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sur 254 notes
Avant de commencer ce livre, je cherchais quelque chose de plus léger, une belle histoire avec une fin qui se termine bien mais je suis tombée sur le résumé de ce livre et avant que je me rende compte que je cherchais autre chose, j'avais déjà entamé le second chapitre.

Une petite semaine pour lire ce livre, un joli pavé de 765 pages qui nous emporte dans la campagne anglaise, plus précisément dans un manoir qui n'attend que l'arrivée de la famille Caleigh pour nous faire découvrir ce qui se cache derrière les grandes portes de Crickley Hall.

Dès le départ, nous sommes mis dans l'ambiance, des phénomènes étranges se produisent la nuit, l'inquiétude commence à s'insinuer doucement dans le quotidien de notre charmante famille. Mais je suis une fan de ce genre d'univers et je suis restée sceptique durant toute ma lecture, bien que j'ai croisé au fil de ma lecture des passages qui donnent froid dans le dos, il est difficile de se séparer de quelques clichés vu et revu dans plus histoires de ce genre.

Clichés et réticences mis à part, l'histoire est prenante, on apprend au fur et à mesure les premiers détails du passé de Crickley hall mais pas suffisamment pour justifier tous les événements affreux que subissent chaque jour la famille Caleigh.

J'ai eu parfois quelques longueurs qui m'ont légèrement lassée mais j'ai persévéré et lorsque les premières lumières se font sur le passé de la demeure, on plonge littéralement dans l'horreur. le rythme final s'accélère encore alors qu'il était déjà suffisamment fort, on est au coeur des événements, l'histoire se replace dans le contexte, on remonte avec brutalité les souvenirs de Crickley Hall et on assiste impuissant à une vérité choquante, à une vérité que personne, pas même nous en tant que lecteur, seront prêt à oublier, toute la vérité éclate enfin, les dernières notes macabres se jouent entre les murs de cette vieille demeure et s'arrête avec la même brutalité que son commencement. J'ai retenu mon souffle durant la toute fin de l'action.

Ce livre n'est pas un coup de coeur contrairement à ce qu'on pourrait en tirer de ma chronique parce que certains détails ne m'ont pas plu mais je reconnais volontiers que ce livre est prenant et que son histoire me laisse une drôle d'impression.
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Quand les Caleigh arrivent à Crickley Hall, ils sont abattus et tristes. Leur fils Cam a disparu depuis bientôt un an. Gabe pense qu'un éloignement temporaire leur fera du bien, à l'approche de l'anniversaire de sa disparition.
Les voici donc devant cette très grande demeure au coeur de l'Angleterre, pour y vivre quelques mois. Seulement cette maison semble habiter, comme possédée.
Il semble qu'un sombre passé lui soit attaché. Que s'est-il passé? Et pourquoi entendent-ils tous ces bruits sans en comprendre la raison?

J'ai adoré ce roman, étant une grande fan des histoires de maison hantée. le secret de Crickley Hall est un subtil mélange de Rose Red et Hantise.

L'écriture est superbe et le livre se lit sans difficulté, malgré son volume conséquent. L'alternance de chapitres, mêlant le passé au présent nous permet de mieux comprendre l'hstoire.

Les intervenants racontent également l'histoire de leur point de vue, nous permettant ainsi de tout comprendre.

C'est vraiment une très bonne lecture qui ravira les fans du genre.
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J'ai bien failli lâcher ce roman à plusieurs reprises tant les redites sont fréquentes. L'intrigue est assez convenue : beaucoup de clichés. Mais comme dans les cauchemars, même si on redoute ce qui va certainement se passer on est quand même assez fasciné pour avancer. le style est banal mais assez efficace. Par contre tous les personnages sont trop sommaires. Je ne mets que deux étoiles car jamais je n'ai pu me défaire de l'impression que l'auteur "tirait à la ligne" de manière éhontée. de grands auteurs sur une intrigue assez proche peuvent sur la longueur d'une nouvelle en suggérer bien plus, par exemple "le tour d'écrou" de Henry James.
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Premier pas dans l'univers de James Herbert, je suis tombée par hasard sur cet ouvrage en suivant une liste de livres d'horreur à lire absolument. La liste m'orientait vers Fog, mais curieuse de découvrir les autres ouvrages de l'auteur, je me suis finalement retrouvée avec le secret de Crickley Hall entre les mains. Et j'ai adoré.

