"Les joies de la famille" est une comédie en 4 actes de
Philippe Hériat de l'
Académie Goncourt. Elle a été représentée, en octobre 1960, pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées.
Mandarine Turpin est riche.
Son père avait monté une petite affaire.
Le thé se vend bien de nos jours ! Son mari en a fait une une firme prospère.
Tout paraît simple pour les gens riches.
Mandarine Turpin, veuve, veut profiter de sa fortune.
Elle a 75 ans.
Elle est dynamique, heureuse de vivre, originale et pleine de projets.
Mais elle a deux filles, assez mondaines, qui lui ont offert deux gendres.
Et il n'est point convenable de ne pas mourir lorsque l'on a des descendants en âge d'hériter !
Le rideau, qui était tombé sur le luxueux appartement, se relève sur une cellule d'isolement dans une clinique psychiatrique.
On quitte le Vaudeville, le drame bourgeois pour entrer dans l'horreur, dans le "Grand-Guignol"...
L'infirmière est muette. le directeur est un salaud.
Un gendre apparaît.
Mme Turpin n'est pas folle. Elle doit renoncer à sa fortune ou se préparer à mourir ici !
Il faut trouver une parade, mais quoi ?....
Cette pièce est un bon, un excellent morceau de théâtre qui fut emmené, en 1960, sur la scène du théâtre des Champs-Elysées par Gaby Morlay puis qui fut, en 1961, repris avec la même mise en scène, la même distribution, à Lyon au théâtre des Célestins.
La redécouverte de cette pièce réserve un bon moment de lecture.