AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La première impression n'était pas la bonne : la couverture me plaisait moyen (poulpe et orange rouge ...) et le bandeau qui cite S. KING et LOVECRAFT avait le don de me dire "passe ton chemin" et puis finalement, j'ai pris le roman et j'ai bien fait.
Ce type est très doué pour vous plonger dans une dimension parallèle à mi-chemin entre le réel et le rêve. Etonnamment, j'ai plutôt pensé à Philip K. DICK qu'à LOVECRAFT;
Le récit est fait par Noah Turner et raconte l'histoire de sa famille, de la rencontre de ses parents, Margaret et Harry en passant par la naissance de ses soeurs, Eunice (qui écrit) et Sidney (qui danse/chante) de 1968 à 2013. Il y a aussi la grand-mère, Deborah, qui est en maison spécialisée depuis longtemps ...Si l'histoire d'amour entre Harry et Margaret (elle préfère épouser un type fauché contre un héritier potentiel), touche déjà le lecteur par son côté bizarre, c'est que l'on suit aussi une étrange créature qui se développe en parallèle de la famille et dont l'origine remonte à une autre génération ...
Maison hantée, disparitions, les difficultés et les bonheurs trop rares de la famille Turner forment un roman magique où l'on ne sait pas ce qui relève de la réalité, de l'imagination ou de la pathologie mentale. Superbe (et il n'y a pas de poulpe dans l'histoire) juste une famille ordinaire confrontée à la souffrance et aux blessures cachées.
Commenter  J’apprécie          53
La première fois que j'ai entendu parler d'Une cosmologie de monstres, c'était en écoutant feu le podcast d'Angie, du blog La sagesse du haricot. Elle avait su me donner envie de le lire, ou en tous cas de m'y intéresser. Il a rejoint ma PAL quelques jours plus tard puis il a gentiment attendu son tour. J'ai profité de ce mois d'octobre, et de l'approche d'Halloween et son cortège de frayeurs, pour me plonger dedans. Ce petit podcast dédié littérature noire n'existe plus, mais il m'aura au moins apporté cette belle découverte.

Avec un titre pareil, je m'attendais à une histoire de monstres, et même à des monstre tentaculaires à la H.P. Lovecraft. Eh bien, pas du tout ! Shaun Hamill est beaucoup plus subtil que ça, et quand on pense que c'est son premier roman, c'est juste bluffant. C'est l'histoire de la famille Turner, racontée par le fils cadet, Noah. Découpée en sept parties, l'intrigue s'attache d'abord à la rencontre des parents, Margaret et Harry, leur histoire d'amour, la naissance de leurs deux filles, puis leur quotidien écrasant, le bonheur qui leur file entre les doigts et enfin le Mal qui va ronger cette famille : la schizophrénie, point de départ d'une drôle d'histoire.

Elle se déroule sur plusieurs décennies et on suit la famille Turner, en particulier Noah, durant toutes ces années. Dès l'enfance, six ans pour être exacte, ce dernier va être confronté au surnaturel : son meilleur ami, son seul ami devrais-je dire, est un monstre gentil qui ne se montre qu'à lui. Mais qui est-il exactement ? D'où vient-il ? Quelles sont ses intentions réelles ? Est-il le seul de son espèce ? Autant de questions auxquelles Noah mettra des années à trouver la réponse, au sein d'une famille un peu bancale où les mensonges et les non-dits ont fait leur oeuvre et instillé une ambiance étrange.

Autant le dire, je n'ai pas eu peur une seule seconde en lisant Une cosmologie de monstres, tout comme il est extrêmement rare que j'ai peur en lisant un Stephen King au demeurant. Cela ne signifie pas que je n'ai pas aimé, bien au contraire, j'ai adoré. Car l'humain est au centre de l'intrigue et on se surprend peu à peu à s'attacher à ces personnages bizarres, d'une vraie justesse. Maladie, deuil, solitude, dépression, rêves d'évasion sont autant de thèmes abordés ici. Au final, il se dégage de ce premier roman un mélange de nostalgie et d'espoir, une atmosphère envoûtante, fantastique et bouleversante. Une très jolie lecture, que je vous recommande bien volontiers.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          50
Une cosmologie de montres est une très bonne surprise. J'en attendais pas mal et je n'ai pas été déçue. On pourrait presque appeler ça une saga familiale horrifique car on suit 2 générations d'une famille "classique" américaine. (Chaque partie nous propulse 10 ans après la partie précédente. )

Sauf que la famille est plongée régulièrement dans une ambiance totalement inspirée de Lovecraft, dont l'univers bien barré donne des frissons.

