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3,98

sur 608 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un auteur (français) qui aime ses personnages, qui prend le temps de nous les faire apprécier et de les découvrir...des personnages qui nourrissent l'histoire qui s'installe petit à petit, les révélations étant faites soit par les personnages eux mêmes (nous les découvrons en même temps qu'eux) soit par le récit...on se laisse porter par l'histoire qui nous apparait simple, logique et fluide...les péripéties des personnages découlent d'elles mêmes, comme si tout était écrit, comme si l'histoire nous était déjà connue, maintes fois rapportée et pourtant toujours avec des rebondissements imprévisibles et un intérêt entretenu et grandissant...des personnages qu'on pourrait croire stéréotypés et pourtant attachants par leur singularité et leur richesse, et qui se découvrent et se complexifient au fil du récit...L'on prend vraiment plaisir à se plonger dans leurs relations, dans leurs interactions et dans cette histoire qui les unit et les fortifie...leur union fait d'ailleurs la force de cette histoire car c'est bien dans l'union qu'ils pourront stopper la traque dont ils font l'objet...chacun a sa place, son moment de gloire...ils ne sont ni trop peu ni trop nombreux, l'auteur n'oublie personne...
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Amateur il y a quelques années d'Asimov et Herbert, j'ai découvert la fantasy, comme beaucoup avec Tolkien, et R. Silverberg. Puis, à part R. Hobb et T. Goodkind, je m'en suis éloigné, estimant qu'il se publiait trop de longs cycles, de qualité médiocre, voir nulle, en termes d'écriture.
Mais voici que, sur les conseils de mes amis babeliesques, je m'y remets peu à peu. J'ai ainsi bien apprécié le Secret de Ji 1. le scénario n'est pas trop nunuche, les personnages sont bien campés, il y a du rythme, et Pierre Grimbert écrit agréablement, mêlant humour et noirceur, sans multiplier les procédés faciles. le fait qu'il n'y ait pas eu de traduction plus ou moins réussie, s'agissant d'un auteur français, participe sans doute à cet agrément de lecture.
Je recommande donc, comme un bon roman de détente, et je pense que je lirai le 2.
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Première immersion dans l'univers de Ji, Six héritiers est devenu au fil des ans un classique de la fantasy française. Depuis longtemps, cette première approche a su s'affranchir de l'étiquette littérature jeunesse pour séduire un public bien plus grand.

L'approche, à première vue, peut être ici considérée comme classique. Au fil des pages, la galerie des personnages s'étoffe. Chacun et chacune va vivre des aventures de son côté… avant que les histoires ne finissent par se croiser et former un groupe. Encore faut-il attendre que le groupe se forme et se fédère…

Fort heureusement, une quête viendra aider le groupe à se fédérer. Entretemps, plusieurs péripéties viendront pimenter un peu le récit. Ces imprévus doivent beaucoup à la présence d'ennemis particulièrement redoutables : des moines tueurs mercenaires tueurs à gages, rien de moins… Ce sont d'ailleurs eux qui feront le roman, car la quête principale semble ici bien faible en comparaison.

La galerie des personnages est suffisamment variée à tous les publics : la mère qui n'en est pas une, figure d'autorité et d'autorité, le guerrier bourru mais sympathique, le bon géant, le trentenaire sarcastique et un brin agaçant et deux adolescents, amoureux transi. Tous sont sympathiques et attachants.

Le style est fluide, agréable, facile d'accès. le changement assez fréquent de points de vue permet encore de gagner en dynamisme et en fluidité.

Un bon cru, donc ! Idéal pour débuter en fantasy !
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Cet avis concerne les deux premiers volumes composant le cycle 'Le secret de Ji'.

En bref :
Les + : histoire originale, facile à lire, humour, un univers imaginaire bien bâti, captivant.
Les - : Style très pauvre, pas très bien écrit, on n'échappe pas aux clichés du genre.

