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EAN : 9782290108741
283 pages
J'ai lu (10/02/2016)
3.59/5   78 notes
Résumé :
Dans la majestueuse cité portuaire de Liavek, les habitants reçoivent une dose de « chance » chaque année, le jour de leur anniversaire. La plupart des gens ne peuvent utiliser ce pouvoir, seuls les sorciers ont appris à le manipuler, souvent à leur propre profit. Kaloo, une jeune orpheline, sent qu’elle pourrait apprivoiser et développer sa « chance », mais comment faire alors qu’elle ignore sa date de naissance ? Taraudée par cette question, elle consulte un mage ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 78 notes
Majestueuse cité portuaire au commerce florissant pleine de bruits et de couleurs et peuplée d'habitants aux origines aussi diverses que variées, Liavek est incontestablement de ces décors de fantasy que l'on oublie pas. Imaginée au milieu des années 1980 par le couple d'auteurs Emma Bull / Will Shetterly, la ville constitue ce que l'on appelle un univers de fiction partagé, enrichi par les écrits d'une multitude d'auteurs et qui ont d'ailleurs fait l'objet de pas moins de cinq anthologies. Alan Moore, Gene Wolfe, Walter Jon Williams..., ils furent nombreux à vouloir à leur tour contribuer à ce projet d'envergure dont on avait cela dit plus guère entendu parler depuis quelques années. On peut par conséquent remercier les éditions ActuSF d'avoir entrepris de remettre au goût du jour cet univers original par le biais de ce recueil inédit de six nouvelles, écrites tour à tour à deux, quatre, voire six mains. Au sommaire : Gregory Frost, écrivain américain quasiment inconnu en France ; Steven Brust, auteur qui parlera sans doute uniquement aux amateurs de littératures de l'imaginaire (et encore...) ; et enfin, Megan Lindholm, plus connue sous le pseudonyme de Robin Hobb et aujourd'hui à l'origine de certaines des plus célèbres séries de fantasy, au nombre desquelles « L'Assassin royal » ou encore « Les aventuriers de la mer ».

Malgré ma réticence à me lancer à nouveau dans la lecture d'un ouvrage de Steven Brust aux romans duquel je n'avais jusqu'à présent jamais adhéré (y compris « La nuit du prédateur », déjà écrit en collaboration avec Megan Lindholm), le concept me semblait malgré tout trop intéressant pour passer à côté. Et, comme souvent, il se trouve que j'ai bien fait de laisser mes à priori de côté, « Liavek » s'étant révélée une lecture fort divertissante. On y découvre les destins croisés de plusieurs personnages hauts-en-couleur, à commencer par la jeune Kaloo, adolescente abandonnée à la naissance et qui peine à trouver sa voie, et Dashif, impitoyable sbire de l'Éminence Rouge, le Régent de Liavek, qui cache sous sa violence une bien triste histoire. Megan Lindholm donne vie à la première, Steven Brust au second, et cette alternance de point de vue et de style d'écriture est ma foi loin d'être désagréable. Les protagonistes sont attachants et complexes à souhait et c'est avec plaisir que l'on suit leurs péripéties dans ce décor foisonnant dont on ne nous donne à voir ici qu'une infime parcelle. L'idée selon laquelle chaque habitant se verrait octroyer le jour de leur anniversaire une petite dose de chance qu'ils seraient ensuite libres d'user à leur guise est également séduisante et permet d'introduire une petite touche de magie dans cet univers où intrigues et complots occupent déjà une place de choix.

Un recueil divertissant mettant en scène un décor de fantasy très immersif et des personnages convaincants. « Liavek » est indiscutablement une cité dans laquelle je serais curieuse de me replonger. Avis donc aux amateurs...
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Liavek est un recueil à la couverture magnifique. La quatrième de couverture est très intrigante. En ouvrant le livre, je ne m'attendais pas à trouver un recueil de 6 nouvelles autour d'un univers partagé. J'ai été assez surprise, ne sachant plus à quoi m'attendre. le livre se compose donc en 6 parties. Mais afin de mieux comprendre la construction de cette histoire, les auteurs nous offrent quelques explications le temps d'un court chapitre. J'ai trouvé cela vraiment appréciable et finalement assez important.

La première nouvelle m'a étonnée puisqu'elle n'aborde pas en soi "la chance" et le personnage de Kaloo évoqué dans la quatrième de couverture. On est plongé dans l'histoire de Dashif, un comte impitoyable et tout à fait détestable. Même si cette nouvelle m'a laissée un avis assez mitigé par son vocabulaire spécifique et non expliqué, je l'ai trouvé assez prenante et bien ficelée.

