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EAN : 9782361831028
525 pages
Les Moutons Electriques (20/06/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
Descendant britannique de l'enfant illégitime d'un Souverain de Ruritanie, un petit royaume de. Balkan, le riche et oisif Rudolf Rassendyll décide de se rendre dans le pays de son ancêtre afin d'assister au couronnement du nouveau roi. Il est loin de se douter qu'il met ainsi en branle la machine du destin, qui va lui faire jouer un rôle de premier plan dame les affaires de la Ruritanie ! Chef-d'oeuvre d'Anthony Hope, Le Prisonnier de Zenda a plusieurs fois été adap... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les Moutons Électriques, jamais avares d'intéressantes initiatives, ont eu la bonne idée de regrouper dans un bel livre objet tous les aventures ruritaniennes de l'auteur anglais Anthony Hope, devenues des classiques de la culture britanniques au point d'être entré dans el dictionnaire… ^^ C'était trop tentant pour ne pas replonger dans les délices du cape et épée dixneuvièmiste !


Concernant "Le Coeur de la Princesse Osra" : 3 étoiles

Il s'agit d'un recueil de nouvelles consacrées aux soupirants de ladite princesse. Plus romantique tu meurs ! Tous ces amoureux transis, mais chastes voire platoniques, tous ces amours passionnelles et ses coups de foudre qui naissent au premier regard, toutes ces jalousies mortelles ou mortifères, tous ces chagrins et détresses profondes…
C'est souvent tragique, parfois épique, parfois humoristique.
Et puis c'est une autre époque avec tous ces hommes d'honneur qui préfèrent perdre la vie que revenir sur leur parole. ^^

Dans l'ordre d'apparition :
- Stephen l'orfèvre (très gemmellien celui-là d'ailleurs)
- le Français Marquis de Mérosailles
- L'Anglais Lord Harry Culverhouse
- Christian Hantz, le Robin des Bois ruritanien
- le fourbe Comte de Festenburg et le loyal évêque de Modenstein, qui regrette de ne pas être un héros de cape et d'épée… ^^
- le peintre Giraldo
- le meunier de Hofbau
- le Prince du Glottenberg
- le Grand Duc de Mittenheim

Le recueil se finit ainsi sur le mariage d'Osra qui a enfin trouvé son âme soeur. Ce qui est sympa, c'est ne s'agit pas d'histoires sans lendemains, puisque des personnages reviennent de temps à autre.
Ce n'est pas mal came, mais j'ai apprécié quand même car c'est bien écrit à l'ancienne (j'ai été séduit dès les premières lignes à ce niveau là) et puis il y a 2 ou 3 situations de capes et d'épées bien senties.


Concernant "Le Prisonnier de Zenda" : 5 étoiles

C'est presque un Prison "Break" dixneuvièmiste (d'ailleurs si Paul Scheuring pourrait nous faire un nouveau remake, cela serait une excellente idée…).
Après une courte mise en place qui nous présente Rudolf Hassendyll sosie du roi de Ruritanie, cela n'arrête pas un instant. Intrigues, complots, trahisons, fuites, traques, cavales, infiltrations, exfiltrations, bastons au pistolet à l'épée ou à mains nues… On inverse les rôles du chasseur et du chassé avec 0 gras littéraire, 0 tirage à ligne : chaque phrase, chaque dialogue sert à faire avancer l'histoire et les personnages. Bref à ce niveau, c'est magistral !!!
C'est presque Don Diego de la Vega qui délivre le Masque de Fer prisonnier des Habsbourg... Ou du jdr "Castle Falkenstein" sans fantasy et sans steampunk (d'ailleurs il s'en inspire et lui rend hommage, c'est dire la postérité du roman dans la culture populaire anglo-saxonne)

En fait cet excellent récit d'aventure est à la fois l'héritier d'une longue tradition de feuilleton populares et l'annonciateur d'une longue tradition de pulps populares. C'est très moderne dans le style, le rythme et surtout la narration à la première personne qui nous plonge directement au coeur de l'action : j'ai vraiment eu peine à croire que le roman date de 1894 et la traduction de 1952 !
Pour moi la découverte de ce roman ringardise des pans entiers du roman historique franco-français, qui se momifie de plus en plus à chacune de mes incursions dans le roman historique anglo-saxon.
Un classique et une référence du cape et d'épée, à lire et à relire !
(seul bémol, d'horripilantes coquilles qui rompent le charme de l'esprit d'aventure.)


Concernant "Rupert de Hentzau" : 3,5 étoiles

Ce roman est la suite directe du précédent : il en reprend les mêmes ingrédients et la même formule.
Pourtant j'ai bien moins aimé mais cela reste de bonne facture :

1) la narration est moins efficace
Fritz de Tarlenheim devient le narrateur principal, mais on switch de temps à autres avec Rudolf Hassendyl et la narration à la 3e personne. Mais pouvait-on faire autrement pour amener l'amère fin des événements pour Rudolf et Flavia ?

2) le rythme est moins efficace
L'histoire est divisée en 2 partie avec dans un 1er temps le plan de Rupert de Hentzau pour faire chanter la reine, puis après le twist la traque de Rupert de Hentzau qui veut faire sauter la monarchie ruritanienne.
Mais pour pas plus de contenu par rapport au "Prisonnier de Zenda", il y a 50 pages de plus, donc il a pas mal de passages réflexifs qui relèvent du « what if ? » car on passe pas mal de temps à se demander qu'est-ce qui se serait passé si… ou qu'est-ce qui se passera si… Ces passages assez pour ne pas dire très dispensables ralentissent et alourdissent l'avancée de l'intrigue.

3) je n'ai jamais vu autant de coquille de mon existence de lecteur : une véritable boucherie multiforme. J'ai compté plus de 100 coquilles pour 200 pages : OMG ! WTF !
Cela m'a carrément et complètement sorti de l'histoire ces indices, exposant, inversions de lettres, retour à ligne intempestifs, alinéas foireux, faute de frappe dans les noms propres…Il y a même des tournures qui en deviennent incompréhensibles, c'est dire la catastrophe ! Je n'en remercie pas les responsables : Les Moutons Électriques, fer de lance des Indé de l'Imaginaire, ont la réputation de verser dans la qualité, mais là ce grand n'importe quoi fait carrément tâche…
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
[dans Rupert de Hentzau]
La jeune fille s’était attachée aux pas du roi, et celui-ci avait souvent plaisanté ses efforts pour attirer son attention par les regards langoureux de ses yeux noirs. Mais il est dans le destinée de ces grands personnages, d’inspirer ces étranges passions, et le roi n’avait pas prêté plus d’attention à Rosa qu’à d’autres romanesques jeunes filles qui trouvaient une joie mauvaise à lui témoigner leur dévouement dont, par une ironie du sort, il était redevable à sa belle prestance le jour du couronnement et à son courage chevaleresque dans sa lutte contre Michael le noir. Ses adoratrices ne l’approchaient jamais assez pour s’apercevoir du moindre changement dans l’idole de leur culte, laquelle avait été, en réalité, Rudolf Rassendyll.
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