Elizabeth "lizzie" Hawker est une force de la nature, cela ne fait aucun doute. Rien ne l'arrête, la pluie, le vent, le froid, les dénivelés, les distances, l'inexpérience. Tout est prétexte à de nouvelles aventures, qu'elle nous raconte dans ce livre.
On comprend à la lecture que Lizzie outre ses capacités physique hors normes, possède également un ego d'assez bonne dimension. Elle ne doute jamais de rien et on ne perçois que très peu d'émotions, de doutes, de douleurs.
Sa formation scientifique ne se ressent pas sur ses préparations aux compétitions qui se résument souvent à participer à d'autres courses.
Et puis soudain c'est le drame... l'éternel retour au réel, la justice immanente, le rappelle à l'ordre musculo-squelettique bref : la blessure ! Ou plutôt les blessures et tout est remis en cause.
La façon dont elle vas gérer cette nouvelle donne occupe la deuxième parties du récit qui devient, drame oblige, beaucoup plus prenant, prend plus de corps. Lizzie redevient humaine trop humaine et c'est salutaire pour le lecteur qui commençait sérieusement à s'ennuyer.
Cette deuxième parties sauves donc le livre par son contraste avec la première. L'ouvrage n'est pas du tout un ouvrage de spécialistes ou d'inconditionnels de la course à pied. Il s'adresse à tout à chacun. Autre point positif.
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