Au cours des autres nouvelles, tout se met en place. Ces dernières forment des suites, les personnages sont liés. La dose de "chance" est assez présente au cours de l'histoire et la quête de Kaloo est un réel déclencheur. En revanche, j'ai vraiment eu du mal à saisir les spécificités de cette "chance". Je suis encore légèrement sceptique, surtout que l'univers développé n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Je ne l'ai pas trouvé très approfondi et je n'arrivais pas à me projeter visuellement dans cette ville portuaire.

Quoiqu'il en soi, j'ai vraiment apprécié la majeure partie du recueil. Prenante, cette histoire mêle amitié, histoires familiales, complots et politique. A des moments, je ne pouvais plus lâcher le livre.

Les personnages ne sont pas des plus attachants mais je les ai tout de même apprécié. En effet, j'ai eu des sentiments très changeants envers Dashif et Kaloo lors de ma lecture. Mais leur histoire est touchante ce qui permet de se rapprocher d'eux. D'ailleurs, j'ai trouvé la fin assez émouvante.

Pour résumer, j'ai un avis mitigé sur ma lecture. Certains passages m'ont captivée, j'adorais. Mais d'autres m'ont laissée plus sceptiques. Dans tous les cas, cette lecture plaira très certainement à nombre d'entre vous !
Lien : http://paroledelea.wordpress..
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La couverture rend beaucoup mieux en vrai. Ici on ne perçoit pas les jeux de lumières et les jeux de relief, ce qui est fort dommage. La femme présente sur la couverture, peut être identifiée à différents personnages féminins de ce livre, mais je penche plus sur le personnage de Kaloo. le titre semble, dans un premier temps, mystérieux, mais après avoir lu le résumé il perd ce côté et on se rend compte qu'il s'agit de la ville où l'histoire va se dérouler. Liavek est donc un recueil de six nouvelles écrites par Megan Lindholm, Steven Brust et avec la participation dans l'écriture de la dernière de Gregory Frost. On va donc suivre le personnage de Kaloo qui va partir à la découverte et à la recherche de la magie et de la chance, que chaque habitants possèdent le jour de son anniversaire.


Je ne connaissais pas l'existence de ce livre avant de le voir sur la table de mon salon. En effet, après une visite à la bibliothèque, mon père a emprunté ce livre. Etant fan de la plume et des livres de Robin Hobb, il ne pouvait passer à côté de ce recueil de nouvelle. Car Megan Lindholm est l'un des pseudonymes de l'auteure du cycle de L'Apprenti Assassin. Bref, je vais finir rapidement sur ce côté, avant d'embrouiller complètement et rapidement cette chronique ! J'ai lu le résumé, ne m'attendant pas a accroché et il a réveillé ma curiosité et je l'ai donc directement commencé. Donc, Liavek est un recueil de nouvelles, où chacune à un lien avec la suivante.

Un Acte de Contrition (Steven Brust) : Il s'agit de la première nouvelle de cette oeuvre et pour tout vous avouez j'ai directement couru voir un dictionnaire. Donc pour reprendre le Larousse, "Contrition. Nom féminin. Acte de la volonté par lequel le chrétien se détourne du péché et se dispose à recevoir la grâce pour revenir à Dieu." Tout ça pour dire que ma lecture commencée très mal, car j'ai détesté cette nouvelle ! J'ai eu le sentiment que la nouvelle n'était pas fini, qu'on s'arrêtait au moment où elle devenait intéressante et c'est franchement frustrant, incompréhensible. Mais surtout je ne comprends toujours pas le rapport entre le début et la fin ! Bref, j'ai faillis arrêté de lire ce livre à cet instant mais heureusement j'étais en voiture et je n'avais rien d'autre à lire, du coup, j'ai commencé la seconde nouvelle.

Hasard de Naissance (Megan Lindholm) : Et quelle bonne chose que j'ai continué cette lecture ! J'ai totalement accroché à la plume de cette auteure et sa nouvelle correspond enfin à ce que le résumé nous apprend. On va donc retrouver certains personnages présent dans la première nouvelle et certaines choses vont correspondre. Je m'explique, on trouve des enfants qui rentrent dans un magasin dans la première nouvelle et dans celle-ci, ils en sortent. La magie est bien présente et elle commence a être bien exploitée. C'est d'ailleurs mes passages préférés. On va trouver un nouveau thème, celui de l'apprentissage, je trouve qu'il a vraiment sa place ici et qu'il complète bien l'histoire. C'est sans doute la nouvelle que j'ai préféré, on y retrouve une bonne ambiance, la plume est facile et rapide et on s'attache vraiment aux personnages.