L'histoire
Le roman commence par des assassinats, dans diverses cités et royaumes. Les personnages tués n'ont apparemment aucun lien entre eux, mais le mode opératoire des assassins est très semblable.
On apprend également que quelques cent dix-huit ans auparavant, Nol dit l'Etrange convia les plus sages représentants des différents voyages à une petite excursion sur l'île Ji. Ils disparurent ensemble pendant plusieurs décades et seulement quelques uns revinrent, qui tous refusèrent de révéler à quiconque où ils étaient allés. La plupart furent déchus de leurs fonctions et cette aventure fut oubliée, sauf par les descendants de ses émissaires, qui prirent l'habitude de se réunir tous les 3 ans, à la date anniversaire de l'expédition, le Jour du Hibou. Ce jour approche alors que ces héritiers sont tués un à un (en effet, on apprend que tous les assassinés du début sont des héritiers), par les membres de la secte de la déesse Zuïa : sous prétexte de foi, les Züu ne sont que des tueurs à gages, terrifiants de professionnalisme et d'efficacité. Qui donc les dirige ? Qui les a commandités ? Pourquoi en vouloir aux héritiers ? Et que s'est-il vraiment passé il y a cent dix-huit ans ?
Par chance, par ruse ou à force d'agilité et de résistance, quelques héritiers vont échapper aux tueurs et réussir à se retrouver. Ils entament alors une fuite éperdue et devront voyager à travers tout le monde connu pour pouvoir répondre à ces questions. Une quête qui pourra peut-être leur sauver la vie, ou les mener à des dangers plus graves encore.

Les Personnages

On n'échappe malheureusement pas aux banalités du genre ! Je vous présente:
• La vieille sage : Corenn
C'est une femme mature (elle est présentée comme telle, mais en fait elle n'est pas si vieille, on apprend au cours du récit qu'elle a aux alentours de 40 ans) qui vient du Matriarcat de Kaul, un état dirigé par un Conseil de femmes dont elle fait partie. Elle y est chargée de la diplomatie et ses talents seront bien utiles.
• La jeune fille têtue qui devient guerrière : Léti
Nièce de Corenn. Sa mère a été tuée par les Züu. Un peu prétentieuse et sur le défensive agressive au début, elle devient plus humaine et attachante au fil des pages.
Elle vient d'Eza, village côtier du Matriarcat de Kaul.
• le mec insignifiant-avec-un-talent-caché : Yan
Ce n'est pas un héritier mais il suivra Léti, son amie d'enfance. Et une fois embarqué dans la quête, il faudra aller jusqu'au bout. On ne lui connaît aucun talent particulier : il est pêcheur à défaut d'autre chose, mais il sait lire, ce qui n'est pas courant. Très naïf au début, il prendra de l'assurance au fur et à mesure des aventures.
• le guerrier grincheux : Grigàn
Le guerrier solitaire qui ne doit rien à personne et cache des blessures secrètes… La survie est sa spécialité. Il prend en charge la sécurité de la petite troupe mais faudra pas trop l'énerver.
Il vient du Royaume ramgrith.
• La naïve-mais-pas-tant-que-ça-finalement : Lana
Prêtresse d'Eurydis, la déesse Sage. Très pieuse et très belle, elle brillera par sa bonté d'âme. Elle vient du Royaume ithare, et plus précisément de la Sainte Cité, Ith.
• le gros gentil : Bowbaq
Venant du Royaume d'Arkarie, le plus septentrional des Hauts-Royaumes, c'est un être doux et poli, malgré sa masse de géant. On le croit un peu niais mais il n'en est rien, il est d'ailleurs père de famille. Il possède le talent d'erjak : il peut communiquer par la pensée avec les mammifères.
• le beau mec tombeur et farceur : Reyan
Moi je l'appellerais Rey-la-débrouille. Il a exercé mille et un métiers, tous moins prestigieux les uns que les autres pour être finalement comédien. Malin et beau parleur, son humour met de la fraîcheur dans le récit mais énerve Grigàn.
Il vient de Lorélia, la capitale du prospère Royaume marchand.
Tous ces personnages en croiseront quelques autres, notamment des méchants (sur lesquels je ne peux rien dire sans révéler des choses graves !!), mais l'histoire est bien sûr résolument centrée sur eux.
Ils sont bien décrits et possèdent évidemment chacun une personnalité propre, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce manque de finesse est parfois agaçant, d'autant plus que certaines relations entre les différents membres évolueront d'une manière complètement prévisible.

