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Super Madrona tome 3 sur 4

Elisa Chabre (Traducteur)
EAN : 978B09GZDW9MZ
284 pages
Collection Infinity (28/09/2022)
3.5/5   7 notes
Résumé :
Une apocalypse qui se profile. Des fées délirantes. Quelques invasions troublantes de sauterelles et des tempêtes de feu... Juste une journée banale à Manchester pour la Madhatter.

Madrona est encore amnésique et pourrait toujours s’avérer être une meurtrière vicieuse, mais cela ne signifie pas qu’elle va cesser de jouer les héroïnes pour l’instant. Cependant, bien qu’elle soit prête à tout pour empêcher Rubus de provoquer la fin du monde, il est auss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ayant adoré le premier tome et savouré le deuxième, j'avais hâte de lire le troisième et dernier tome de la trilogie Super Madrona en compagnie de Ludivine. Je pense pouvoir dire sans me tromper que nous avons toutes les deux apprécié cette conclusion qui fut l'objet d'intéressants et fructueux échanges.

Il faut dire que si le roman est relativement court, il s'y passe quand même beaucoup de choses. À cet égard, je dois présenter toutes mes excuses à l'autrice, ayant craint en début de lecture que l'intrigue n'avance pas. Une crainte balayée d'un revers de la main, même pas magique, Madrona ayant la merveilleuse capacité à attirer les problèmes, ou plutôt à foncer droit dans les ennuis, guidée par son imprévisible témérité. Dans ce dernier opus, elle est donc occupée, aux côtés de ses amis et de son barman préféré, à éviter l'apocalypse ! de quoi relativiser nos propres problèmes…

Ce tome est un peu celui des révélations mais aussi de la tension, les événements devenant électriques à mesure que Manchester sombre dans le chaos. En effet, le monde des humains n'était pas destiné à accueillir des membres de l'autre monde, comme en témoigne le dérèglement climatique engendré par l'accumulation de magie. Mais ce n'est rien par rapport à ce que le monde risque de subir si Rubus arrive à mettre en oeuvre son terrible plan. Helen Harper nous propose un antagoniste d'envergure dont on comprend les motivations, mais pas ce qu'il est prêt à faire pour atteindre son objectif. Et puis, de fil en aiguille, le chaos de la ville reflète son chaos intérieur, notre terrifiant méchant semblant s'enfermer dans les confins d'une réalité qui n'existe que dans son esprit.

À cet égard, j'ai eu beaucoup de peine pour une femme, symbole de celles qui sont victimes de violences conjugales et qui finissent par vouloir sauver leur bourreau de lui-même, sans réaliser qu'elles sont les seules et véritables victimes. C'est poignant même si l'autrice ne tombe pas dans le pathos et sait faire comprendre les dessous d'une néfaste emprise sans s'appesantir dessus. On observe cette même habilité pour nous faire ressentir la détresse d'une veuve, mais aussi son courage et son envie de remercier la personne qui a permis à son époux d'avoir la fin qu'il souhaitait. La scène est d'une grande dignité mais également d'une belle intensité émotionnelle qui, pour ma part, m'a profondément émue.

Si ce tome n'est pas dénué d'émotions et d'actions, il est surtout porté comme pour les opus précédents par l'humour décapant d'une héroïne qui est une bouffée d'oxygène à elle toute seule. Elle a toujours la petite phrase incongrue qui fait rire, et qui permet d'oublier pendant quelques secondes les dangers et les problèmes qui s'empilent. Sa mégalomanie absolument tordante n'en cache pourtant pas moins une héroïne qui ne s'aime pas beaucoup et qui se pense mauvaise, quand elle est l'incarnation de l'altruisme. Alors oui, son impulsivité a parfois des conséquences dont les autres se seraient bien passés. Mais ces autres qui la critiquent sont aussi ceux qui ne font rien jusqu'à ce que la situation devienne intenable, la contraignant à faire le sale boulot et à se salir les mains pour le bien commun.

