Un chick lit qui m'a surprise, je l'avoue. Je ne m'attendais pas à y aller jusqu'au bout, sans prétention, aucune, ni enthousiasme, les pages se sont tournées d'elles-mêmes, la dernière est intervenue sans que je m'en rende compte. Je ne dirais pas qu'il ait eu fascination ou envoutement mais c'est simplement que ça se lit plutôt bien, il est non seulement léger mais aussi il y a de la matière dans le fond. Des chapitres sont courts, ça se termine chaque fois par un petit questionnement, manière de titiller un peu notre curiosité, l'auteure joue ingénieusement avec des ellipses, et ça nous rend un peu plus intime à Julia, elle devient une amie qui ne sait pas par quel bout nous raconter son histoire, elle se rappelle de ci, elle zappe là, elle raccole de l'autre côté. Tu comprendras quand tu seras plus grande est simplement une philosophie de la vie, il nous la raconte en faisant mêler trois générations, auxquelles les soucis, les peines, les joies, les preoccupations, la solitude ne se vivent pas de la même manière. La vie de l'homme ne devient qu'une courbe où l'homme entame sa vie comme un bébé avec un corps bien dependant, et il termine sa vie rabougri par l'âge avec un corps tout aussi dependant, fragile qu'un bébé. Il a fallut à Julia de travailler à la maison de retraite Les Tamaris pour voir la vie autrement que sous les yeux d'une jeune dame de 32 ans, et on se demande si, ses vieux prêts à attendre leur fin, avaient bien besoin de psychologue ou bien c'est elle qui en avait plus besoin pour prendre un élan et parvenir à decoller dans sa vie...
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Juste quelques lignes pour expliquer que j'ai lu ce livre dans une période où il fallait que je puisse me détendre, c'est à dire décompresser de certaines journées trop chargées au travail et pour lesquelles un livre de détente ou de plage serait le bienvenu.
Eh bien j'ai fait le bon choix, celui ci m'a tout à fait convenu pour la circonstance. Pas de réflexion, pas de prise de tête dans l'histoire, une écriture fluide, tout a glissé dans ce roman léger comme une plume qui m'a bercée pendant quelques jours et permis de me reposer en lisant... l'objectif a été atteint pour moi.
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Un roman fondant, doux et tendre comme un caramel beurre salé. De la tendresse et le sel des larmes qui glissent au milieu des sourires, une trentenaire, la jolie Julia, qui grandit et s'épanouit au fil des pages.
Ce roman c'est l'apprentissage de la vie : le deuil, le chagrin d'amour, les copains, les quiproquos et le grand Amour, comme on se jette dans le grand bain, un matin frisquet avec une pléiade de résidents pliés en quatre de leur mauvaise blague. Les "Tamaris" sont attachants voire "attachiants" comme Léon-le-ronchon et on a peur qu'ils basculent "Tamaloùs" sans raison.
Julia n'est pas arrivée là par hasard, psychologue de formation, l'adulescente insouciante va sortir de sa chrysalide pour devenir un vrai beau papillon, rattrapée par la réalité de la vie. Elle sera la petite fille rêvée de ces pensionnaires qu'elle ne savait pas bien comment prendre... Alors elle les a écouté et elle a grandi au coeur de Raphaël, d'Isabelle, Greg, Marine et du gang des Mamies parce qu'ils "déchirent les Yeuves" !
A l'inverse de ce joyeux film de 1985, COCOON, cette fois ce sont les "jeunes" qui se revitalisent au contact des résidents. Ces vieux là ne sont pas des aliens mais ils ont de curieuses pratiques certaines nuits... C'est joyeux comme une coloc', savoureux, addictif, sensible, bien écrit ! c'est un livre mélan-comique dont on sort les zygomatiques en position haute !
Lorsqu'on ferme ce roman : on décroche son téléphone juste pour s'entendre dire des futilités aux gens qu'on aime... Un roman qui vous fera vous sentir bien, à déposer absolument sur votre serviette de bain moelleuse cet été !!
