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sur 1083 notes
Après mes lectures de Nos étoiles contraires et de la face cachée de Margo, j'avais très envie de découvrir le nouveau roman de John Green qui était annoncé, comme étant son plus personnel.

Aza est particulière, elle est obsédée par les bactéries qui vivent naturellement dans son corps et le corps humain en général. Sa plus grande peur ? Que l'une d'elles, le CD (Clostridium difficile) la tue. Il faut savoir que dans de rares cas, cette bactérie présente chez certains individus, peut les tuer si elle se dérègle après une prise d'antibiotiques. Elle et sa meilleure amie Daisy vont se lancer dans une enquête pour retrouver un milliardaire en fuite. Pour arriver à leurs fins, elles vont devoir se rapprocher de Davis, amis d'enfance d'Aza.

John Green nous surprend en nous offrant un personnage avec des TOC: troubles obsessionnels-compulsifs. dont il est lui-même atteint. Un sujet très peu abordé en littérature et encore moins dans les young adult. Aza se bat chaque jours contre les bactéries qui la terrifient et qu'elle voit partout. Au lieu de ressentir de la pitié pour elle, je me suis très vite attachée à sa personnalité atypique et j'ai ressenti de l'empathie. Elle m'a émue et troublée à fois.

On peut facilement s'identifier à cette jeune fille avec son brin d'humour et ses obsessions. Elle se considère comme un personnage de fiction car pour elle « on se berce de l'illusion d'être le peintre quand on n'est que la toile. » Elle n'est pas maître de sa vie, mais qui l'est vraiment finalement? Heureusement qu'Aza a ses côtés sa meilleure amie, la pétillante Daisy que je ne peux qu'aimer car elle est fan de Star wars. Elle m'a fait beaucoup sourire, notamment parce qu'elle est l'auteure d'une fan fiction qui met en scène une histoire d'amour entre Rey et Chewbacca.

J'ai beaucoup aimé Tortues à l'infini car Aza m'a touchée en plein coeur. Son histoire et à la fois triste et positive car il y a de réels enseignements à tirer de son expérience. le récit est aussi étrange que les obsessions d'Aza. Il est enrichi de nombreuses citations de différents auteurs mais aussi de textes écrits par les personnages. Textes parfois poétiques ou encore énigmatiques. La plume de John Green est toujours aussi atypique et parfois psychédélique. Amour, amitié et TOC, un mélange audacieux et original.
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En effet, depuis ma lecture de Nos étoiles contraires que j'ai adoré au point de pleurer, je n'ai plus jamais ressenti le même engouement pour les autres romans de John Green. Au contraire. J'ai tendance à m'ennuyer et à survoler les pages car je n'arrive pas à accrocher.

C'est justement ce qu'il s'est passé ici.

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Traduit par Catherine Gibert

Mon blockbuster de l'année 2017. Tous les ans je m'en lis un ou deux histoires de me faire une idée, ou du moins essayer de comprendre ce qui fait le succès de certains auteurs. Je mets à part Amélie Nothomb parce qu'elle me "parle" et que j'aime bien ses bouquins depuis le début.

Donc voilà, j'ouvre mon troisième John Green, au titre énigmatique (il est identique en version originale).
Aza Holms, 16 ans, vit à Indianapolis. Elle vit avec sa mère, prof. Elle n'a plus de père mais il lui reste sa voiture, qu'elle prénomme Harold. Elle va au lycée, avec sa meilleure amie, l'intrépide Daisy. Toutes les deux sont fans de fanfiction et Daisy en écrit. Un jour Aza renoue contact avec un copain qu'elle a connu en colonie de vacances : Davis. Sa particularité : il est fils de milliardaire. Et comme si cela ne suffisait pas, son père est porté disparu. Une récompense d'un million de dollars est offerte à qui le retrouvera. Cela émoustille Daisy qui entraîne Aza, sa petite "holminette" à la recherche du bonhomme. En même temps, Aza tombe amoureuse de Davis. Daisy s'éprend de Mychal.
Davis vit seul avec son petit frère infernal dans la maison de son père disparu, où vit aussi un tuatara (un gros lézard préhistorique qui peut vivre des centaines d'années).