Mais ce qui est très réussi c'est que tout est amené en finesse. La pression monte pas à pas. On sent les personnages partir en vrille mais ce n'est pas non plus trop flagrant, leurs relations sont malsaines et tristes à pleurer. On doute de ce qui leur arrive. Est ce la malchance ou l'entité maléfique qui s'acharne sur cette pauvre famille? On est vraiment dans une roman fantastique et horrifique. Ce genre est bien trop rare et dur à maîtriser

Chapeau bas à Shaun Hamill. Il assure pour un 1er roman!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50

J'étais plus qu'impatiente de lire cette sortie Albin Michel Imaginaire et je n'ai pas été déçue. Une très bonne lecture ! Pour un premier roman dans ce genre, je trouve ça très réussi.

Dans ce roman, nous allons suivre la famille Turner sur presque toute une vie de 1960 à 2013. Une vie pas toujours très simple planant au dessus d'eux un sombre destin. C'est le genre de livre dont il ne faut pas lire la quatrième de couverture. Ça tombe bien dans cette édition il y a seulement une citation du King. On ne sait donc pas trop où l'histoire va nous mener. Et j'ai bien aimé être surprise.

Je me suis installée et me suis laissée emporter par la plume captivante de Shaun Hamill. J'ai adoré sa façon d'écrire,un conteur qui vous happe dès les premières lignes.
Je me suis attachée à cette famille américaine et encore plus au fils, Noah et à son évolution.
C'est un livre fantastique et la part qu'elle prend peut surprendre car elle n'arrive pas tout d'un coup. Elle s'insinue petit à petit pour être de plus en plus présente, ce qui je le conçois peut tout à fait déstabiliser. Et j'y ai trouvé d'ailleurs un petit déséquilibre. C'est là où je suis tatillon car j'aurais préféré que ça soit présent dès le début.

C'est un livre qui touche à plusieurs sujets dramatiques de notre quotidien, la maladie, la mort, la dépression...tout en les abordant de manière intelligente. Car les vrais monstres ne sont pas fantastiques. On en est entouré tous les jours. J'ai vraiment aimé ce parti prix et la construction du roman autour de ça. Pour moi c'est toute l'intelligence du livre.

Le livre est découpé en sept parties toutes portant le nom d'une oeuvre de Lovecraft.
Et c'est vrai que l'on sent chez cet auteur toutes les références qui ont marqué sa vie de lecteur. Des plus évidentes, Lovecraft ou Stephen King, aux plus cachés comme Max et le maximonstres ( mais là ce n'est que mon avis 😂) et d'autres références de la pop culture que j'étais contente de retrouver.

En conclusion, J'ai beaucoup aimé ce roman et je conseille ce livre à tous ceux qui souhaiteraient découvrir un livre hors norme avec une histoire captivante, onirique et ô combien singulière.
Commenter  J’apprécie          50
Dans Une Cosmologie de Monstres, nous suivons la famille Turner. le prologue nous permet de découvrir Margaret, la mère, qui est alors une jeune femme souhaitant poursuivre ses études. Cependant, des soucis d'argent la poussent à se trouver d'urgence un riche mari, sous les conseils de sa mère. Mais Margaret rencontre Harry Turner, du même âge, qui travaille dans un fast food et dont elle tombe éperdument amoureuse. Nous progressons auprès du couple et de leur quotidien : les difficultés financières, la naissance des enfants, la routine…

Tout commence véritablement quand Harry devient obnubilé par l'idée de bâtir une maison hantée pour Halloween. Ce projet affecte considérablement sa famille où les tensions se font plus fortes. En parallèle, certains événements étranges surviennent donnant un nouvel axe à la lecture.