Le Style

Il faut dire, ce n'est pas sublimement bien écrit. Ça manque de vocabulaire, ça manque de style, ça manque de richesse, ça manque de profondeur et de subtilité.
C'est un peu frustrant mais d'un autre côté c'est super facile et rapide à lire. Pas de danger de tomber sur un mot compliqué ou une phrase à rallonge.

J'ai trouvé des tics d'écriture particulièrement irritants. Des expressions et tournures de phrases qui se répètent à chaque page sur un large passage, puis ensuite une nouvelle vague…
Je joue à des jeux de rôles, et en lisant Pierre Grimbert j'avais justement l'impression de lire un extrait de Role Play, pour ceux à qui ça parle. En gros, des histoires écrites par des amateurs (parfois plus ou moins alphabétisés), avec plus ou moins de talent(s).
Si les évènements sont relativement bien menés et décrits, on a parfois du mal avec certaines actions, qui sont relatées de manière trop imprécise, on dirait que l'auteur lui-même ne s'imagine pas ces situations très clairement.
D'ailleurs, Bowbaq sera tour à tour brun et blond (ou blond et brun, je ne sais plus), dans ce cycle et dans celui d'après ('Les enfants de Ji')… Ok c'est un détail et je suis pointilleuse sur ce coup mais c'est pour dire.

Il y a aussi quelques incohérences temporelles : alors que l'histoire se déroule sur environ une demi-douzaine de décades (le temps dans le récit est découpé en décades, correspondant à 10 jours vous l'aurez deviné), Léti est sensée être dans sa quinzième année au début puis dans sa 17ème à la fin…
Mis à part ça, il faut avoir l'honnêteté de dire que le récit est bien mené, malgré les maladresses. La trame est originale, l'univers décrit n'a pas de goût de déjà-vu et est suffisamment riche et complexe, lui, pour être intéressant.
Il y a indéniablement un certain mérite à tenir ainsi le lecteur en haleine sur deux livres d'environ 600 pages chacun (en poche).


J'ai tout lu d'une traite et j'ai ensuite lu la seconde saga (en 2 semaines pour le tout, pour vous donner une idée). Comme quoi l'histoire vaut quand même le coup d'être lue.

En fait, cette histoire a le mérite de tout de même être originale et de nous brosser un univers très personnel et établi intelligemment. le monde dans lequel les héros évoluent est bien décrit, en plus il y a une carte au début du livre (les 2 tomes en poche en disposent) qui permet de suivre leurs pérégrinations, et un petit lexique, avec des explications sur certains dieux, certaines croyances et coutumes, sur le calendrier, sur la faune et la flore particulières que l'on rencontrera au fil du récit. J'ai trouvé ça très sympa, et je l'ai lu avant de commencer à lire l'histoire, ça permet de s'imprégner de l'univers dans lequel celle-ci se déroulera.