En certains points, la trame du récit m'a évoqué Simetierre de Stephen King (lu juste avant) : une petite famille, une nouvelle maison, un drame, une mère au foyer et des jeunes enfants… Ce qui m'a quelque peu déroutée au départ.

Mais les plumes des deux auteurs sont différentes. le récit de Crickley Hall m'a emportée, les mots coulaient en phrases puis en chapitres sans que je m'en aperçoive réellement. Il m'a été difficile de m'arrêter une fois plongée dedans. Certains passages m'ont d'ailleurs réellement fait frissonner, j'avais l'impression d'être auprès des personnages et de ressentir leur propre peur. (Il faut admettre que je suis sensible aux histoires de fantômes…).

Bref, s'il ne tenait qu'à moi, je recommanderais cet ouvrage qui remplit amplement son rôle, qui se lit tout seul et laisse tout de même une impression de malaise envers la vieille bâtisse et son terrible secret… J'ai hâte de découvrir les autres livres de James Herbert pour le coup !
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Le secret de Crickley Hall de James Herbert est un thriller de 762 pages, publiés aux Editions Milday. Je n'ai pas trouvé ce livre particulièrement angoissant mais vraiment captivant ! La lisière entre le fantastique et la réalité est fine et j'ai patienté jusque la fin afin de connaître le fin mot. J'attendais une fin surprenante de la part de l'auteur. Mais celui-ci semble avoir choisi la voie de la facilité et j'ai été un peu déçue par pour le dénouement et la conclusion du livre… Mais, malgré quelques longueurs prévisibles dû au nombre de page, j'ai bien accroché à ce thriller !
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S'il y a bien une chose que j'adore, ce sont les films d'horreur et l'univers fantastique. Alors, quand mes yeux se sont posés sur le résumé de Crickley Hall, je n'ai eu qu'une envie : découvrir le livre.

Il faut dire qu'il y avait de quoi être emballé : une demeure hantée, une histoire intrigante, une époque qui me fascine, le tout écrit par un auteur reconnu et la mention Best-seller. Des éléments qui ne trompent généralement pas sur la qualité d'un livre.

Cependant, bien que motivée dans ma lecture, je dois avouer que le premier quart aura été indigeste. La faute aux nombreuses descriptions inutiles qui empêchent de rentrer pleinement dans l'ambiance frissonnante, rendant la lecture longue et peu plaisante.

Heureusement, passé ce cap, le récit s'améliore et devient de plus en plus dérangeant. Car la plus grande qualité du Secret de Crickley Hall est son côté très visuel. Parfait pour une adaptation cinématographique, c'est ce que l'on se dit plusieurs fois au fil de notre lecture (et nous ne sommes pas les seuls. Crickley Hall a eu le droit à une adaptation en série télé sur les chaines anglaises. Trois épisodes seulement, la série semble arrêtée ou en cours de réalisation). On imagine donc aisément les scènes les plus terrifiantes et les plus captivantes du bouquin, tout comme les décors très bien décrits.

Avec une imagination titillée à plusieurs reprises, on ne peut que trembler de peur à chaque apparition du grand méchant, Augustus Cribben. le personnage imaginé par James Herbert est si terrifiant, si horriblement décrit que l'on pourrait en faire des cauchemars. C'est, je crois, mon personnage favori dans ce livre, contrairement au personnage d'Eve qui ne m'émeut pas et qui a tendance à m'agacer plusieurs fois au cours de ma lecture.

Au delà du récit horrifique et de l'intrigue de Crickley Hall, James Herbert met en place une seconde histoire, plus réaliste et terre à terre. La disparition de Cam, le fils d'Eve et Gabe Caleigh et son sort nous rendrons curieux jusqu'à son dénouement. Et malgré toutes les pistes que l'on pourra imaginer, on ne pourra s'empêcher d'être surpris par la conclusion apportée par l'auteur.