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Je n'aurai jamais pensé lire un Grimaldi un jour et pourtant... ce roman se retrouve entre mes mains, j'en lis quelques pages par curiosité, et je n'ai pas pu m'arrêter. Plus qu'une simple histoire, c'est une leçon de vie émettant des fréquences hautement positives, une réflexion sur soi-même, sur la vieillesse, le deuil, l'amour... sans jamais verser dans le patho, toujours avec humour et émotion.
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Julia, psychologue, est elle même dans une grande détresse:elle a perdu 2 êtres chers, son amoureux, son travail, son appartement. Elle décide d'accepter un remplacement dans une maison de retraite afin d'essayer de recommencer sa vie (précision, elle n'aime pas les vieux).Elle va avoir la surprise d'y côtoyer des personnes âgées qui vont l'aider à apprécier à nouveau la vie.
L'auteur s'attache à personnaliser chacun des résidents et le lecteur découvre toute une société avec ses problèmes (maladie, amitié, mensonges, jalousie, amour. ..) et pour tous une formidable envie d'exister sans trop tenir compte de leur âge. Elle aborde des problèmes graves avec un humour qui fait mouche. Elle introduit des bulles de légèreté dans cet endroit si peu enthousiasmant qu est une maison de retraite.
Son style pétille comme du champagne, et on quitte à regret l'univers qu elle a su créer dans ce roman.
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Oula.
Mais de quand date ma dernière critique.
Je n'ai pas été très présente.
Je m'en excuse.
J'étais si fidèle à mon babelio.
Mais que m'est il arrivé.
Rien de grave en ce temps de guerre.
Rien de transcendant.
Juste un épuisement de tout concilier....
Bref.
Comme j'étais un peu épuisée en mars (de cette année) j'ai été un mercredi matin chercher un livre..
Je voulais un bon livre.
Une pépite.
J'ai lu beaucoup de livres récemment et je dois dire que j'ai été déçue.. oui grandement déçue.
Alors je voulais un livre palpitant.
Non je.ne voulais pas un livre debilou. Un livre d'amour encore moins.
Il y avait celui la
En bleu.
Épais comme mon manteau d'hiver.
Plus de 500 pages.
Oulalalala...
Que vais je faire ?
Je n'aurai jamais le temps de le lire....
Et si.
Je l'ai lu.
Trop vite.... je l'ai prolongé..et encore prolongé.
Et grâce au confinement ( trouvons du positif.)
J'ai gardé ce livre près de moi que je relis..
Car je l'ai fini.
J'ai beaucoup rit.
Et je crois que c'est ce qu'il me.fallait....
Je n'ai pas retrouvé de mots de vocabulaire comme j'en cherche souvent..
Une élocution prestigieuse.
Une histoire fantastique.
Non même pas
Juste du rire.
Et ça m'a fait du bien...
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« La douleur a beaucoup de défauts, mais au moins une qualité : elle réunit. »
La maison de retraite des Tamaris, à Biarritz, accueille une nouvelle psychologue : Julia, jeune femme cabossée par la vie mais toujours debout. Si le contact est un peu difficile au premier abord, la glace va vite se briser entre les résidents et la psychologue. L'occasion pour les uns et les autres de se livrer, et de ne plus voir la vie comme avant…
J'ai trouvé ce livre de poche il y a de cela quelques temps, dans une brocante. Moi qui pensais que le feel-good était un genre littéraire assez niais, Virginie Grimaldi a mis mes préjugés à la poubelle. Son livre est une ode au bonheur, la tolérance, au verre d'eau à moitié plein ! Mais toujours dans la justesse et la bonne humeur. On rit, on pleure... Un régal absolu. Chaque personnage représente une dure réalité de la vie, c'est magnifiquement bien ficelé !
La fin fait également une bonne partie du charme du bouquin. Et dire que c'était sous notre nez depuis le début ! Je n'en suis pas revenu. Bravo Mme Grimaldi.
En somme, si vous ne savez pas quoi lire sur la plage, Tu comprendras quand tu seras plus grande vous tend les bras. Facile à lire, mémorable… Excellent.
Je ne préfère pas gâcher votre potentiel plaisir de lecture en levant trop de rideaux sur ce livre... Sur un roman de ce genre, les surprises sont un ingrédient premier. Ça a marché pour moi, j'espère que ce sera également votre cas :)
Bonnes lectures !
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