Prendre conscience de ce risque est nécessaire, si nous voulons rester humains. Voilà ce que rappelle le philosophe allemand Byung-Chul Han dans La Société de transparence, essai critique incisif et concis.
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Contrairement à ce que l'on suppose habituellement, la surveillance ne prend pas la forme d'une attaque contre la liberté. Au contraire, on se livre soi-même volontairement au panoptique digital, en se dénudant et en s'exposant. L'occupant du panoptique digital est à la fois victime et coupable. (91)
Le monde aujourd'hui n'est pas un théâtre où l'on représente et où l'on lit des actions et des sentiments, mais un marché sur lequel des intimités sont exposées, vendues et consommées. (...) C'est ainsi que la représentation théâtrale cède aujourd'hui le pas à l'exposition pornographique.