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Trait pour trait tome 1 sur 5

Miyako Slocombe (Traducteur)
EAN : 9782369747918
Akata (27/08/2020)
4.06/5   73 notes
Résumé :
Akiko Hayashi est lycéenne, et elle habite dans la préfecture de Miyazaki. Très jeune, elle savait qu'elle voulait devenir dessinatrice de shôjo mangas, et avait déjà fantasmé tout son plan de carrière : l'âge auquel elle enverrait des premiers travaux aux éditeurs, l'âge auquel elle serait publiée, l'âge auquel son manga serait adapté en animé… Persuadée que son génie auto-proclamé suffirait à lui ouvrir toutes les portes, elle va pourtant être rattrapée par la réa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Akiko Higashimura est une autrice que j'aime suivre depuis ses débuts chez nous (Princesse Jellyfish, le Tigre des neiges) alors quand j'ai vu il y a quelques années qu'elle avait remporté le Grand Prix du Manga Taisho avec une autobiographie où elle racontait son parcours de dessinatrice, j'étais très impatiente de le lire. Il aura fallu attendre 4 ans pour cela et je ne peux que remercier Akata de sortir enfin cette série.

Trait pour trait est donc un récit autobiographique, où, sur 5 tomes, nous allons suivre le parcours de l'autrice de son adolescence et sa vie d'adulte avec comme focus : sa passion pour le dessin. Et quelle mangaka ! Akiko Higashimura est une autrice bourrée d'humour qui sait parler d'elle-même avec beaucoup d'auto-dérision. Nous allons donc beaucoup rire dans ce titre et ce fut vraiment SA plus grande force. J'ai vraiment beaucoup aimé voir avec quel réalisme l'autrice osait parlait d'elle-même. Elle pose un regard très franc et sans concession sur celle qu'elle était alors, n'hésitant pas à mettre en scène son ego démesuré, sa fainéantise à l'école, son caractère de cancre, etc. C'est décapant.

Mais à côté de ça, il y a également un ton beaucoup plus sérieux pour revenir sur le fonctionnement des études au Japon et c'était passionnant de le découvrir. Souvent les mangakas se servent de tout cela comme décor de leurs histoires mais n'expliquent pas vraiment les choses. Ici, l'autrice prend le temps, sans que cela soit indigeste, d'expliquer comment tout se déroule. J'ai ainsi beaucoup mieux compris le système des concours d'entrée à la fac avec ou sans recommandation, par exemple. Mais j'ai également beaucoup appris sur les différents parcours pour faire de l'art, entre écoles totalement consacrées aux artistes et écoles plutôt orientées professorat, c'est très riche.

Mais l'autrice ne s'arrête pas là. Il y a également une dimension plus personnelle et sensible qui se dévoile dans ce titre et qui a su me toucher très rapidement : c'est la relation entre l'autrice jeune et son professeur un brin martial, pour rester polie. Celle qu'elle est aujourd'hui fait le récit de cette rencontre avec beaucoup de tendresse et d'émotion dans la voix, on le sent. Elle rend hommage à cette figure qui fut essentielle, je pense, dans sa vie et sa carrière. Ainsi même si, au début, la rigueur et la violence, oui, de ce mentor peut choquer, l'autrice sait montrer petit à petit le grand coeur qui se cache derrière ce caractère acariâtre et le professeur devient alors un très beau personnage, mon préféré à l'heure actuelle.

Pour mettre en scène tout cela, Akiko Higashimura utilise le décor de son adolescence avec beaucoup de réalisme. On sent qu'elle a mis beaucoup d'attention à rendre parfaitement reconnaissable les lieux et personnages de ce moment de sa vie. Ainsi, on découvre avec elle, la vie dans la préfecture de Miyazaki et le caractère de ses habitants, puis plus tard la ville de Kanazawa toujours recouverte de neige en mars. Ce fut là aussi très enrichissant, tout comme les rencontres qui parsèment ce titre, car l'autrice n'est jamais seule. Elle nous fait découvrir, peut-être un peu trop brièvement, sa famille, ses professeurs, ses amis, ses camarades des cours de dessins ou ses adversaires lors des concours d'entrée. On sent vraiment que l'autrice cherche à leur dire merci à tous.