J'ai ressenti une grande injustice face à cette situation qui affecte notre héroïne bien plus qu'elle ne le montre. Elle pourra heureusement compter sur le soutien indéfectible d'une personne qui connaît son coeur pur et sa noblesse d'âme. Au cours de l'aventure, elle rencontrera également de nouveaux alliés, dont un loup-garou qui m'a séduite par sa personnalité et dont j'ai apprécié les interactions avec une humaine de caractère. Je suis d'ailleurs ravie parce que l'un de mes souhaits s'est réalisé, me promettant ainsi quelques savoureuses heures de lecture ! J'ai en outre apprécié la manière dont plusieurs espèces travaillent main dans la main pour éviter que l'apocalypse ne transforme la Terre en lointain souvenir.

En parlant de souvenirs, l'amnésie de Madrona, pilier de cette série, permettra à l'autrice de soulever d'intéressantes questions autour de la mémoire, de ce qui fait de nous ce que nous sommes, mais également des avantages et inconvénients d'une vie sans passé mais également sans regrets. Des questions amenées subtilement permettant à chacun de se faire sa propre opinion et à Madrona de prendre une importante décision. Pour ma part, je ressors de ce troisième et dernier tome ravie et heureuse d'avoir pu vivre une telle aventure aux côtés de la Madhatter !

En conclusion, Et une apocalypse pour Madrona nous offre un savoureux, mouvementé et touchant point final à une trilogie haute en couleur, dont l'humour omniprésent apportera bien des sourires sur les lèvres des lecteurs. Si vous voulez une série courte d'urban fantasy avec une héroïne à l'humour décapant qui tente de jouer sans grand succès une antihéroïne machiavélique, Super Madrona est fait pour vous. Action, suspense, rires et émotions garantis !
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Ce troisième tome de Super Madrona vient conclure la trilogie et comme toujours avec Helen Harper, il faut s'attendre à des rebondissements aussi surprenants qu'inattendus. Comme je vous le disais dans ma chronique du second tome, j'en enchainé de suite avec celui-ci. Ainsi, je restais dans l'ambiance et découvrais enfin le fin mot de l'histoire.

Nous retrouvons Madrona, qui après s'être faite incarcérée volontairement par la police se voit... libérer. Encore un coup de Rubus. Mais les galères ne s'arrêtent pas là, bien au contraire. Une apocalypse pourrait bien réduire tout le monde au néant si des mesures ne sont pas prises pour arrêter Rubus et autant vous dire que le monde part en cacahuète total.

J'ai beaucoup aimé cette tournure de l'histoire que l'autrice nous propose. le monde des humains n'arrive plus à fonctionner correctement avec cette omniprésence de magie et ses êtres surnaturels qui en usent depuis des années. Ainsi, tout se dérègle. La nature, les animaux, des choses étranges se produisent comme voir passer des éléphants rose, être attaquer par des sauterelles et j'en passe. Un petit côté The Good Place (série Netflix) pour ceux qui connaissent. J'aime assez le message derrière tout ça et le fait que si tout le monde faisait un peu attention, alors la "Terre" serait en meilleur état. Cela fait un peu écho à l'actualité même si ici, c'est l'utilisation de la magie qui cause ces problèmes. Ce troisième tome vient conclure cette trilogie aussi loufoque qu'originale. Si j'ai apprécié cette conclusion et en suis satisfaite, elle m'a paru un peu en-dessous des deux premiers et ce, pour plusieurs raisons.

Le manque de sérieux de Madrona en toutes circonstances est certes rafraichissant et allège les ambiances parfois sombres de certaines histoires, toutefois, je trouve qu'ici, on manque vraiment de sérieux. On ne ressent pas assez l'urgence de la situation. Tout est pris au second degré par Madrona, ce qui fait que on se marre bien, mais on a pas conscience de l'aspect apocalypse. J'aurais aimé ressentir quelque chose vis-à-vis de la situation catastrophique dans laquelle ils sont. En revanche, je trouve certains personnages assez dures avec elle.