La Fortune du Pot (Megan Lindholm) : Avec la seconde nouvelle, il s'agit de celle que j'ai adoré ! L'histoire se passe en grande partie dans l'auberge La Chope et l'Ancre tenu par les parents de Kaloo et j'ai adoré le fait d'en savoir plus sur ce lieu. La magie est prend une place de plus en plus présente et va avoir un rôle important dans cette nouvelle. On va aussi voir une évolution dans les personnages, dans leur façon de penser, de voir certaines choses et cela apporte quelque chose de neuf à l'histoire. On retrouve donc une histoire complète, une sorte de mini-intrigue, de mini-enquête qui est vraiment bien tournée et qui répond à toutes nos questions à la fin.

Un Acte de Foi (Steven Brust) : C'est à nouveau une histoire assez rapide mais qui fait avancer les choses ! En effet, certaines découvertes sur les personnages et sur leur relation va considérablement faire avancer l'histoire et d'une façon vraiment inattendue. Et donc on va se poser plusieurs questions durant notre lecture et encore à la fin, mais heureusement on sais qu'il nous reste deux nouvelles, encore, pour trouver les réponses. Mais à nouveau, ce n'est pas celle que j'ai préféré et que j'ai moyennement apprécié. On y découvre aussi beaucoup plus la ville de Liavek, entre les bâtiments, les magasins, les places, les artisans etc. Mais la plume reste trop sec, trop rapide et je n'aime pas du tout.

Un Acte de Miséricorde (Steven Brust & Megan Lindholm) : Cette nouvelle nous apprend pas mal de choses, surtout sur le passé des personnages. On va également trouver les réponses à nos questions et on a pas attendu tellement longtemps, du coup. Il s'agit aussi d'une nouvelle vraiment vivante, on va y trouver beaucoup plus d'actions que dans les quatre premières. Des relations "secrètes" vont être révélées et on se retrouve avec pas mal de données différentes. La magie va en progression et on va trouver de longs et "vrai" passage de pratique, que j'ai adoré !

Un Acte d'Amour (Steven Brust & Megan Lindholm & Gregory Frost) : Cette dernière nouvelle est très vivante et également très longue, environ une centaine de pages. On va y trouver de nombreuses, beaucoup plus qu'avant, d'actions pour avoir un final en toute beauté ! On va voir la vraie nature de tous les personnages, sans être dirigé vers de fausses pistes, en effet les auteurs ont finit de jouer avec nous là dessus. On apprend, à nouveau, beaucoup de choses sur eux et on finit pas vraiment bien les connaitre. L'auberge qui avait tellement d'importance dans une nouvelle est petit à petit éclipsée et j'ai trouvé cela vraiment dommage, car cela reste un lieu important. La fin est inattendue et j'attends une suite à ce recueil de nouvelles !


Je vais parler de seulement deux personnages, les plus importants. le premier est le Comte Dashif. C'est le personnage que j'ai détesté dans ces nouvelles, malgré son rôle important. Je n'aime pas son caractère et encore moins son comportement. Les nouvelles écrites par Steven Brust, se base sur ce personnage et c'est celle-là que j'ai le moins aimés. Coïncidence ? le second est Kaloo. Elle est vraiment le personnage principal et j'adore tout d'elle. Son caractère, sa façon d'agir, de voir les choses. On ne peut que s'attacher à elle et j'ai dévoré les parties de l'histoire qui l'a concerne. Elle apporte de la gentillesse, de l'innocence à l'histoire.


