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Dream team tome 1 sur 33
EAN : 9782723478694
192 pages
Glénat (20/07/2011)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Sora Kurumatani rejoint le lycée Kuzuryu avec pour objectif de remporter le tournoi inter-lycée de basket-ball. Mais il constate avec surprise que le club de basket n'est composé que de rebelles ne voulant pas faire de sport.

Mais la détermination de Sora est sans limite et il parvient à motiver les talentueux frères Hanazono, Yasuhara le persévérant, Natsume le magicien et les deux losers Nabeshima et Saki.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Kuroko no Basket, Haikyuu ou Eyeshield… Si vous vous intéressez, ne serait-ce qu'un peu, aux mangas de sport, il est évident que ces noms résonnent en vous. Pourtant, j'ai décidé aujourd'hui de vous parler d'un manga dont la plupart d'entre vous n'ont jamais entendu parler : Ahiru no Sora.
Pour vous faire un bref résumé, Sora est un jeune homme d'un mètre 50 qui entre au lycée de Kuzuryu. Malgré sa petite taille, Sora est fan de basket et ne pense qu'à une seule chose : entrer dans l'équipe de basket. Cependant, il rencontre un obstacle de poids. L'équipe n'est composée que de délinquants qui n'ont aucune envie de jouer au basket.
Cette modeste critique a pour but de vous montrer pourquoi il est important de lire Ahiru no Sora, surtout quand on aime les mangas de sport.

La première chose qui m'a frappé dans Ahiru no Sora est son scénario très atypique tout en respectant quelques codes des mangas de sports. Comme dans la plupart des mangas de sports, Sora, le personnage principal, est l'élément déclencheur qui va faire grandir son club comme l'est Hinata (et aussi Kageyama) dans Haikyuu ou Kuroko et Kagami dans Kuroko no Basket. Pourtant les exemples que j'ai cité arrivent dans un club avec une équipe déjà en place. Dans Ahiru no Sora, Sora doit tout construire avec des membres qui n'ont pas envie, tout en recrutant d'autres, avant de pouvoir former une vraie équipe autour de lui. Son chemin est plus dur que celui de la plupart des autres protagonistes de manga de sport. Et cela ne fait que commencer. La où les autres équipes d'autre manga battent des équipes plus faible qu'eux et avancent dans la compétition, les joueurs de l'équipe de Kuzuryu se rendent compte que malgré les talents indéniables qu'ils possèdent, ils sont plus faibles physiquement et mentalement que les autres équipes moins talentueuse qu'eux. Chez nous, lecteurs, cela crée un sentiment de frustration et je comprends d'ailleurs que certains ont pu rapidement arrêté de lire ce manga. Toutefois, il faut passer au dessus de ce petit contre temps car à chaque fois qu'ils surmontent un obstacle ou une difficulté, nous pouvons voir leur lien se renforcer ce qui procure un sentiment de satisfaction et de plaisir de les voir jouer ensemble. Là où les autres mangas de sport vont souvent survoler les relations entre chaque coéquipier, Ahiru no Sora se permet de montrer les liens de ces personnages mais aussi leurs doutes et leur leurs moments de joie. L'importance de ce genre de détail explique en partie pourquoi Ahiru no Sora possède 50 volumes alors que l'auteur voulait au début conclure son histoire en 20 tomes. Chaque personnage devient attachant, même les plus secondaires. Cela rend Ahiru no Sora, à mes yeux, différent des autres mangas de sport que j'ai pu lire. Il existe d'autres détails rendant cette oeuvre unique comme par exemple les problèmes extra sportifs que l'équipe rencontre, l'abandon de l'un des membres de l'équipe et l'arrivée d'autres joueurs ou même dans leur parcours dans les différentes coupes. Cependant je préfère vous laisser découvrir cela par vous même.

