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Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 978B000JI69Y4
Presses de la Cité (30/11/-1)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Ce livre broché, édité par Presses de la Cité en 1975, écrit par William Harrison, est une nouvelle de science-fiction, traduit ici en français.
Rollerball est aussi un film retraçant cette histoire qui porte le même nom et est sorti la même année.
Synopsis :
2018. Le monde est contrôlé par des corporations économiques telles la corporation de l'énergie, basée à Houston. Ces corporations dirigent des formations sportives pratiquant le rollerball, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Qui n'est jamais venu vibrer dans les gradins du "Rollerball Massacre" ?
Un match de deux heures, un minimum de règles, pas la moindre pénalité, ni aucun remplacement de joueur ... un carnage indispensable à la satisfaction des spectateurs !
Les plus chanceux ont pu y voir Jonathan E, le célèbre patineur de l'équipe de Houston ...
Descendez Jonathan E et vous aurez Houston !
Dans ce monde de début de vingt-et-unième siècle issu de la grande guerre asiatique des années 90, la société est régie par six grandes sociétés : Energie, transports, alimentation, logement, services et luxe.
Les livres ont disparu.
Tout a été mis sur des bandes que seuls les spécialistes en informatique sont en mesure de consulter ...
Même si sa première nouvelle, en une trentaine de pages, semble ancrer ce recueil dans une science-fiction pure et dure, William Harrisson paraît ici se jouer des genres et des directions.
Ce recueil est singulier et atypique.
Il contient une dizaine de nouvelles aux titres aussi loufoques que "la mélancolie du lanceur de poids", "Z comme Zola" ou bien "le roi de la brosse à reluire" :
- Ossinger, sorte d'ermite, est, en trente ans, le seul et le dernier homme à être venu se perdre à "Limbo", ce ranch dont le sol est hanté, plein d'ossements et de temps.
Ossinger a excité la curiosité de Cone, le propriétaire du magasin de Pont de Bois ...
- Toby Grogan est un peu cinglé comme tous les lanceurs de poids du monde - voilà qui va faire plaisir à certains ! -
Il s'est découvert une âme et en a parlé à son entraîneur et à sa boule ...
- Coker est pompier à Chicago sous les ordres du capitaine Max.
Ils entretiennent tous les deux des rapports très particuliers avec l'incendie, des rapports faits de ressenti et de désir ...
- le mercenaire n'a pas son pareil pour se glisser sous les pieds d'une sentinelle.
Ce soir, il a décidé d'attaquer le festival de films pour prouver au monde que la guerre reste la meilleure école de la réalité et que le nationalisme finira digéré par le monde des affaires ...
- A Poplar Bluff la Mystique, Homer Bogardus a vissé une plaque sur sa porte où il a inscrit : "Mr Mystique, le grand Bogardus".
Personne, comme lui, ne sait se dématérialiser dans le trou bleu pour réapparaître là où il le souhaite ...
- Johnny Breck est plombier et séducteur de ménagères.
Il débouche les lavabos, répare les tuyauteries mais n'accepte sous aucun prétexte de descendre à la cave ...
"L'ermite", à mon sens, est ici la grande réussite d'Harrisson où il sait faire monter la curiosité du lecteur en même temps que celle de Cone.
C'est un très beau texte, lent comme un après-midi d'automne passé à regarder la rivière emmener les feuilles jaunies qui y tombent.
C'est l'histoire d'une amitié qui reste à inventer, une histoire énigmatique comme le sens de la vie ...
La courte postface de ce recueil, rédigée par William Harrison, est assez éclairante quand à sa conception de la nouvelle : se pencher sur l'infiniment petit pour éclairer l'infiniment grand !
Cependant si le propos d'Harrisson est souvent clair, parfois, il en vient à s'obscurcir et le sens du texte se réduit alors dans un hermétisme agaçant.
Mais "assez parlé. Comme l'a montré le pompier des "Feux du désir", la prétention à l'humilité n'est qu'une dangereuse vantardise ...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Je t'assure que je fais partie des gens qui regrettent ce qui s'est passé, pour les livres.
De nos jours, tout a été mis sur des bandes, mais ce n'est pas la même chose qu'avant, n'est-ce pas ?
Seuls les les spécialistes en informatique sont en mesure de consulter ces bandes.
Notre époque ressemble étrangement au Moyen Age, où seuls les moines savaient lire le latin ...
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La nature est une métaphore, et je suis un paysage...
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Tiens-tu donc à donner à ton esprit une existence qui lui soit propre ?
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