Pour conclure, après la lecture de la première nouvelle j'ai faillit arrêter ce livre et heureusement, j'ai été "contrainte" de le continuer et j'en suis totalement heureuse ! J'ai adoré découvrir la plume de trois auteurs, même si je n'en ai apprécié, véritablement, qu'une seule. Liavek nous ouvre un monde fantastique merveilleux et je n'ai qu'une envie m'y replonger à nouveau.
Lien : http://xx-gloomystory-xx.sky..
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C'est avec un grand enthousiasme que je découvre « Liavek », un « univers partagé » imaginé par le couple Emma Bull et Will Shetterly. L'anthologie commence par nous situer l'univers de cette ville portuaire, Liavek. C'est dans cette introduction qu'on apprend que chaque habitant reçoit une certaine dose de chance le jour de leur anniversaire. À quoi servira cette chance ? On en sait peu pour l'instant. de monnaie ? de magie ? À peine ouvert, j'avais déjà envie d'en savoir plus ! Ce principe « d'univers partagé » en soit me paraît intelligent et passionnant, quoique certainement un peu restrictif pour les auteurs. Mais pour les petits lecteurs tels que nous sommes, ou en tout cas, pour le lecteur tel que je suis, c'est véritablement intriguant ! L'impatience me gagnait. Il me tardait de découvrir Liavek, ses habitants, ses rouages, ses piliers, ses fondements mais aussi ses détails, ses ruelles, ses auberges, ses moindres recoins ! Un univers de fantasy, rien que pour nous, lecteur. Un univers fantasy où tout est possible. Un univers fantasy qui de prime à bord me paraissait déjà bien merveilleux. Un univers fantasy à en faire rêver donc (par contre, j'ai été assez étonné d'avoir à faire à un roman. Je m'attendais à lire un recueil de nouvelle. Il n'en est rien. On peut très bien considérer les différentes parties comme des chapitres)

C'est par « un acte de contrition » que nous commençons notre visite. Nous rencontrons le comte Dashif, personnage mystérieux au passé trouble… à peine exploité. Grâce à lui, nous entrons en contact avec la plus haute instance de la ville, le régent de Liavek, « Son Éminence Écarlate ». C'est par ce grand Monsieur que Dashif reçoit une mission : anéantir un complot qui allait à l'encontre des projets du régent.
L'enquête est courte. Très courte. À peine avons-nous le temps d'en apprendre un peu sur l'univers. Tout va vite, trop vite. Il s'avère à postériori qu'il s'agit là plus de nous faire découvrir l'histoire de Dashif : son passé, son présent, sa psychologie, sa situation. Cette intrigue a l'avantage de mettre en scène des personnages attachants, dont le Comte Dashif. Une atmosphère légèrement pesante et intrigante entoure ce personnage. Même topo pour « Serpent » : femme dangereuse et assez mystérieuse, à l'instar d'un assassin et sa capuche, une aura noire enveloppe Serpent. Mais ce dernier personnage ne sera que peu exploité. Dommage.
Le style de Steven Brust découvert de par la lecture de« Liavek » est agréable. L'enchainement de certains paragraphes nous prend parfois au dépourvu. Il nous faut parfois quelques lignes pour nous remettre en contexte le lieu et les événements en train de se produire. Mais ce jeu d'écriture participe à l'ambiance et n'est pas déplaisant.
J'ai globalement mieux apprécié la première partie intitulé « un hasard de naissance » de Megan Lindholm. J'ai davantage adhéré à l'univers. Même si le personnage principal, Kaloo, est un personnage assez typique de la fantasy, on ne peut pas faire autrement que de s'y attacher et d'être épris par son histoire. Une intrigue qu'on pourrait croire nouvelle. Mais elle comprend, à mon étonnement, des personnages abordés dans la première partie. Tout finira par se mêler, on s'en doute, et ce, à notre plus grande joie.
Cette fois, on en apprend un plus sur la vie quotidienne de la classe moyenne de Liavek. On commence à comprendre les mécanismes de la magie grâce au sorcier Fertii, un nouveau personnage.
J'ai toujours apprécié le style de Megan Lindholm. Une fois encore, je suis séduit !

Les autres parties sont tout aussi prenantes. Les mécanismes de la magie me permettent d'apprécier l'univers. L'idée d'une « chance » octroyé à tous les habitants le jour de leur anniversaire m'a beaucoup plus. de plus, l'histoire qui relie les personnages est touchante. C'est avec une réelle tristesse que je referme « Liavek ». On pourra tout de même reprocher aux trois auteurs leur manque d'hardiesse dans l'approfondissement de l'univers. On en sait peu, vraiment trop peu. J'en voulais encore plus ! Je demeure tout de même touché par l'intrigue traversant le récit et par les différents caractères de certains personnages (essentiellement par celui de Dashif, plus complexe). Un livre que je qualifierai de rafraichissant de par sa simplicité, d'agréable de par les mécanismes de sa fondation et d'émouvant de par son histoire.
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Dans les années 80, Emma Bull et Will Shetterly ont imaginé un univers Fantasy appelé Liavek, une cité magnifique de bord de mer, dans laquelle chaque personnage reçoit sa dose de chance à chaque anniversaire. Mais seuls les sorciers peuvent exploiter pleinement ce don. Liavek, avec sa magie, son univers au coeur d'intrigues politiques complexes, au carrefour de différents peuples et de différentes cultures grâce à son port, est ainsi devenu le cadre idéal pour de nombreux auteurs, qui en font fait avec le temps un univers partagé foisonnant et passionnant. de nombreuses nouvelles prennent donc leur essor dans cette cité, et l'anthologie proposée par les éditions ActuSF en regroupe cinq, deux écrites par Megan Lindholm, deux par Steven Brust et enfin la dernière, écrite à trois mains, avec le concours supplémentaire de Gregory Frost.

