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Serge Grünberg (Autre)
EAN : 9782226014047
312 pages
Albin Michel (10/02/1982)
3.74/5   42 notes
Résumé :
La fin d'une belle journée d'été à Central Park... Tandis que la nuit tombe, des sirènes retentissent soudain : le commissariat du quartier vient de sauter ! Premier avertissement d'un dangereux maniaque. Harris le 'Maître de Central Park"!
Harris, qui pratique une nouvelle technique de guérilla d'une violence subtile, d'une efficacité redoutable, qui rappelle étrangement les méthodes utilisées au Viêt-nam...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Central Park ou mon premier livre adulte violent, au temps de la quatrième. Alors forcément à l'époque, j'ai dû passer à côté de plein de choses.

J'en garde néanmoins un souvenir fort. Celui d'un homme traumatisé par la guerre qu'on la envoyé faire au Vietnam. Revenu au pays, il se lance dans une folle entreprise de guérilla au coeur de Central Park. Mines à fragmentation, fusil mitrailleur, couteau, il sort toute la panoplie pour lancer sa propre guerre. Celle-ci, il l'a choisie.

Dans le domaine, j'avais attaqué avec du lourd. Sombre, violent et furieusement palpitant car on ne peut s'empêcher de se prendre intérêt à cet homme au cerveau abîmé.
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Un roman alliant découverte du plus célèbre parc de la grosse pomme et réflexion sur la période post guerre du Vietnam du côté des anciens combattants.
La ville de New-York, son par cet un homme face al ‘ensemble des forces de police. Seul, il décide de prendre et surtout de tenir le parc.
Roman qui permet surtout de réfléchir sur la vie de ces soldats revenus totalement changé après les combats féroces du Vietnam. Des hommes perdu qui ont dû faire face à un terrain et à un ennemi qu'il ne connaissait pas. Des hommes qui soit ne sont jamais revenus, ou qui sont revenus tellement marqué et incompris dans leur pays natal qui sont devenus des marginaux.
C'est en quelques sorte l'histoire de Harris .Vétéran dont le psychisme a été tellement modifié suite au nombreux combats sanglant, qu'il décide lui-même de replongé dans les combats de jungle en bouclant central Park.
C'est aussi l'histoire d'une journaliste qui est tellement mise sous pression par le système médiatique qui décide, malgré le danger, de rentrer dans le parc. C'est alors un peu une espèce de syndrome de Stocholm. Elle comprend alors la folie du combattant.
Un livre bien rythmé et construit.
L'épilogue est très intéressant dans la mesure où ça clos l'histoire tout en laissant une part de mystère dans la suite de la destinée du personnage principal. C'est intelligent et assez plaisant pour le lecteur.
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Le tout premier de ma vie d'adulte.
Pour moi, INOUBLIABLE.
De l'action, du suspense, ce livre m'a tenu en haleine de la première à la dernière page.
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Lu une première fois il y a à peu près 25 ans, Central Park a un peu le goût d'une madeleine de Proust – arrosée au défoliant, en l'occurrence. Paru initialement en France en 1982 chez Albin Michel, réédité en poche quelques années plus tard avec toujours des couvertures plus belles les unes que les autres, ce roman étonnant sur la guerre du Vietnam méritait bien – au moins au titre de curiosité - cette nouvelle édition dont on peut remercier le Livre de Poche d'en avoir pris l'initiative.
Central Park, c'est donc l'histoire de Harris, vétéran du Vietnam qui, depuis son retour – on est au tout début des années 1980, le roman ayant paru aux États-Unis en 1981 – s'ennuie fermement dans la vie civile. Il faut dire que le garçon a rempilé deux fois et fait partie d'une unité de rangers chargée de patrouiller derrière les lignes ennemies pour y mener des actions de guérilla et qu'en comparaison sa nouvelle vie rangée d'employé ne lui a apporté que peu de satisfaction. C'est pour ça qu'il décide après avoir minutieusement collecté un stock d'armes durant des mois, d'occuper Central Park pour y faire sa petite guerre. le tout résumé par le titre original du roman The Park Is Mine, Central Park m'appartient, qui est aussi, ainsi que nous l'apprend la quatrième de couverture de l'édition du Livre de Poche, le titre d'une adaptation cinématographique avec Tommy Lee Jones que l'on serait curieux de voir. Harris, donc, piège le parc avec des mines antipersonnel, des pièges en bambou et autres joyeusetés, fait sauter le poste de police qui se trouve dans le périmètre de Central Park, et met au défi la police de l'en déloger pour permettre aux New Yorkais de revenir y faire leur jogging, promener leurs chiens ou venir s'y injecter leurs doses à la nuit tombée. Voilà indéniablement de quoi inquiéter perturber les services municipaux, surtout à partir du moment où ils s'aperçoivent que Harris hache menu les forces spéciales de police qu'ils y envoient.