Le scénario et surtout sa construction permettent à Ahiru no Sora de se démarquer des autres mangas de sport “standards”. Toutefois, cela ne suffit pas pour considérer cette oeuvre comme incontournable pour tout fan de manga de sport. Non, il lui faut un autre élément et cet élément est la multitude des thèmes abordés par cette oeuvre. Et deux ressortent en particulier. le premier et qui est plus évident est le thème de l'abandon. Ce manga ne nous présente pas de futurs champions mais des lycéens qui ont, à un moment ou un autre, abandonné le basket. Il faut savoir que ce sport est particulièrement impitoyable. Ceux qui manquent de talent, de physique ou même qui sont trop petits n'ont pas leur place sur le terrain ni même sur le banc. Alors la plupart finissent par laisser tomber tôt ou tard. C'est le cas des joueurs de Kuzuryu mais aussi de ceux de certaines équipes qu'ils rencontreront durant leurs matchs. Pourtant ils finissent tous par changer. Pour quelle raison ? A cause de Sora évidemment. Celui qui aurait dû abandonner depuis bien longtemps à cause de sa taille est au contraire celui qui refuse de renoncer peu importe les épreuves qu'il doit affronter. Grâce à ses convictions, Sora réussit à réunir Momoharu, Chiaki et les autres autour de lui. L'aura qu'il dégage se transmet à son équipe et contaminera les autres équipes. En le voyant se battre de toutes ses forces, les autres joueurs réalisent peu à peu leur erreur d'avoir arrêté de s'entraîner sérieusement. Après avoir appris cette leçon, ils retournent à l'entraînement et surmontent toutes les difficultés pour devenir une “vraie” équipe. Même si ce ne sont que des personnages/ équipes figurantes, les voir évoluer dans la même direction que Sora et l'équipe de Kuzuryu permet à l'auteur de nous transmettre son message : “Peu importe le résultat, si au coup de sifflet final on a tout donné, on ne regrettera rien”. Alors oui, ce manga nous présente des lycéens qui ont abandonné. Mais il nous présente surtout des lycéens qui malgré leur abandon vont trouver la force de revenir à l'entraînement en refusant de continuer à renoncer. Toutefois cela n'a pas été évident dès le début.
Chiaki, comme son frere ou ses coéquipiers, a, par le passé, lui aussi renoncé au basket. Non pas par manque de talents comme Momoharu ou par manque de physique comme Shigeyoshi mais pour une raison qui peut paraître bien plus futile : le refus d'être ridicule sur le terrain. Pourtant Chiaki est sûrement le joueur ayant le plus de talent de l'équipe de Kuzuryu. Cependant lorsqu'il jouait au collège, il voyait son équipe se faire ridiculiser match après match. Il finissait la plupart des matchs sur le banc car ses passes n'atteignaient jamais leur cible. Pas parce qu'elles étaient mauvaises, mais plutôt l'inverse. Elles étaient si bien dosées et dans un tempo presque parfait que ses camarades, moins talentueux que lui, n'arrivaient pas à les réceptionner. Son grand talent a finalement joué contre lui. Et il a fini par déserter les terrains de basket.
Si j'ai décidé de commencer en parlant de Chiaki, c'est car le thème du jugement est souvent présent dans le manga. En réalité, chaque personnage se bat avec l'image qu'il a de lui-même mais aussi avec celle que ses proches, ainsi qu'avec celle que la société a de lui. Lorsque Sora intègre le lycée de Kuzuryu, le surnom de l'équipe de basket est la Déchetterie, l'endroit où tous les “déchets” se retrouvent. Que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du lycée, tous le monde sait que dans le club de basket de Kuzuryu, il n'y a que des “racailles” qui se fichent bien du basket. Alors quand l'équipe se forme et que les membres visent le titre national, ils sont moqués par tout le monde, que ce soit leur camarades de classes, leurs professeurs mais aussi leurs adversaires. Mais au fil des matchs, tous comprennent qu'ils se sont trompés et finissent par reconnaître qu'ils sont loin de leur réputation. Tout cela arrive grâce à Sora qui montre d'abord à ses coéquipiers puis à ses adversaires que peu importe l'image que les autres ont de nous, elle peut être très différente de ce que l'on est vraiment. Sora se bat constamment avec l'image de “petit nabot” que les gens lui collent. Avant d'intégrer Kuzuryu, Sora n'avait jamais joué un seul match de toute sa vie, uniquement à cause de sa taille. Toutefois, grâce au soutien de sa mère, il a refusé d'abandonner son rêve et à continuer de suivre sa voie.
Ce thème prend bien plus d'importance quand on la met en perspective avec la société japonaise. Dans une société où tout doit être à sa place en correspondant au mieux à l'image que l'on attend de nous, ce manga est une bouffée d'air frais. Il démontre que malgré ce que les personnes peuvent penser de nous, si on a un objectif et qu'on le suit sans faillir malgré les embûches, on pourra déplacer des montagnes.

Ahiru no Sora, avec ces 50 tomes, peut paraître impressionnant mais une fois que vous serez à l'intérieur de l'histoire vous ne pourrez plus vous arrêter. le chemin des personnages est rempli d'obstacles, pourtant à l'image de Sora, quand ils ont décidé quelque chose, ils s'y tiennent malgré les défaites et les railleries. Ahiru no Sora est un manga que tout fan de manga (et pas seulement de sport) devrait lire car comme d'autres oeuvres, il a beaucoup de choses à nous apprendre. Alors n'hésitez pas à foncer en librairie pour acheter le tome 1.
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Sora Kurumatani a tous les atouts pour réussir dans sa passion : le basketball ! Il est très agile, rapide, possède un excellent sens du jeu, est bon aux shoots, dribleur, passeur… Sora n'a qu'un défaut : il est petit ! Trop petit pour intégrer le club de son lycée ? C'est à voir. Car le club de basket est formé de têtes brûlées bien peu motivées par le sport. Sans avoir donc la carrure d'un champion, ou le charisme d'un dunkeur, Sora va tout mettre en oeuvre pour reconstituer une équipe digne de ce nom et partir à la conquête… d'une première victoire.
Un manga qui me laisse totalement indifférente. J'ai l'impression qu'il ne s'est rien passé dans ce premier tome, c'est vide. En ce qui concerne les personnages, ils ont l'air tous aussi bêtes les uns que les autres. Et les dessins n'ont rien d'exceptionnel.
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