J'essaie de vous résumer en quelques lignes l'histoire car j'avoue que ce roman pour ado m'a laissé totalement perplexe au début car ça part dans tous les sens et on a du mal à cerner ce qui se passe. Il faut vraiment s'accrocher un certain temps avant d'arriver à rassembler les "morceaux".
On se rend compte au fur et à mesure qu' Aza a un souci psychologique intense qui l'empêche de vivre totalement normalement. Elle a des pensées invasives et obsessionnelle, des angoisses incontrôlables, la peur permanente d'attraper des maladies. Elle en est consciente, elle essaie de faire belle figure mais ça la dépasse largement. Elle consulte régulièrement une psychiatre mais ne prend pas son traitement.
Elle craint le regard de Davis quand il s'apercevra qu'elle n'est pas totalement une fille comme les autres : quand il l'embrasse, elle se fait un trip sur les microbes qui s'échangent à travers la salive. C'est l'objet d'un certain nombre de lignes très détaillées dans le roman. Et à plusieurs reprises, pour de nombreuses choses, avec des termes scientifiques.
On en apprend également un rayon sur les tuataras (je ne savais pas du tout si cette bestiole préhistorique existait vraiment, il se trouve que Google-mon-ami m'a appris que oui !)
tuatara
Il est aussi question de tortues, mais je n'ai pas trop compris le rapport entre l'histoire et le titre, même si c'est évoqué de biais.

Il y a des histoires de constellations, d'étoiles, d'espace intersidéral, ce genre de chose...
Il y a une histoire d'une amitié indéfectible malgré les disputes, les différences, sociales, et dues à la maladie. Mais pas assez pour que ce soit entraînant, marquant et émouvant.

Bref, je vais être claire : je me suis gravement ennuyée. Je me demande si un ado accrochera facilement à ce roman à la construction assez complexe et déconcertante. Je sais que c'est le roman le plus personnel de l'auteur puisqu'il souffre (ou a souffert) lui même de formes d'angoisses maladives. La maladie est aussi au coeur de Nos étoiles contraires, qui pourtant était distrayant. Tel n'est pas le cas ici, à mon avis. Je voulais terminer néanmoins le roman en me disant que la fin serait éclairante. Bof ! On va dire qu'il y a juste de l'optimisme au bout. C'est au moins un point positif.
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Aza et Daisy, ados de 16 ans, se lancent dans l'enquête sur la disparition de l'homme d'affaire Russel Pickett avec pour objectif de décrocher les 100 000 $ de récompense. Pour celà elles vont se rapprocher du fils, Davis.
L'enquête n'est pas l'essentiel dans ce roman qui traite plutôt de maladie mentale et d'amitié.
J'aime de temps en temps me plonger dans la littérature jeunesse. Cela me rappelle mes premières lectures. Et puis je ne suis pas vraiment adulte. Je suis juste une ado avec quelques responsabilités.
Certains livres jeunesse sont meilleurs que certains livres adulte. Celui-ci est très réussi.
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C'est seulement le deuxième livre de John Green que je lis. le premier avait été Nos étoiles contraires que j'avais vraiment apprécié. Malheureusement, j'avoue avoir eu plus de mal avec cette lecture.

Je ne remets certainement pas en cause le talent de John Green à raconter des histoires qui mettent en scène des adolescents et leurs problèmes. C'est d'ailleurs là son point fort. Dans ce livre, il est très bien arrivé à me faire comprendre ce que peux ressentir une adolescente (Aza) en proie à des pensées obsessionnelles. C'était assez terrifiant de voir à quel point les pensées prenaient le pas sur tout le reste et lui font faire des choses parfois insensées. D'ailleurs, à chaque fois que je finissais un morceau du récit où Aza était jusqu'au cou dans ses pensées, j'en ressortais lessivée. Ces mêmes pensées qui reviennent encore et toujours, si c'est épuisant pour un lecteur, cela doit être invivable pour la personne qui en souffre.

Après, et c'est là où le bât blesse selon moi, tout le reste m'a laissé indifférent. le résumé sur la 4e de couverture commence en nous exposant la disparition d'un milliardaire et (attention spoiler) . En fait, c'est juste un prétexte pour faire rencontrer les personnages. Je ne sais pas pour vous mais la première chose mentionnée dans une 4e de couverture doit avoir un minimum d'importance, sinon c'est faire la promesse de quelque chose qui en fin de compte n'arrivera pas/peu et c'est très très frustrant.