Du côté des planches, si vous connaissez ses autres oeuvres vous ne serez pas surpris de son dessin rondouillard, ultra expressif, et de sa mise en page foisonnante et très vive. J'ai eu l'impression qu'elle avait tout de même tenté de se canaliser dans ce titre par rapport aux autres. Les pages sont moins chargées et elle semble avoir prêtée une attention encore plus grande aux arrières-plans. On est vraiment très loin du cliché des pages de josei épurées et vides. Ici, c'est au contraire très riche en information et il faut prendre son temps pour ne rien rater tant il y a de petites notes intéressantes dans chaque recoin.

Comme je m'y attendais, c'est avec un très grand plaisir que j'ai découvert les débuts du récit autobiographique d'Akiko Higashimura où elle revient avec humour, nostalgie et honnêteté sur celle qu'elle était adolescente. J'ai beaucoup aimé cet hommage silencieux qu'elle rend aux personnages qui ont forgé celle qu'elle est devenue. La narration est vraiment top et pour un récit tranche de vie, on ne s'ennuie à aucun moment, car c'est une vraie aventure que l'on vit à ses côtés. Je recommande à tous ceux qui souhaitent lire le parcours d'une femme mangaka de nos jours.
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« Notre modèle reste immobile, c'est génial pour dessiner !! C'est comme quand Son Goku et Krilin s'étaient entrainés avec une lourde carapace sur le dos !! »

Si vous avez déjà eu l'occasion de lire des interviews d'Akiko Higashimura, vous savez dans ce cas qu'il s'agit d'un véritable personnage décalé et haut en couleurs, un vrai phénomène ! Alors imaginez ce que peut donner une oeuvre qui parle de sa vie ! Après avoir adoré le Tigre des Neiges et Tokyo Tarareba Girls, je m'attaque à son manga autobiographique édité aux éditions Akata.

Trait pour Trait, de quoi ça parle ?

Akiko a un rêve depuis toute petite : devenir mangaka et dessiner des shôjos. Dans sa tête, tout est déjà programmé. Elle est persuadée d'être un génie à qui tout réussira, que son rêve aboutira sans aucune difficulté. Cependant, lors de sa dernière année de lycée, elle intègre une petite école d'art dans laquelle un professeur sévère et étrange aux méthodes peu conventionnelles va bouleverser sa vie.

Mon avis…

Plus qu'un récit autobiographique, cette oeuvre est pensée comme un véritable hommage offert par une élève à son professeur, une intension qui apporte une réelle valeur à ce manga. de plus, la dimension réelle du récit invite le lecteur à s'impliquer davantage dans l'intrigue que dans le cas d'une fiction. Savoir que les personnages existent et que les faits se sont réellement produits donne une certaine importance à cet ouvrage. Je me suis sentie invitée par la mangaka à venir découvrir un morceau de sa vie et à partager en partie la belle relation qu'elle entretenait avec son enseignant. Une expérience de lecture particulièrement plaisante et intime.

Une certaine spontanéité se dégage également du titre. Akiko ne se contente pas de poser son passé sur papier, elle ne place pas le lecteur devant une vieille vidéo de famille, non, elle nous narre son histoire. Son récit est rythmé par un duo de temporalités. D'une part, nous découvrons la jeune Akiko avec ses projets de l'époque, ses pensées, ses réflexions…D'autre part, nous lisons également les remarques de l'autrice du « présent » qui raconte son histoire et réagit à ses comportements passés.

« La bière que tu m'as servie ce jour-là…Elle était si froide et amère que je n'ai pu en boire qu'une gorgée. Si je pouvais revenir à ce jour-là avec une machine à remonter le temps, tu peux être sûr que je la boirais d'une traite. Pas vrai, professeur ? »

On ressent de la part de l'autrice un sentiment de nostalgie, des regrets mais aussi beaucoup d'autodérision. En effet, elle critique et se moque beaucoup de son attitude de jeunesse. « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait » (Henri Estienne). Elle n'hésite pas à mettre en avant les défauts de son « elle » du passé. En effet, la jeune Akiko semble assez arrogante et un peu trop sûre d'elle, elle choisit souvent la facilité tout en étant déconnectée de la réalité, des réels obstacles à son rêve. Cette ignorance et cette arrogance, l'autrice les critique beaucoup et regrette de ne pas s'être comportée autrement lors de certaines situations. Personne n'est parfait. Encore moins durant l'adolescence. Cette manière de ne rien idéaliser mais de vraiment se présenter telle qu'elle était, de s'ouvrir ainsi aux lecteurs donne une réelle authenticité à l'oeuvre puisque, malgré tout, on s'attache à cette jeune Akiko, on se met à sa place, on parvient à la comprendre.