On l'a compris, Central Park relève d'abord du roman d'action et du thriller, d'ailleurs plutôt bien mené. Mais pas seulement. Presque dix ans après le précurseurs David Morrell et son Premier sang, Stephen Peters vient gratter – à la bêche, c'est vrai – la mauvaise conscience américaine post-Vietnam et sa volonté d'oublier cet échec et, partant, ces vétérans qui ne font que le lui rappeler constamment. Et la manière dont – attention petit spoiler – les autorités doivent finalement se résoudre à employer des anciens Viêt-Cong pour déloger Harris vient encore retourner le couteau dans la plaie. Autre versant de ce roman : une critique de l'évolution des médias à travers le personnage de Weaver qui, avec sa petite équipe parcours la ville à la recherche de faits divers spectaculaires et de préférence sanglants à filmer pour revendre ses vidéos aux chaînes de télévision. Là encore Peters n'innove pas vraiment et le personnage de Weaver – comme les autres d'ailleurs, mais peut-être encore plus – est pour le moins caricatural, mais il permet à l'auteur de poser une réflexion intéressante qui a aussi à voir avec la manière dont la presse à pu couvrir la guerre du Vietnam. de fait, une fois passés les premiers émois, la population – hormis donc quand il s'agit d'aller faire pisser son chien – se désintéresse assez vite de ce qui se passe dans Central Park.
On le voit, Stephen Peters ne fait pas dans la dentelle, pousse ses personnages aux limites de la caricature – en les dépassant d'ailleurs quelques fois – et use de métaphores pas forcément très fines. Pour autant, son roman est efficace et pas forcément bête. C'est, même presque quarante plus tard, un livre qui se lit avec un réel plaisir.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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l, histoire sombre de la
manipulation d'un soldat
de retour au pays qui se
retrouve au Coeur d' une
étrange intrigue. a la fois
triller politique, drame
familial et récit d, espionnage central parc
réussit savamment le mélange des genres.
une bonne réussite.👍
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Harris travailla dans le parc pendant l'automne, l'hiver et le printemps. Il enterra ses munitions de première nécessité avant que le sol ne gèle. Il sélectionna plusieurs aires de combat, refit d'innombrables reconnaissances de terrain et mit au point plusieurs options tactiques. Durant l'hiver, il n'arrêta pas de répéter et de minuter chacun des gestes qu'il aurait à accomplir. Il passa des heures à explorer le système de canalisation et les différents tunnels du parc. Quand il avait besoin de faire des recherches livresques, il se déguisait et demandait les informations nécessaires au cadastre ou dans d'autres départements municipaux.
Quand le printemps arriva, Harris alla vérifier toutes ses caches de munitions et s'occupa des armes antipersonnel les plus vicieuses. Il avait dû enterrer plus d'une tonne d'équipement, de munitions et d'outils et les camoufler pour que personne ne tombe dessus, par hasard, dans les mois suivants. Harris devait se montrer d'une très grande prudence, et cela prenait beaucoup de temps : il lui fallait sans cesse s'arrêter, repartir et être absolument sûr que personne ne le voyait.
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il ne parvenait pas à oublier ce visage sur le gazon c'était la pire des intrusions possibles dans son univers parallèle- un univers qu'il acceptait, où il vivait, fuyant une horrible réalité. C'était un monde sans règles avec cet extraordinaire pouvoir de modifier le réel, de créer des formes et des apparences qui peu à peu parvenaient à une espèce d'existence. Mais la découverte du corps avait détruit cette illusion. On ne pouvait plus le nier ce n'était pas le visage qu'il fallait . Harris hurla
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Une forme vint s’écraser sur lui; c’était Weaver qui courait comme une folle en direction du tunnel. Harris la suivit et ils passèrent sous en se repliant sous les branches basses. Le paysage se brisa; leurs sens furent assaillis par une étrange et sombre géométrie, chaque forme floue, chaque espace contenait une horreur indescriptible.
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