Ensuite, je dirais qu'on tourne un peu en rond dans ce troisième volet. Certes, le fil conducteur notamment lié aux dragons continue d'avancer mais l'action n'est pas tellement au rendez-vous à partir du milieu du roman. Rubus, le méchant est toujours persuadé de sauver tout le monde (enfin, surtout sa propre personne) puisqu'il n'hésite pas à tuer et causer des dommages sur son passage pour arriver à ses fins. Il menace Madrona, Morgan et les autres pour obtenir la sphère, puis un événement se produit, ils fuient et rebelote et ça, à quelques reprises. J'aurais voulu un peu plus d'action pour ce troisième volet et suis restée un peu sur ma fin. Il y a un petit côté répétitif à cette boucle. Mais comme je vous le disais plus haut, la quête d'un dragon nous tient tout de même en haleine et les bouleversements du monde nous garde quand même sur le vif.

En conclusion, j'ai apprécié cette conclusion et son happy-end. Pas mal de petites surprises éparpillées dans ce tome et de beaux messages derrières. C'est une conclusion satisfaisante, quoiqu'un peu rapide pour certains aspects et une action pas toujours présente. Cette trilogie d'Helen Harper est donc pleine d'humour, d'originalité et avec des personnages toujours haut en couleur. J'ai aimé la découvrir même si parmi tous les titres de l'autrice, elle n'a pas ma préférence. J'avais davantage aimé Les liens du sang ou encore Ivy Wilde.

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Après Des emmerdes jusqu'au cou et La Loi de Murphy frappe toujours deux fois, c'était vraiment un plaisir de retrouver Madrona dans ce dernier tome !

L'héroïne est, comme toujours, pleine de punch, d'humour, de répliques mordantes et terriblement charmante ! Malgré ses efforts pour entretenir son image de grande méchante, on découvre une personne résolument humaine, prête à se sacrifier pour protéger son prochain. Si son caractère est bien marqué, c'est avant tout pour cacher une grande peur. Car Madrona est toujours amnésique, et la vérité sur son passé l'effraie bien plus qu'elle ne veut bien le montrer. J'ai beaucoup apprécié découvrir les différentes facettes de sa personnalité au fil des romans.

L'univers magique est tout aussi envoutant, on voit l'évolution à chaque tome et dans ce dernier, la magie est partout. Elle envahit notre monde et cela risque bien de nous mener à l'apocalypse ! Mais pour Madrona et ses compagnons, cette option n'est pas envisageable. Ensemble ils vont tout faire pour empêcher Rubus, le vrai méchant de l'histoire, de déclencher cette fin du monde. Pendant cette aventure, on découvre alors des personnages riches et variés et j'ai aimé suivre ces rencontres, parfois drôles, cocasses, mais aussi émouvantes. Cela dit, Helen Harper dose les émotions avec malice pour ne pas entacher l'espièglerie de son héroïne. Une belle manoeuvre pour ne pas tomber dans le larmoyant et passer du rire à la compassion.

Ce dernier tome de la trilogie clôture l'aventure avec toujours autant d'humour et beaucoup de magie. Je suis heureuse d'avoir suivi Madrona dans cette épopée, c'est un personnage que j'ai adoré en tout point !
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Madrona, Morgan et les autres feys veulent toujours empêcher l'apocalypse. On reprend l'action immédiatement à la fin du tome précédent.
On retrouve les personnages que l'on connaît et on en découvre des nouveaux, toujours lancés dans cette course contre la montre pour contrecarrer les plans de Rubbus. Comme dans le tome précédent, j'ai un ressenti mitigé. C'est sympa mais les frasques de Madrona sont répétitives. Et si elle n'avait pas si souvent perdu du temps, l'histoire aurait été résolue bien plus vite. L'humour décalé est trop présent, c'est trop et ça m'a lassée. Et puis à la fin, comme il faut conclure, hop, c'est résolu, trop facilement. J'ai été déçue par cette fin, qui n'est pas à la hauteur de mes attentes.L'intrigue est intéressante, originale, mais  deux tomes auraient pu suffire, avec moins de répétitions. 
En bref, une histoire de feys et de magie, mais avec un humour un peu trop lourd à mon goût.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La personnalité n’est pas une forme immuable : on change tous et on s’adapte à la situation. On a tous de bons et de mauvais côtés. Les miens sont plus évidents parce que je m’en tamponne le coquillard de ce que vous pensez de moi, c’est tout. J’ai assez de problèmes avec mon propre jugement pour m’inquiéter de celui des autres.
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