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EAN : 9782706721922
128 pages
Salvator (28/02/2022)
2.25/5   2 notes
Résumé :
Alors que la mode est à la « défense de la nature », un philosophe s’étonne, s’arrête et interroge : qu’est-ce au juste que la « nature » ? Est-ce le paysage de montagne, la force qui fait pousser l’herbe sur un mur de pierre, les animaux sauvages en liberté ? Et où situer l’homme : dedans ou en dehors de la nature ? Question épineuse dès lors que l’on touche au corps humain. En reprenant méthodiquement les différents sens accordés à ce terme dans l’histoire des idé... >Voir plus
Que lire après Qu'est-ce que la nature ? (suivi de) ''Enfin la nature !'', dit-elleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Me voilà bien embêtée à faire une critique de ce livre.

J'apprécie de lire de la philosophie, mais peut-être que ce livre était d'un niveau au-dessus. J'ai éprouvé des difficultés à suivre la pensée de François-Xavier Putallaz, qui décortique toutes les définitions de nature, en s'appuyant sur les écrits de différents philosophes.

Peut-être aussi que j'attendais autre chose : plus de liens directs avec la nature, et l'urgence environnementale. Or, en partant des différentes définitions du mot "nature", celle qui m'intéressait ne fut que peu explorée finalement. Il faudrait peut-être que je relise l'ensemble pour comprendre le lien.

Et ce qui a fini de me perdre est la prédominance de Dieu dans le texte de Fabrice Hadjadj. Je peux concevoir qu'on en parle en philosophie, mais là j'ai trouvé que, plus ça allait, plus on était bloqué dessus. Si l'on part du postulat que Dieu a créé la nature, et qu'on s'appuie sur les textes en lien avec cette croyance, sans apporter d'autres points de vue, ça limite passablement la réflexion sur le sujet. Mais peut-être que je n'ai vraiment rien compris.

Je reviens après une rapide recherche sur cette maison d'édition, que je ne connaissais pas.
La quatrième de couverture ne me le laissait pas supposer, mais c'est un texte qui a pour volonté d' "éclairer un problème anthropologique particulier à ce temps à la lumière de la philosophie et de la théologie, dans une perspective chrétienne"... tout comme les titres "Dire oui au monde" et "Après l'humanisme" de la même collection.
Bref, cet ouvrage n'était pas fait pour moi, car trop orienté vers cette croyance... ce n'était pas une vision de mon esprit.
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Ce livre est un essai de philosophie et il n'est pas simple à lire : le propos n'est pas vulgarisé et il faut être bien concentré pour suivre le raisonnement.
Il est cependant intéressant. L'auteur vient interroger l'essence de la Nature dans ses dimensions philosophiques et culturelles, mais aussi et surtout la notion de la Liberté de l'Homme qui en s'exerçant vient corrompre le milieu naturel.
L'auteur s'appuie sur ce point de départ pour défendre l'idée que la pensée contraint l'idée de nature : les Lumières la réduisent à une série de mécanismes, Sartre la nie... et que l'homme cherche à s'y soustraire jusqu'à se retrouver dans l'actuelle impasse écologique.
Je n'ai pas trouvé de tentatives de définition de la Nature ce qui finalement est un peu frustrant, à part lorsque pour réconcilier Nature et Liberté, l'auteur nous invite à envisager la nature comme le principe de la dynamique interne des choses.
J'avoue être restée un peu sur ma faim... qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? Car si je ne doute pas de la capacité de la Nature à se régénérer sous une forme ou une autre (ici la Nature s'entend certainement au sens de l'Univers), quid de l'Homme ? "... c'est peu à peu que se développe la prise de conscience de ce qui est inscrit dans la nature et dans le coeur humain....est essentiel au développement du droit naturel." me semble un peu court.
Le texte en deuxième partie est plus abordable, plus concret, plus imagé et interroge l'état de nature avec l'existence terrestre de l'homme.
Dans les deux textes il ne s'agit pas d'études exhaustives, encyclopédiques, mais de thèses éclairées par la croyance religieuse chrétienne.
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J'ai essayé tant bien que mal de me plonger dans cet ouvrage, mais rien n'y a fait. Je ne suis malheureusement pas arrivé au bout de "Qu'est-ce que la nature ?".

Je n'ai pas réussi à suivre la pensée de l'auteur sur la nature, ni les différentes références philosophique. Je regrette de ne pas être aller au bout de la centaine de pages que nous offre cet ouvrage, mais il n'est pas pour moi.

Des lecteurs plus avisés et plus à l'aise avec le genre sauront peut-être plus intéressés.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
S'efforçant d'initier une "biologie philosophique", Hans Jonas a su réinventer et prolonger la pensée d'Aristote. La liberté humaine, loin de s'opposer à la nature, est sa réalisation la plus haute. Dès le premier vivant, dès la bactérie la plus primitive, une certaine autonomie fait ses tout premiers pas à travers le métabolisme. En effet, le vivant le plus rudimentaire possède la particularité de se nourrir. Or se nourrir, c'est se conserver soi-même en renouvelant ses éléments constitutifs. Se manifeste ici d'emblée une première autonomie de la forme par rapport à la matière. Que dans un vivant la matière coïncide absolument avec la forme - comme c'est le cas d'un caillou - et il est mort.
(...)
L'homme accomplit donc une tendance qui se trouve déjà dans la bactérie (il est même en soi un écosystème, puisque son corps contient plus de bactéries que de cellules). Mais comment, s'il est une telle fructification de la nature, peut-il devenir un tel destructeur de son environnement ?
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l'homme ne se réduit pas à son animalité, si complexe soit-elle. Il transcende la nature biologique par ses opérations spécifiques que sont l'abstraction, l'usage de la parole, le libre choix, la contemplation, mais aussi l'activité pratique, éthique ou technique.
En ce sens, il est naturel à l'homme de n'être pas naturel, au sens où il relève de l'essence de l'être humain d'honorer sa finalité en exerçant une activité transformatrice des choses qui l'entourent.
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Mieux qu'un horizon, l'homme est totalement immergé dans le monde par son animalité, et il transcende totalement le monde par sa spiritualité.
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c'est dans l'accomplissement de toute chose selon sa finalité que, avec force et douceur, l'ensemble du monde peut trouver un nouvel équilibre.
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l'homme est d'abord un vivant, inséré dans la nature.
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