Petit à petit, l'auteur mêle une histoire de famille contemporaine à des éléments surnaturels, tout en faisait régulièrement référence aux oeuvres de H.P. Lovecraft, à qui il rend hommage. On obtient une ambiance creepy, glauque et sombre, parfaite en ce mois d'Octobre.

Cependant, Shaun Hamill parvient pendant une longue partie du récit à laisser planer le doute sur les événements qui se déroulent. Je ne savais pas si ce qui était décrit trouver son origine dans le paranormal ou bien dans la maladie mentale. En effet, on sait que Déborah, la mère d'Harry souffre de schizophrénie. Ceci pourrait expliquer le comportement étrange de ce dernier qui aurait hérité de la maladie, et par la suite, celui de ses enfants.

Plus d'une fois, je me suis demandée si les monstres évoqués dans le titre faisaient référence à des créatures surnaturelles ou aux membres atypiques de la famille Turner. Il pouvait également s'agir d'un terme métaphorique pour évoquer la maladie ou les hallucinations.

Outre cette ambiance forte, les personnages sont très attachants. On apprend à les connaitre mais aussi à les comprendre. On sait quelles sont leurs failles et ce qu'ils cachent au fond d'eux. On suit de près chacun des Turner à différents moments de leur vie. J'ai ma préférence pour la fragile Eunice, observatrice, intelligente et ayant de l'amour à revendre.

Shaun Hamill arrive à nous faire aimer ses personnages au point que l'on s'inquiète pour eux. On est facilement happé par ce roman.

Plus les pages défilent, plus le récit se teinte d'une aura morose où le fantastique prend de l'ampleur. Toutefois, tel le Horla de Maupassant, la confusion reste présente. le dénouement ne devient certain qu'au moment des cinquante dernières pages.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une Cosmologie de Monstres est d'une originalité incroyable. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en commençant ce livre. L'auteur a su me surprendre, m'émerveiller ou m'angoisser à plusieurs reprises. L'ambiance est dépeinte avec efficacité, les personnages sont attachants et la fin renversante. Que l'on aime ou non le fantastique, ce roman ne laissera pas indifférent. Ce fut une expérience de lecture unique et marquante. Nombreux sont les lecteurs qui compare ce récit de Shaun Hamill à ceux de Stephen King, je comprends pourquoi.
Lien : https://alexlovebooks.home.b..
Commenter  J’apprécie          50
Je sens que donner mon avis va être assez compliqué... il est de ces livres ou voila, tu aimes ou tu aimes pas, tu arrives vite fait a dire a tes amies si tu as aimé ou pas, sans jamais réellement trouver les mots de tout ce que tu as ressenti pour te justifier... c'est exactement moi là de suite devant mon écran !

Le résumé etant assez vague, j'avais bien une légère petite idée de ce qui m'attendait à ma lecture tout en restant quand meme assez flou, du coup pas forcément d'attente particulière et c'est avec curiosité que je me suis lancée. le début peut paraitre assez.. lent et.. comment dire.. enfin moi les romans ou on me raconte la vie de personnages banals ca me gonfle assez vite vous voyez.. et pourtant... sans vraiment qu'on ne s'en rende compte quelque chose s'insinue dans la lecture. Un malaise, un soupçon de je-ne-sais-quoi qui dérange. On sait qu'il se passe quelque chose dans et avec cette famille, de pernicieux, de bizarre, et pourtant tout reste ( presque ) d'un banal presque affligeant.
Et puis il y a cette cité. Et ces pages différentes du reste du roman. Dont on ne saisit pas tout de suite l'importance ou l'utilité... Et ce coté fantastique qui s'amplifie à mesure que grandit le malaise..
Il faudra cependant attendre les toutes dernieres pages pour que toutes les pieces s'assemblent et que l'on comprenne enfin ..