Ensuite, les personnages ne m'ont pas réellement touché. Comme dit au-dessus, j'ai trouvé intéressant de me plonger dans les pensées d'une personne atteinte de TOC et d'anxiété mais si on enlève cela, je ne garde pas un souvenir impérissable d'Aza. Même chose pour Davis. Il est chou à vouloir entamer une relation avec Aza, même sans aller trop loin car il finit par comprendre ses peurs. Mais à part ça… voila quoi. Daisy est décrite comme la meilleure amie d'Aza. Elle est la touche un peu fofolle du trio. Mais je l'ai trouvé tellement ingrate. Elle est amie avec Aza mais n'hésite pas à la caricaturer dans ses histoires. Elle pense aussi qu'Aza ne lui prête pas assez attention. Daisy est une personne qui parle énormément mais elle ne pense jamais à demander à Aza pourquoi elle ne pose pas de questions pour s'enquérir d'elle ou de sa famille. Elle fait plein de reproches à Aza, sans lui demander de s'expliquer. C'est facile mais l'amitié doit aller dans les deux sens. le seul personnage qui m'a ému c'est le petit frère de Davis, Noah. Je n'ai pas eu de mal à comprendre sa peine d'avoir été abandonné par un être qu'il aime. Il est tellement touchant et en détresse qu'on a juste envie de l'aider.

Pendant ma lecture, j'ai souvent été distraite par tout et n'importe quoi. Pour moi, c'est une preuve que le livre ne m'a pas accroché plus que ça. Dès que j'avais l'opportunité de lâcher le livre, je la saisissais. Je me suis forcée à finir le livre d'une traite pour être tranquille le plus vite possible. le seul moment du livre que j'ai trouvé fortement intéressant, c'est la fin. Les deux-trois dernières pages. Car elles peuvent donner de l'espoir aux personnes souffrant des mêmes troubles.

En conclusion, je ne peux pas mettre une mauvaise note à ce livre car il est bien écrit et on ressent toute la douleur et la fatigue de devoir vivre avec des TOC. Mais si je retire le personnage d'Aza et ses troubles, il ne reste pas grand chose. de plus, j'ai l'impression que la 4e de couverture m'a vendue une histoire que je n'ai pas retrouvé…
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John Green et moi, c'est l'amour fou depuis que j'ai croisé Qui es-tu, Alaska ? au hasard en biblio. L'annonce de la sortie de Tortues à l'infini / Turtles all the way down m'a totalement surexcitée, avant même de savoir de quoi parlerait ce titre. Et quand je l'ai reçu, je n'ai pas tenu bien longtemps avant de me jeter dessus. J'en ai mis plus à trouver mes mots pour vous en parler. Pourtant, soyez certains d'une chose : c'est un véritable coup de coeur !