La narratrice s'adresse également beaucoup à son professeur. Une pointe de tristesse se laisse percevoir dans les mots qu'elle lui destine. de quoi présager de fortes émotions pour la suite de la série, terminée en 5 tomes au Japon. J'ai déjà les larmes aux yeux en relisant la dernière planche de ce premier tome tant les émotions qu'elle transmet à son enseignant sont fortes.

En dehors de l'aspect autobiographique et émotionnel, je dois également ajouter que ce manga est vraiment drôle. Les personnages, leurs échanges, les situations…ça fait sourire, ça fait rire, on ne s'ennuie pas. Ce premier tome est fluide et agréable à lire, l'intrigue est dynamique et nous transporte facilement avec elle.

Côté dessin, la patte d'Akiko est toujours la même, mélangeant plusieurs styles, du simple, du caricatural, du poétique dans certains décors comme dans l'atelier du professeur que j'ai trouvé magnifique. Il y a, dans ce tome, beaucoup de textes, de schémas et de petites cases…Nous sommes dans la tête de l'autrice en même temps, c'est normal, on ressent vraiment son côté un peu hyperactif, c'est amusant !

Le manga est édité chez Akata, dans la collection Large. Passer d'un format « Lézard Noir » auquel nous sommes habitués pour Akiko Higashimura à un format classique est perturbant mais pas dérangeant. La prise en mains est agréable, le titre français est très bien choisi, c'est un très bel objet. J'apprécie très souvent les livres de chez Akata, je trouve qu'ils ont un réel souci du détail, oui, ils sont perfectionnistes et c'est ça qui est génial !

Conclusion…

Trait pour Trait Dessine et tais-toi est un manga qui est capable de transporter son lecteur grâce à sa dimension réelle et à son rythme dynamique. Les personnages sont drôles mais aussi attachants. L'autrice nous livre, dans son autobiographie, beaucoup de forts sentiments, de quoi nous émouvoir. Je le recommande à tous les passionnés de mangas et à tous ceux qui apprécient Akiko Higashimura. Pour ma part, je dirais qu'il s'agit de son titre que je préfère jusqu'à maintenant, j'ai adoré ce premier tome !
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J'ai été très agréablement surprise par ce manga. Une autobiographie de l'auteure qui désirait devenir mangaka. Elle va tout tenter pour réussir et dès le début du livre, elle s'imagine des scénarios où elle réussit à devenir célèbre, un peu prétentieuse sur les bords.
On va suivre son parcours, ses cours de dessins avec un professeur spécial et des manières d'enseignement bizarre. Sous ses airs très sévères, il fait tout pour que ses élèves réussissent leurs examens d'entrée aux Universités de beaux arts dispersées dans le pays, les plus prestigieuses se situant à Tokyo.
J'ai bien aimé les dessins de ce manga. L'héroïne et son professeur sont très attachants. L'histoire est très intéressante ainsi que le sujet. Une série qui comporte 5 tomes dont le tome 2 va paraître en 2021 et que je m'empresserai de lire.
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Les éditions Akata nous présente « Trait pour trait, dessine et tais-toi ». Un manga de HIGASHIMURA Akiko qui sera en 5 tomes.
La mangaka est connue pour « Princess Jellyfish », « Tigre des neiges » et nous allons également avoir « Tokyo Tarareba Girls » qui va sortir chez le Lézard noir.

La couverture nous présente une jeune demoiselle, avec un cahier de dessin et le pinceau dans la bouche. Akiko Hayashi est une jeune lycéenne qui adore lire des manga, surtout des shojo, sur son lit. Elle a une grande affinité avec le dessin, elle se débrouille plutôt bien, elle a donc très naturellement, pour elle, bâtit son plan de carrière, et rêvait en grand.
Elle habite dans la province de Miyazaki, où les gens sont plutôt sympathiques, et où beaucoup valorisent ses dessins.