Attendez-vous à lire une conclusion générale pleine de rebondissements et d'émotions. Meilleure partie du roman, elle conclut celui-ci en apothéose. Toute la tension est relâchée pour offrir un final parfait.

Malgré un début lent où l'on a envie de décrocher plus d'une fois, le Secret de Crickley Hall est un roman fantastique de qualité qu'on a plaisir à lire.
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La famille Caleigh a bien du mal à se remettre du drame qui les a touchés un an plus tôt. Il devient urgent de s'éloigner pendant un temps de leur maison, de tous les souvenirs qu'elle contient, de changer d'air, tenter de sortir la tête de l'eau.

Quand le père se voit proposer une mission dans la région du Devon, il saute sur l'occasion, espérant ainsi un nouveau départ. En repérage dans le secteur, il jette son dévolu sur une vieille bâtisse, en pleine campagne anglaise.

Crickley Hall est un manoir situé un peu à l'écart du petit village de Hollow Bay. Son parc arboré et sa petite balançoire pourraient donner un certain charme à l'endroit. Pourtant, les rares résidents ne font pas long feu et ne tardent généralement pas à aller chercher nid plus douillet ailleurs.

A peine les valises posées, les Caleigh et leurs deux filles voient leur enthousiasme fléchir. La demeure est austère, froide. L'ambiance est glauque, malsaine. Et qui plus est, de petites présences fantomatiques ne tardent pas à s'inviter, des coups martelés dans le placard du palier, des flaques d'eau sur les marches des escaliers, la porte de la cave qui ne veut pas rester fermée, comme une invitation dans le puits qu'elle renferme.

Le père a beau se convaincre que les maisons hantées ne sont que le fruit d'imaginations fantaisistes, il va bien devoir admettre que cet endroit est louche.

James Herbert est considéré comme un maître des récits d'épouvante. Ce roman-là s'est très bien vendu, et a beaucoup plu. Pour ma part, cette lecture n'a rien eu de transcendant ! Je craignais une énième histoire de maison hantée et c'est tout à fait ce dont il s'agit. Peu d'originalité, pas de surprise, et que de longueurs !

L'ambiance pesante voulue est desservie par une flopée de lieux communs et un sens de l'intrigue dépourvu d'originalité. Des descriptions longues et sans intérêt (je ne vois pas en quoi savoir que madame utilise des gants pour faire sa vaisselle est important pour la psychologie du personnage…), du placement de marques à peine camouflé (c'est bon, j'ai compris que le Range rover était une très bonne voiture…), des tournures lourdes et absolument sans charme (n'y aurait-il pas aussi un problème de traduction ?).

Un pavé de plus de 700 pages qui aurait facilement pu n'en faire que la moitié. Autant dire que cette lecture a été diagonalisée dans les règles de l'art, tout ça dans le but de découvrir un dénouement plus qu'attendu… Aucune surprise donc.

De James Herbert, j'avais dévoré la trilogie des Rats. J'étais ado, peut-être moins exigeante, ou peut être que l'égo de monsieur Herbert n'était pas encore flatté par autant de succès… Je peux être bon public, mais trop c'est trop.



Si vous voulez des lieux hantés qui en valent le détour, tournez-vous plutôt vers l'excellent Dark Water de Koji Suzuki.
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Je vous parle aujourd'hui d'un livre de James Herbert" le secret de Crickley hall" des éditions bragelonne.

Un petit pavé mais qui se lit vraiment bien et rapidement. Je pense qu'il aurait pu être moins long mais c'est pas vraiment gênant.

L'histoire est prenante et les protagonistes sont attachants et combatifs. Les antagonistes sont travaillés en profondeur.

Les révélations du passé et les descriptions assez visuelles donnent du poids et de la profondeur au récit, elles permettent une bonne immersion et de comprendre les enjeux de facilement.

Pas un coup de coeur pour cette première lecture de l'auteur mais un bon moment certains !

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Il est clair dès les premières pages que l'auteur, James Herbert, ambitionne de signer la version la plus archétypique possible du roman de maison hantée, une sorte d'idéal-type, une référence, un texte qui correspond exactement à ce que l'on s'imagine des livres de cette veine.

