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EAN : 9782343132747
112 pages
Editions L'Harmattan (02/11/2017)
3.75/5   2 notes
Résumé :
On a souvent besoin de ces mots qui illuminent l'énigme de l'existence pour habiller notre âme d'un manteau chaleureux. Outre le refuge qu'ils offrent, les mots incarnent cette foi qui console des absences et des distances, qui aide à déminer le champ des tabous, expliquer l'absurde du monde et emprunter le chemin de l'espérance. Ainsi émotions intimes, douleurs et jouissances se dissolvent-elles dans l'encre, la plume, la feuille, les doigts et le souffle du poète.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Au vu du contenu qui est exposé dans ce livre, je pense que l'ensemble des chapitres font office d'éveil de conscience algérienne, et ce, dans la mesure où l'on a quelques passages qui véhiculent un engouement pour le militantisme, tout en usant de poésie et de belles rimes.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Enfant, il m'est arrivé d'entendre ma mère dire que les flocons de la neige ne tombent que durant la nuit parce que celle-ci, m'explique-t-elle naïvement, est timide et seule la nuit sait lui sourire pour l’inviter à habiller la terre de son plus beau manteau blanc. Il en est, probablement, de même pour toutes les centaines de milliers d'étoiles dispersées dans la galaxie qui tissent un indéfectible lien de connivence avec le noir, ne brillant qu'au moment où la lumière du soleil disparaît dans un déclin vertigineux. Une étoile est toujours synonyme de révolte et de résistance. D’une vie en gésine, toute frémissante, à l’approche, toujours en mouvement. «Chaque fois qu’il prend la plume, Stendhal cesse de vivre», relève l’essayiste Dominique Fernandez. Car le temps s’arrête et se fait absorber dans la chimie des mots et le silence des étoiles."
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En revanche, en ce temps maussade où je te parle, je reste cloîtré chez moi car je déteste les rages du ciel, je déteste le froid. Je fume mes cigarettes, je fume tes chagrins…, je fume la beauté de cette proche-lointaine Algérie, fanée dans les larmes de cette pluie en colère. Quel piètre destin que le mien ! Je suis devenu l'épicentre de deux folies : la mienne et la tienne. Cette «ville rose» que je regarde depuis la fenêtre de mon exil et dont s’est éperdument éprise Claude Nougaro n'est-elle pas une drogue comme toi ? Une drogue qui me rejette, au travers de son miroir, Alger à la figure, Alger la Blanche, Alger l'immaculée, Alger d'Octobre, Alger la vaillante.
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