadée que Laurent Gounelle avait quelque chose à m'apporter, me voilà partie durant 5 jours dans la forêt amazonienne avec "Le philosophe qui n'était pas sage".
"On ne revient jamais de la selva amazonica"....Et bien moi, j'en suis revenue...
Très motivée au début du voyage par les lieux, l'histoire, les personnages, je me suis finalement essoufflée.
Trop léger, trop simpliste, parfois même bête, j'ai eu l'impression de lire un roman pour ado.
Néanmoins, quelques réflexions intéressantes,simples et accessibles à tous sur le désir de vengeance , le conditionnement de notre perception, ou encore l'art de la manipulation sont à noter et peuvent nous permettre de prendre un peu de recul sur la société de consommation dans laquelle nous vivons.
C'est pourquoi, je note malgré tout ce roman de 2 étoiles.
Commenter  J’apprécie          30
L'idée du roman est machiavélique : rendre les gens malheureux en les montant les uns contre les autres, en les occidentalisant ! Cet ouvrage est une merveille, avec une chute étonnante à laquelle je ne m'attendais pas. le héros est finalement peu présent, mais il est pourtant l'auteur de cette vengeance diabolique. du grand Gounelle !
Commenter  J’apprécie          30
Difficile de ne pas penser à Luis Sepulveda en lisant ce roman mais n'est pas Sepulvada qui veut. Si l'idée de montrer comment nous sommes pervertis par les médias et par l'appât du gain n'est pas mauvaise en soi, je n'ai pas du tout aimé la façon simpliste utilisée. Les phrases sont creuses, et je ne parle pas des moments amoureux qui sont dignes d'une série à l'eau de rose. Je ne connaissais pas le lecteur, François Hatt, mais sa lecture ne m'a pas enchantée non plus, j'ai eu du mal avec ses changements de voix (et là, n'est pas Emmanuel Dekoninckx qui veut non plus). J'ai très vite compris que ce n'était pas un auteur pour moi puisque je n'aime pas qu'on me fasse la morale dans un roman et je me suis débarrassée de l'autre livre de l'auteur qui traînait dans ma PAL.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre... un roman philosophique qui ne m'a pas pris la tête car l'histoire est simple (un peu trop prévisible) et bien racontée. La critique sous-jacente des travers de nos sociétés dites modernes est très pertinente.
Commenter  J’apprécie          30
Autant j'avais bien accroché avec "'l'homme qui voulait être heureux" autant celui-ci ne m'a pas emballée.
Beaucoup de raccourcis, une analyse très simpliste et très arbitraire de la société de consommation capitaliste dans laquelle nous vivons.
L'intrigue de fond qui permet de lier les analyses et pensées de Laurent Gounelle est trop simple, insipide et sans grand intérêt.
C'est un conte philosophique des temps modernes sans prétention dont le message de base est intéressant mais qui aurait pu être mieux abordé.
L'écriture est fluide, une lecture distrayante sans plus.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (3853) Voir plus



Quiz Voir plus

Les dieux

Quelle est la profession de Allan ?

Journaliste
Chasseur de têtes
Conseiller en recrutement
Commercial

10 questions
153 lecteurs ont répondu
Thème : Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent GounelleCréer un quiz sur ce livre

{* *}