Cinq nouvelles ici, donc, mais qui ont la particularité de mettre en scène les mêmes personnages, dont Kaloo, une jeune fille qui a été adoptée peu après sa naissance par un couple de taverniers, et qui ne connait ni ses parents, ni son jour de chance, ou encore le comte Dashif, un sorcier qui a perdu ses pouvoirs, et qui est devenu un impitoyable agent de l'Éminence Écarlate, craint par le peuple. Au travers de ces cinq nouvelles, nous allons voir ces personnages évoluer, surtout Kaloo, en un ensemble très cohérent, qui fait qu'on n'a pas du tout l'impression d'être face à des nouvelles, mais bien face à un roman dans son ensemble. Même si l'écriture de Megan Londholm a toujours ce petit plus qui fait d'elle l'un de mes auteurs préférés, Steven Brust et Gregory Frost sont clairement à la hauteur et la transition de l'un à l'autre se fait tout en douceur.

C'est le nom de Megan Lindholm qui m'avait au premier abord attirée vers Liavek, ainsi que cette couverture magnifique (ça ne se voit pas sur l'image ci-dessus, mais les feuilles de la robe et les boucles d'oreilles sont en magnifiques fines dorures). Je ne savais rien de la cité Liavek, des univers de fiction partagés, je n'avais même pas vu que c'était un recueil de nouvelles et que deux autres auteurs y avaient participé. Et au final je ne regrette en rien cet achat, cette lecture qui m'a transportée dans ce monde passionnant et magique, aux côtés de Kaloo, tout au long de sa quête d'elle-même.

J'ai juste trouvé ça trop court, mais j'ai toujours été gourmande ! Un vrai coup de coeur en tous cas !

PS : quel dommage qu'il y ait une si grosse faute sur la 4e (assasin royal), ça gâche un peu cette magnifique couverture, et j'espère sincèrement qu'elle sera corrigée en cas de réimpression...
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critiques presse (1)
Elbakin.net
19 février 2014
Une lecture appréciable.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
-Je vois, il s'agit d'obtenir des renseignements.
-Oui. Agissez au mieux, votre Grâce. Vous savez comment exercer vos talents. Pardon, votre séduction devrais-je dire...
-Pourquoi se sert-on uniquement de mon corps ? soupira-t-elle. Quand rencontrerai-je un homme qui me désirera pour mon argent ?
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Tout ce que son père lui laissait ne signifiait rien. Ses plus chers désirs à son sujet, il les avait emportés avec lui en mourant. Tant de choses qu’elle ne saurait jamais, tant de choses qu’elle ne lui dirait jamais. Elle n’avait pas besoin de ses terres, ni de son titre, ni même de son nom. Elle avait eu un peu de son temps, une parcelle de son savoir, la chance de pouvoir l’appeler père. C’était sa part d’héritage, la seule qu’elle voulait conserver.
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Ce qui caractérise un individu, ce sont les choses qui le rendent unique, intéressant et digne des attentions de ses amis, ennemis, amoureux et relations d’affaires. Mais quand il s’agit d’un cadavre… seuls les embaumeurs se soucient de ce qui le rend unique, intéressant et digne d’attention.
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Quand il fut trop âgé pour arpenter les routes commerciales, un fils cadet l'amena vers l'aventure, bien au-delà des Terres Lointaines et on n'entendit plus parler de ce bateau. Certains vous diront qu'ils l'ont aperçu, se détachant sur l'horizon, près de l'île du Vairon, lorsque le soleil couchant saigne et teinte les vagues de rouge. Mais les marins de Liavek, comme tous les marins du monde, sont une engeance superstitieuse. Ils aiment à croire que les bateaux, au contraire des pêcheurs, peuvent vivre éternellement.
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Ne lui ressemble pas trop, Kaloo. Ne te persuade pas que tu hais alors que tu ne veux qu’aimer. Et, écoute-moi. Je me fiche qui tu veux aimer. Même s’il s’agit de lui. Mais ne t’avise pas de te fourvoyer comme ta mère l’a fait. Ne t’en avise pas, ma fille !
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