Alors oui, l'écriture est un peu facile ; oui, je ne partage pas le sens de l'humour (un peu potache ?) de l'autrice. Oui et oui. Et cela a quasi tout le temps rendu ma lecture agaçante.
À côté de ça...
1. L'intention est bonne.
Virginie Grimaldi et moi n'avons pas le même sens de l'humour, c'est vrai. Mais rire, quand on traverse une crise, c'est super important et chacun sa came après tout ! En plus, tous les bénéfices de cet épistolaire ont été reversés aux Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France.
2. ENFIN ! Enfin un témoignage direct d'une personne issue d'un milieu privilégié (classe moyenne ou +) qui ne s'extasie pas sur le confinement comme s'il était une époque bénie (quelle indécence !). L'autrice y évoque les angoisses, la peur, le manque, la peur de manquer, les espoirs de la fin, la peur de la fin, la baisse d'énergie... Tout y passe. Et pour cela, je trouve que Grimaldi ne manque pas d'honnêteté.
3. Quand elle ne cherche pas à être drôle, l'autrice est parfois touchante. Oui, oui, pour de vrai. Et j'ai été bien plus convaincue par ces passages-là que par les autres.
Bref, "
Chère mamie au pays du confinement" est un petit roman qui ne casse pas de briques, certes, mais qui a le mérite d'être authentique, sincère, et pétri de bonnes volontés.