Le problème c'est que ça lui est un peu monté à la tête, qu'elle est un peu une sorte d'idiote écervelée, qui s'y croit un peu trop.
D'ailleurs, elle a de quoi faire autant rire le lecteur, que le désespérer. Tout dépend de comment on se place.
Hayashi ne fait strictement rien en cours, à part en dessin. le plus souvent, elle ne prend pas de note, ne suit pas, voire dort, lit des manga, en classe.
Comme elle vise une école d'art pour devenir mangaka, et bien sûr, elle va en devenir une réputée qui va gagner beaucoup d'argent, elle n'en a rien à faire du reste.
Quelque part, elle a bénéficié de pas mal de chance, qu'elle va nous expliquer, entre autres sur comment elle est arrivée dans son lycée.
La seule fois où elle va être obligée de travailler, elle le fait d'une manière très particulière.

Futami, une amie, vise comme elle une école d'art, et un jour, elle commence à suivre les cours de Hidaka, et lui conseille de faire de même.
Seulement l'école est à une heure de route, il faut prendre un bus, qui ne passe pas souvent.
Quand elle va y aller, sa vie va changer, y compris sa vision des choses.
Là aussi, nous pouvons nous poser des questions sur les limites, sa méthode d'enseignement, qui en fait pleurer plus d'un. Mais il est comme ça avec tout le monde, fille ou garçon, jeune ou personne âgée. Il est très direct et ne mâche pas ses mots.

Elle lui doit beaucoup, et c'est sans doute ce que nous allons continué à découvrir au fur et à mesure. Nous savons dès le départ qu'elle est bien devenue mangaka, certes, mais sans doute pas tout à fait comme elle en avait rêvé. En tout cas, elle a vraiment très confiance en elle, ce qui l'a sans doute aidée à franchir certaines étapes, mais il est également très clair que lycéenne, elle avait encore vraiment beaucoup de choses à apprendre, et du plomb dans la tête à se mettre.

Un premier tome original, avec un graphisme sympathique, et surtout de beaux plans niveau décor. Une fille un peu trop confiante, un prof un spécial, un choix de carrière qui change. Hayashi est assez désopilante à sa manière, et le lecteur aura hâte de voir comment elle a tracé son chemin, son futur, jusqu'à devenir mangaka.
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il s'agit là de ma première incursion dans l'oeuvre de la mangaka, quoique j'ai en réalité lu la moitié du premier tome de Princess Jellyfish (je ne l'ai pas terminé car je l'ai en version américaine, et j'avoue avoir la flemme de lire en anglais…). Je le précise car je suis un peu obsédé par la notion d'auteur, et ce quel que soit le média. de ce fait, j'aime découvrir des artistes qui ont des visions et des styles très marqués, et j'ai le sentiment que c'est le cas avec Akiko Higashimura. Au-delà de son esthétique très marquée qui rend chacune de ses planches directement reconnaissable, j'ai découvert ici une mangaka à la plume particulièrement efficace pour ce qui est de l'écriture et de l'humour.

Car le premier point remarquable dans Trait pour Trait est l'humour de l'autrice, qui n'a d'ailleurs aucun soucis à se moquer d'elle-même. Ce manga n'est pas simplement drôle, il est à mourir de rire bien souvent. Que ce soit grâce à la narration bien sentie, dans laquelle elle ne s'épargne pas, ou par le portrait de ce professeur de dessin haut en couleur qui fait mouche. Sur ce point je dois quand même mettre en garde, si le traitement humoristique des sanctions physiques infligées m'a beaucoup fait rire, il peut en fonction de votre sensibilité ne pas passer. Mais personnellement, bien que je ne cautionne pas la violence physique, le traitement de la chose est vraiment drôle, tout comme les mots durs que ce professeur peur avoir.

Mais passé l'apparente dureté du personnage, on comprend très vite qu'il a à coeur la réussite de ses élèves, dont la mangaka fait partie. Et très rapidement, il apparaît comme évident qu'elle a fait ce manga surtout pour parler de lui. La narration à la première personne l'interpelle d'ailleurs directement à plusieurs reprises, ce qui rend l'aspect « hommage » à cette personne évident. C'est de là que découle la teneur émotionnelle du titre, qui est loin d'être négligeable.

On comprend vite que l'autrice souhaite mettre en avant l'importance des pairs dans la vie. Dans son cas, comme il s'agit d'une artiste, cette figure est très spécifique, mais je pense qu'il y a un côté universel à cela. Elle développe l'idée bien connue qu'une seule personne peut avoir un impact déterminant sur nous et notre évolution. Et cette personne, rencontrée au hasard de la vie, est ce fameux professeur pour elle. Ainsi, on ne peut qu'être touché par la relation qui se noue entre elle et cet homme, figure très importante dans la vie de la mangaka, sans qui on n'aurait peut-être pas eu droit à cette artiste.