Bref sans vouloir spoiler mis a part quelques petits détails qui m'ont, pas gené mais disons que j'aurais aimé plus , ce livre s'inscrit dans la veine de tout bon roman fantastique a lire au moins une fois, de jour et pas toute seule :D :D :D ( j'ai commencé a entendre gratter a ma cheminée hier soir, je crois que j'ai battu mon record de sprint jusqu'a ma chambre )
Commenter  J’apprécie          50
C'est le coeur lourd que je referme ce roman, mon premier coup de coeur de cette année 2023. J'ai été totalement emportée par cette fresque familiale teintée de fantastique. La plume est délicate et fluide, les personnages tous touchants et attachants.
Certaines scènes sont bouleversantes. Je me rends compte que j'ai lu ce récit en apnée, profitant de mes congés pour l'avaler en quelques jours. Passé la dernière page, je reprends mon souffle en pensant à cette fin que j'avais vu venir mais qui m'a émue quand même.
Pour un premier roman, Shaun Hamill frappe très fort.
Commenter  J’apprécie          40
Mon avis :

"Une cosmologie de monstres" est mon premier gros coup de coeur de l'année après avoir enchaîné plusieurs lectures très moyennes. En effet, lorsque j'ai reçu ce roman début février, je pataugeais dans l'ennui avec "L'enfant étoile" de Katrine Engberg et j'ai décidé de l'ouvrir pour lire quelques pages et me faire une idée du style. Dès les premières lignes, j'ai su que je ne pourrai plus lâcher ce roman avant de l'avoir terminé. J'ai donc mis ma lecture en cours en pause pour le dévorer. Et quel pied ce fut !

Quel bonheur de suivre la famille Turner depuis ses débuts avec la rencontre des parents, Margaret et Harry, pourtant pas du tout prédestinés puisque la jeune femme durant ses études cherchait à se marier avec un jeune homme de bonne famille sous l'impulsion de sa mère. Mais c'était sans compter sur Harry, jeune homme issu des bas quartiers, sans le sous, dont Margaret tomba éperdument amoureuse. Ainsi débutait l'histoire de la famille Turner.

Quelques années et deux enfants plus tard, Harry, passionné de romans fantastiques/horreur, de Lovecraft en particulier, décide de créer dans le jardin familial une maison de l'horreur pour Halloween. Petit à petit la réalité et le fantastique se mêlent habilement à un côté psychiatrique et l'auteur nous fait une analogie du monstre passionnante à souhait sous le regard du troisième enfant de la famille, Noah, qui est le narrateur de l'histoire dès le début, dès la rencontre de ses parents.

En effet, si l'on y réfléchit bien, un monstre peut prendre bien des apparences. le monstre caché sous votre lit lorsque vous êtes enfant, le pédophile qui guette sa proie au coin de la rue, le monstre d'un roman fantastique, un cancer, une maladie psychiatrique etc.... L'auteur a su faire cette métaphore, cette analogie du monstre de manière extrêmement intelligente et a aucun moment l'ennui ne se fait sentir. Les pages se tournent sans même qu'on ne s'en rende compte et on dévore ce roman.

Les personnages sont fouillés et très attachants parce que cette famille Turner finalement ça pourrait être la votre, ça pourrait être la mienne, ça pourrait être celle des voisins d'en face ou encore celle de vos meilleurs amis. Parce que tous, autant que nous sommes, durant notre vie, avons eu ou auront à faire à un jour ou l'autre à un monstre quelle que soit sa forme. Quant à la fin, elle est en parfait adéquation avec le roman, avec ce qu'a voulu l'auteur et personnellement je l'ai beaucoup aimé même si elle a pris une tournure très fantastique.