John Green est un auteur qui passe ou qui casse. Si ça passe avec moi depuis le premier roman, vous vous doutez que je me suis lancée dans Tortues à l'infini en toute confiance, sans trop savoir de quoi parlerait l'intrigue. Juste les grandes lignes. Quel ravissement ! J'aime la plume de John Green pour l'humanité qu'elle dégage : elle est pleine d'émotion, elle est vive, elle est vivante. J'aime les personnages de John Green pour ce qu'ils sont et ce qu'ils représentent : l'adolescence, une quête, des réponses, des conseils. Et j'aime John Green pour ce qu'il nous donne : une part de lui, des messages forts.
Tortues à l'infini, ce n'est pas un secret, s'inspire grandement de son auteur. Comme Aza, l'auteur connaît des troubles obsessionnels. Est-ce cela qui donne encore plus de force aux spirales de pensées d'Aza ? À la simplicité avec laquelle John Green nous fait entrer dans ce tourbillon infini de pensées ? Sûrement aussi. le réalisme et l'authenticité propres aux romans de John Green sont des plus présents. Il en ressort un roman difficile à lâcher, qui empoigne son lecteur rapidement, et des personnages à la personnalité unique.
John Green nous offre une nouvelle histoire sur la quête de soi, la recherche d'identité et de sens à l'adolescence, ce qui fait l'amitié et l'amour. C'est une intrigue à la fois légère et pleine : on la devine, elle nous surprend un peu, on la ressent, elle nous touche profondément. L'émotion est intense et omniprésente ! Concernant les révélations, l'auteur nous garde quelques surprises, mais le lecteur en verra aussi certaines venir. La narration est un délice ! On suit Aza, avant, pendant, et après, en ayant une proximité incroyable avec son personnage, ses pensées. Et on l'aime.
Aza Holmes est un personnage à la fois troublant et fascinant. Elle nous entraîne dans sa suite, on sillonne avec elle les spirales de ses pensées. Par moments, elle m'a effrayée - elles m'ont effrayée -, autant qu'elle m'a émue tout au long du roman. Daisy, Davis et Noah amènent une touche de légèreté, d'insouciance et de retour à la réalité. Ils sont une sorte de pied à terre, de normalité. Et ils m'ont tous tellement plu ! John Green a donné du relief à chacun de ses personnages, n'en a négligé aucun. Pour la forme, je pourrais lui faire le reproche de ne pas avoir assez parler du père d'Aza. Mais cette absence n'a pas été un manque pour moi.
Tortues à l'infini oscille entre mini enquête et vie d'ados, les grands chamboulements et les petits riens. On y suit quatre adolescents parfois en marge, parfois paumés, mais toujours justes. La fin m'a donné l'impression d'arriver trop vite. Simplement parce que le roman ne fait pas mille pages, mais quatre cents. Parce qu'une fois prise dans le récit, je n'ai pas su m'en détacher, ne serait-ce que pour faire durer un peu plus encore le plaisir de cette lecture. Parce qu'une fois ce récit terminé, je continue à souhaiter toujours plus de John Green.
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Un très bon roman, plein de poésie mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver qu'il ne tenait pas ses promesses concernant l'intrigue qu'on nous vend. Après ce n'est qu'un tout petit détail mais je me suis sentie trompée sur la marchandise. Cependant ça reste un très bon moment et j'ai apprécié le personnage de Aza.
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un roman très touchant dans lequel on retrouve le style de l'auteur qui nous émeut à chaque fois avec ses histoires d'amour et d'amitié
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Aza, une lycéenne américaine, partage son quotidien entre sa maison, où elle vit seule avec sa mère depuis le décès brutal de son père, et le lycée, où elle retrouve son unique et meilleure amie, Daisy, auteur de fanfiction. Souffrant d'une hypocondrie sévère, elle est sans cesse angoissée. La disparition inexpliquée d'un millionnaire escroc la pousse à reprendre contact avec le fils de celui-ci, dont elle fut très proche pendant son enfance...
Un très grand roman jeunesse à l'ecriture gracieuse, intelligent et grave.
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Le titre m'a tout de suite interpellé pour son originalité absurde haha ! Après la lecture il a tout de même pris son sens et maintenant à chaque fois que je revoie la couverture je souris !

Plus sérieusement ce livre est une pépite, il m'a totalement touché. On aborde un sujet qui me parle beaucoup, le problème des pensées intrusifs, de l'anxiété et des TOC ( je n'en dit pas plus, à vous de lire le livre ^^).

John Green a toujours eu cette "fibre particulière" au niveau de son écriture. J'aime, j'aime les pages qui défilent à une allure folle, j'aime la force qui en découle. Car oui, même si je n'ai pas forcément apprécié ses autres livres, j'ai toujours été touchée par son écriture.
Une simplicité légère qui prouve encore une fois que l'on a pas besoin de mots compliqués pour émouvoir.
John Green nous livre une part de lui et fait vivre ses personnages avec beaucoup de poésie.

Et les personnages sont juste géniaux !!!
Je pense d'abord à Aza qui est juste époustouflante. Elle est attachante, fragile et en même temps tellement forte. On rentre totalement dans l'intimité du personnage, ses pensées les plus sombres.... C'est quelque chose de très déroutant et en même temps je me suis sentie concerner par cette maladie qui l'assaillit sans cesse. Encore aujourd'hui le sentiment ne me quitte pas. le contraste entre la voix de la raison et la voix mesquine de ses pensées intrusives est juste tellement bien fait. C'est un monologue intérieur noir, une bataille sans fin entre l'ombre et la lumière..

On retrouve aussi Daisy ! Aaaaaaah Daisy je l'aime ! Un vrai moulin à parole excentrique. Cette fille est un bonbon pétillant. J'ai adoré son franc parlé, ses pensées bizarres, et ses idées complètement tordues. Je suppose que son cerveau est une vraie centrifugeuse avec son délire Starwarsien (ce mot n'existe pas...) !

Enfin bref tout ça pour vous dire que la plupart des personnages portent l'histoire. Tout est marquant, la relation fraternelle et amicale de Daisy et Aza est juste magnifique, le combo parfait entre le calme et la tempête.

Ce livre c'est une aventure en soi, une aventure un peu insensée. Je suis rentrée dedans tout de suite. Chaque particule, chaque ligne de ce livre est précieux, si j'avais une plus grande mémoire je pense que j'y aurais gravé un bon nombres de citations....

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai parfois été en colère contre les personnages, mais au final ce livre est encore une fois une petite leçon, une grande réflexion.

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