Me voilà bien embêtée à faire une critique de ce livre.
J'apprécie de lire de la philosophie, mais peut-être que ce livre était d'un niveau au-dessus. J'ai éprouvé des difficultés à suivre la pensée de
François-Xavier Putallaz, qui décortique toutes les définitions de nature, en s'appuyant sur les écrits de différents philosophes.
Peut-être aussi que j'attendais autre chose : plus de liens directs avec la nature, et l'urgence environnementale. Or, en partant des différentes définitions du mot "nature", celle qui m'intéressait ne fut que peu explorée finalement. Il faudrait peut-être que je relise l'ensemble pour comprendre le lien.
Et ce qui a fini de me perdre est la prédominance de Dieu dans le texte de
Fabrice Hadjadj. Je peux concevoir qu'on en parle en philosophie, mais là j'ai trouvé que, plus ça allait, plus on était bloqué dessus. Si l'on part du postulat que Dieu a créé la nature, et qu'on s'appuie sur les textes en lien avec cette croyance, sans apporter d'autres points de vue, ça limite passablement la réflexion sur le sujet. Mais peut-être que je n'ai vraiment rien compris.
Je reviens après une rapide recherche sur cette maison d'édition, que je ne connaissais pas.
La quatrième de couverture ne me le laissait pas supposer, mais c'est un texte qui a pour volonté d' "éclairer un problème anthropologique particulier à ce temps à la lumière de la philosophie et de la théologie, dans une perspective chrétienne"... tout comme les titres "Dire oui au monde" et "Après l'humanisme" de la même collection.
Bref, cet ouvrage n'était pas fait pour moi, car trop orienté vers cette croyance... ce n'était pas une vision de mon esprit.