Ce roman est et restera donc un énorme coup de coeur que je ne peux que recommander chaudement.
Lien : https://myleunelectures.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Gros coup de coeur pour ce roman. À la fois chronique d'une famille dysfonctionnelle, hommage à Lovecraft et King, étude de la classe moyenne américaine, variations sur le thème de l'amour et du pardon, tentative d'apprivoisement de ces monstres du placard que tous les enfants ont connus... les thèmes de ce livre sont variés et vastes. Pour autant, l'auteur ne se perd pas, ne nous ennuie pas. On entre dans Une Cosmologie des monstres comme dans une maison hantée de fête foraine : prêts à avoir peur, mais persuadés qu'il ne s'agit somme toute que d'artifices et d'effets spéciaux. Sauf que...
L'équilibre est bien trouvé entre l'intrigue dramatique et la part de fantastique et je me suis surprise à souhaiter à plusieurs reprises que le monstre de Noah soit réel et pas un effet de l'imagination d'un petit garçon mal aimé.
J'ai retrouvé également l'univers fantasmagorique de Little Nemo, la magnifique BD du début du 20e siècle.
Un premier roman percutant et réussi.
Commenter  J’apprécie          40
Chronique d'un chef d'oeuvre !
Pas de résumé en quatrième de couverture. L'éditeur ne nous dit quasiment rien. Il a fait le choix de reprendre l'avis du grand Stephen King pour nous mettre l'eau à la bouche :
"Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l'histoire contemporaine d'une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L'horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées  ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d'horreur signé John Irving.
J'ai adoré ce livre, et je pense qu'il vous plaira aussi. » Stephen King
C'est Sébastien Lemaire, de la page Pour le meilleur et pour les livres qui m'a parlé de ce roman. Il me l'a décrit avec tellement d'entrain et de passion, que dès le lendemain, j'ai craqué… Je ne savais pas grand chose de ce qui m'attendait, rien sur l'histoire (en même temps je préfère), juste que l'écriture était sublime et que ce roman était le coup de coeur de Sébastien pour l'année 2019.
Je me suis donc plongée dans Une cosmologie de monstres avec avidité et j'ai été happée dans l'univers de Shaun Hamill dès les premières pages. le style est sobre comme le relève S. King mais pas seulement. Il est très visuel, cinématographique, addictif, puissant. Les pages se tournent d'elles-mêmes, nous entraînant dans cette histoire passionnante, à la construction atypique. Côté ambiance, je me suis totalement immergée dans ce climat chargé en tension et en suspens. Quelques frayeurs mais point d'hémoglobine. Tout est dans la suggestion.
Bien que le King dise de ce roman qu'il pourrait être un roman d'horreur écrit par John Irving, j'y ai vu davantage un conte fantastique avec une portée initiatique et philosophique.
Shaun Hamill évoque la quête d'une vie idéale, la dépression, le deuil, l'amour filiale, la peur… Il décrit aussi le puritanisme américain, sa capacité à faire de la religion un pilier. L'importance de la famille, le don de soi, également. de nombreux sujets qui m'ont touchés et qui sont traités avec beaucoup de justesse mais aussi d'objectivité.
J'ai également apprécié les nombreuses références littéraires. On y retrouve certes H.P Lovecraft, mais pas uniquement.
Alors en quoi ce roman est-il un chef d'oeuvre ? Et bien pour tout ce que je viens de vous dire. Il regroupe tout ce que j'aime trouver dans un roman. de l'évasion, de l'imaginaire, des thèmes intéressants et remarquablement bien traités, une construction atypique, un style puissant. Il ne lui manque rien.
Et les personnages dans tout ça ? Chacun d'entre eux est « vivant ». Ils évoluent au grès de l'histoire, je m'y suis attachée, je les ai aimés et détestés, j'ai eu de l'empathie pour eux ou envie de les secouer… Ils ont pris vie entre les lignes de leur auteur et ce pour mon plus grand plaisir.
Une cosmologie de monstres est un roman que je relirai (ce qui est rare), parce que même après une première lecture, je suis persuadée qu'il n'a pas livré tous ses secrets. Que les messages qu'a voulu passer l'auteur sont fondamentaux.
Une cosmologie de monstres, un conte fantastique à découvrir de toute urgence !
Lien : https://quandophelit.com/202..
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Shaun Hamill (1) Voir plus

Lecteurs (779) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}