En résulte un premier tome à la fois drôle et touchant, dans lequel la mangaka ne cherche pas à se mettre en valeur (elle n'est d'ailleurs pas tendre avec elle-même) mais où au contraire, elle souhaite rendre hommage à une personne qui lui a apporté beaucoup. C'est ainsi qu'elle touche à une forme d'universalité, puisqu'on a tous connus (je l'espère en tout cas) des personnes qui nous ont apporté bien plus que ce qu'elles peuvent imaginer. Ce sont toutes ces belles qualités qui transforment cette lecture en coup de coeur, me donnant envie de découvrir davantage l'oeuvre d'Akiko Higashimura.
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critiques presse (4)
Actualitte
10 novembre 2020
La mangaka Akiko Higashimura nous offre une histoire critique de sa jeunesse. Trait pour trait est autant une biographie haute en couleur et pleine d’humour qu’un hommage émouvant à son professeur hors du commun.
Lire la critique sur le site : Actualitte
BoDoi
21 octobre 2020
Une très belle réussite tout public, pour fans de mangas comme néophytes, pour aspirant artiste comme amateur de comédie sentimentale lycéenne.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
16 septembre 2020
Elle exprime dans « Trait pour trait » son difficile apprentissage du dessin et la profonde remise en question de son talent artistique. Fort heureusement, le récit extrêmement bien romancé et humoristique, est loin de la fiction d’un « Bakuman » et moins déprimante qu’« Une vie dans les marges » (l’autobiographie de Yoshihiro Tatsumi).
Lire la critique sur le site : BDZoom
MangaNews
16 septembre 2020
Trait pour trait séduit donc sans mal dans ce premier volume qui constitue une amorce aussi touchante qu'intime et comique, dans le passé de la jeune autrice qui s'est alors vue tombée de haut, et qui a dû tripler d'efforts pour devenir la mangaka qu'elle est actuellement.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On grandit en racontant de petits mensonges... et une fois qu'on devient adulte, la quantité de mensonges est décuplée. Tous les jours, on doit faire attention à ne pas blesser les autres... et les autres doivent faire attention à ne pas nous blesser... On vit dans un monde où on ne distingue plus la vérité du mensonge...
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Je suis idiote mais j'ai un don que les autres n'ont pas... et ce don c'est... la capacité a prendre conscience de mes limites en toute sérénité, et de laisser tomber tout de suite... eh oui. Une fois qu'on a abandonné, il suffit de se remettre à avancer dans une autre direction... afin de prendre un nouveau départ.
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Quand j’y repense maintenant, je me rends compte…
qu’il ouvrait l’école tous les jours rien que pour moi, et bénévolement.
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J'étais une abrutie de lycéenne qui, à la moindre louange de son gentil professeur, se prenait pour la reine du monde
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Notre modèle reste immobile, c’est génial pour dessiner !! C’est comme quand Son Goku et Krilin s’étaient entrainés avec une lourde carapace sur le dos !!
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Videos de Akiko Higashimura (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Akiko Higashimura
Une série en neuf tomes qui a rencontré un énorme succès au Japon, devenant un véritable phénomène de société. La série a été adaptée en série télévisée et a remporté un Eisner Award en 2019.
| LES LIVRES PAR LEURS TRADUCTEURS |#3
Rencontre avec Miyako Slocombe Traductrice de Tokyo Tarareba Girls
/// RÉSUMÉ
Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire a la carrière professionnelle épanouie. son petit plaisir consiste a passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires. un soir, alors qu'elles sont encore en train de se souler et de se rassurer bruyamment a coup de "y a qu'a, faut qu'on" dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. agace de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux. alors qu'elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu'il va falloir qu'elle se réveille si elle ne veut pas finir sa vie toute seule...
La série Tokyo Tarareba Girls d'Akiko Higashimura est en cours de parution chez Éditions le Lezard Noir
/////// Ces entretiens sont réalisée par les étudiants en Master 2 de création littéraire de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre de leur stage au festival vo-vf.
:::: LE PROGRAMME COMPLET de la série : https://www.festivalvo-vf.com/les-livres-par-les-traducteurs/
© FESTIVAL VOVF 2021 www.festivalvo-vf.com
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