Les différents pays et royaumes ont leurs particularités propres, les castes et les rangs sont réalistes, tout comme les manières de vivre et de réagir des différents protagonistes.
Les évènements se placent et se relient entre eux de manière assez fluide et logique et on pourra même trouver matière à réflexion à propos de la naissance et de l'évolution des Dieux dans ce monde aux peuples si différents. La foi et les relations qu'entretiennent Dieux et humains sont en effet une des clés du récit.
Même si les 150-200 premières pages sont un peu fastidieuses et lourdes à digérer, l'histoire est suffisamment prenante pour qu'on s'accroche et que l'on soit favorablement surpris par, enfin, le décollage de l'action.
Le récit n'est pas dénué d'humour, notamment grâce au personnage de Rey, comme je l'ai dit plus haut, mais aussi parfois grâce aux descriptions des réactions des personnages.
Le suspense est correctement ménagé, on assemble les pièces du puzzle quasiment en même temps que les héritiers, on a envie d'en savoir plus. Surtout que bien sûr, chaque réponse apportée à une question en soulève encore de multiples autres... Les personnages ne sont que des jouets soumis au bon vouloir du destin, et malgré quelques incohérences minimes (parfois on a l'impression que les personnages savent des choses que le lecteur semblait être seul à savoir), suivre leurs aventures et mésaventures nous tient en haleine jusqu'à la fin, certes un peu expéditive.

Je n'irais pas jusqu'à comparer Grimbert à Tolkien ou Zelazny, comme j'ai parfois pu le voir dans des critiques sur différents sites, n'exagérons rien !

Une lecture qui n'a que le but de vous distraire. Après ces 2 livres j'ai enchaîné sur la suite, ‘Les Enfants de Ji', en 5 volumes. On en ressort content de sa lecture, mais aussi soulagé d'être arrivé au bout. (comme vous au bout de cette critique, non ? ;) )

(j'ai publié un avis sur le site Ciao il y a bien longtemps dont cette critique reprend le principal, ce n'est pas un plagiat ^^)
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Le Secret de Ji (en deux tomes) est une des séries fantasy que j'affectionne le plus et que j'ai souvent du goût à relire. L'histoire est passionnante, l'univers bien construit et les personnages très attachants et bien menés. Alors, évidemment, si on lit ça après une série comme le Trône de fer tout parait bien sage mais c'est agréable aussi une histoire qui ne maltraite pas trop (ou rien qu'un peu) ses personnages. En revanche, les deux suites mettant en scène les générations suivantes (Les Enfant de Ji et Les Gardiens de Ji) m'ont moins intéressée, du fait du côté légèrement répétitif de l'intrigue et de la fadeur des personnages (du moins en comparaison de leurs parents).
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Pierre Grimbert a été le premier grand auteur de Fantasy français que j'ai lu. Avant lui, je ne pensais que cette littérature serait surtout d'auteurs anglo-saxons. Mais après Feist, Gemmel, Tolkien, et Rowling, découvrir jeune collégien la saga de JI a été comme l'ouverture d'une nouvelle porte.
Oui, nous avons d'excellents auteurs de l'imaginaire en France.
Après je ne mets pas plus d'étoiles car bah euh.... c'était une lecture de collégien boutonneux qui dévorait tout livre qui lui passait sous le nez. Donc une nouvelle lecture d'un point de vue plus adulte pourrait donner un nouvel avis à compléter.
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Désolé de vous dire que pour les détails fouillés, vous repasserez ou lirez les autres critiqueurs de la Saga...

Tout ce que je peux encore vous dire sans raconter de conneries, c'est que ce premier tome mettait tout en place, faisait naître le mystère, me donnait envie d'aller plus loin et de me faire les 4 tomes !

Quel est le secret de Ji ? Que s'est-il passé sur cette foutue l'ile où personne n'est plus revenu ? Qui élimine les héritiers ?...

Pourquoi, 118 ans (merci les quatrième de couverture) avant ce jour, Nol l'étrange visita tous les rois du monde connu ?

Pourquoi, hommes et femmes parmi les plus sages, l'accompagnèrent-ils alors pour un voyage mystérieux, sur l'île Ji ?

Pourquoi peu en revinrent, et pourquoi Nol n'était pas du nombre ?

Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe... mais ils ne se turent pas pour toujours et à jamais puisque voici l'entrée en jeu des six héritiers.