Pour y parvenir, il n'y a pas un seul motif classique, pas un seul cliché qu'il n'utilise pas. Ainsi, son roman met en scène une famille déchirée par une tragédie, qui se retranche dans une maison de campagne à l'aspect sinistre. Oui, le chien refuse d'entrer dans la bâtisse ; oui, on entend des pas dans le grenier et quelque chose cogne dans un placard ; oui, le voisinage semble en savoir plus qu'il ne veut bien en dire ; oui, il y a une médium qui peut communiquer avec les esprits. On pourrait continuer longtemps comme ça : on en vient presque penser que l'auteur avait une checklist de tout ce qu'il estimait nécessaire d'intégrer dans un texte pour qu'il corresponde à la définition classique du roman de maison hantée. C'est peut-être pour cela que le bouquin fait plus de six cent pages.

James Herbert est un bourrin de la littérature. Pour lui, rien ne compte à part l'efficacité. Oui, il sacrifie toute originalité et toute nuance, mais ce faisant, il livre, dans les deux premiers tiers du récit, une montée de tension bien menée, ponctuée par des moments de suspense ou de tension qui arrivent, sans faute, à la fin de chaque chapitre. Ce n'est pas subtil, mais c'est prenant, et c'est déjà très bien.

Hélas, comme le titre le laisse entendre, il y a un secret au coeur de cette histoire. Il ne s'agit pas d'un simple mystère terrifiant, courant dans le roman d'horreur, mais bien d'une intrigue que les protagonistes vont résoudre, à la manière d'une enquête, jusqu'à ce qu'ils soient en possession de toutes les réponses à la fin du livre. On finit par savoir exactement par qui et pourquoi Crickley Hall est hanté, et, pour l'essentiel, par résoudre le problème, ce qui, pour moi, rend l'histoire bien moins terrifiante.

Mais surtout, dans le dernier tiers du récit, l'intrigue part en cacahouète. Herbert ajoute deux personnages importants, qui nous éloignent du coeur de l'histoire : la médium déjà citée, qui n'a aucun rôle à part de débiter de l'exposition, et un personnage ambigu, qui n'existe que pour rajouter un danger physique aux derniers chapitres, et qui nous emmène dans d'interminables digressions qui basculent au final dans le grand guignol et le ridicule.

De manière générale, l'auteur asservit tous les aspects de son roman à son intrigue, de manière mécanique, quitte à endommager en chemin les personnages, les thèmes, l'ambiance et la vraisemblance. Chaque élément de l'histoire ne sert qu'à introduire des enjeux ou des éléments de suspense, en égarant toute humanité au passage.

Par exemple, le couple qui s'établit à Crickley Hall a perdu son fils une année auparavant, et ne sait pas si celui-ci est en vie ou décédé. On pourrait s'imaginer qu'un tel scénario pourrait être idéalement intégré aux thèmes et aux personnages d'un récit de ce type. Ce n'est pas le cas : cette intrigue secondaire n'existe que pour donner à la famille une motivation pour rester un peu plus longtemps dans cette maison de toute évidence hantée (la mère espère que son fils va profiter de la particularité des lieux pour la contacter par télépathie). Une fois cette mission accomplie, elle est vite abandonnée, et est traitée sans sensibilité ni quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à une expérience humaine reconnaissable.

« le Secret de Crickley Hall » est un cas d'école fascinant : le roman est une mécanique d'une efficacité diabolique au niveau des chapitres et de l'élaboration du suspense, mais pour en arriver là, l'auteur démolit tous les autres aspects de son roman, et nous livre un résultat creux, artificiel et sans vie.
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Une famille éprouvée par la disparition d'un enfant souhaite changer de vie. Ainsi, pourquoi ne pas intégrer un manoir particulièrement sinistre ? Très vite, les phénomènes paranormaux et les clichés sur les histoires de fantômes s'enchainent avec en toile de fond, une intrigue insipide. J'ai, comme vous l'aurez sans doute compris, peu accroché !
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