Lecture simple, complétée par un ch'tit lexique qui vient bien à propos pour comprendre les mots que nous n'utilisons pas dans le langage terrien, des personnages qui ont des airs de vieilles connaissances, comme s'il avait puisé chez les autres, et un mystère dont je voulais connaître la fin.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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- Sans spoilers -

Le Secret de Ji est une bonne lecture de Fantasy pour adolescents.
L'auteur a voulu créer une histoire qui se démarque de la masse plus ou moins homogène de ce qui se fait dans le genre. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il a complètement réussi, mais le résultat fournit une lecture agréable.

J'ai été pris par les aventures et les enjeux jusqu'au dernier tome que j'ai trouvé décevant par rapport aux premiers.
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Une saga dont j'ai beaucoup entendu parler, et que j'avais donc très envie de commencer, depuis un bon moment. Mais commençons par Pierre Grimbert ! Les auteurs francophones de fantasy ne sont pas si courants, il mérite donc qu'on s'attarde sur lui quelques temps. Né en 1970 à Lille, il entre tout d'abord dans la vie active en tant que bibliothécaire, avant d'écrire quelques scénarios de bande dessinée sans réel succès.

C'est en lisant les romans de David Eddings, un modèle pour lui, qu'il trouva ce qu'il pouvait aimer dans un univers de fantasy et dans une quête fantastique : un monde vaste, abritant de nombreuses cultures, riche en légendes, avec des lieux fantastiques à visiter et des personnages attachants, une note d'humour, et une certaine morale, parce qu'il n'aime pas les antihéros. Six héritiers est le premier tome du Secret de Ji, son premier cycle paru en 1996.

Il retrace la fuite des héritiers et leur quête de réponses, car pour survivre, il va leur falloir comprendre. le récit alterne entre les histoires des survivants, il permet de se familiariser avec chacun d'entre eux. de culture et d'éducation différentes, leur cohabitation n'est pas toujours simple ! Tous sont des personnages attachants, habilement décrits, on se les approprie tout de suite, on n'a aucun mal à s'identifier à eux, et à se sentir concerné par ce qui leur arrive, une aventure sans temps mort.

Mais au final, ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est le parfum de mystère qui s'en dégage. Pierre Grimbert nous mène par le bout du nez ! Quel est ce secret que protègent les héritiers ? Est-ce à cause de lui que les tueurs Züu sont à leurs trousses ? Qui les a commandités ? Que s'est-il passé sur l'île de Ji, il y a 118 ans ? Autant de questions dont une partie seulement trouve réponse à la fin de ce premier volume.

J'ai lu quelque-part que cette saga n'avait rien à envier aux auteurs phares de la fantasy anglo-saxonne. Il est sans doute un petit peu tôt pour me faire une opinion objective, mais j'ai passé un très agréable moment avec les héritiers, et je ne saurai que vous recommander chaudement leur compagnie !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Je débuterai cette critique par un aveu. Malgré mes quarante-trois ans, je n'avais encore jamais lu un roman de fantasy. Pour être tout à fait France, j'avais beaucoup d'a priori négatifs sur ce genre, que j'assimilais à une fuite devant le réel, moi qui aime les romans réalistes.
J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livres et ce n'est donc pas sans appréhension que j'en ai entamé la lecture. Pourtant, je me suis rapidement prêté au jeu et ai commencé à apprécier l'histoire. Les personnages sont attachants, en premier lieu Yan et Léti, pour qui cette aventure devient une quête initiatique et sentimentale. Grignan, le guerrier bougon ou encore Corenn, la sage magicienne, ne sont pas en reste. le récit alterne passages descriptifs et scènes d'action, le tout rédigé dans un style fluide mais avec un vocabulaire tout de même riche. Les héritiers ont enfin appris l'identité de leur ennemi. Comment vont-ils le vaincre? Ma curiosité a été suffisamment aiguisé pour me mettre en quête du second tome.
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