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et bien ce livre laisse plusieurs sentiments.Un premier évident d'admiration devant ce périple.Ensuite une recherche de l'utilité d'une telle démarche, exploit purement sportif ou quête spirituelle?Le dernier chapitre est consternant car il s'arrête beaucoup plus sur les déboires "administratifs" de mike horn sur le continent africain que sur la fin du voyage dont les impressions ne sont retranscrites que sur les deux dernières pages.En bref ce livre nous améne à baucoup de questions, dont certaines réponses ne sont pas flateuses.
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« Latitude zéro, 40 000 km pour partir à la rencontre du monde » est une histoire à la mesure du personnage Mike Horn : hors norme.
Expérience exceptionnelle à travers trois océans terrifiants, sur des rivières, des lacs, dans la jungle amazonienne la plus dense, sur des montagnes (Cayambe, Kenya), dans la savane africaine… dans laquelle Horn se révèle être l'aventurier parfait à la fois marin, alpiniste et VTTiste mais surtout doté d'une force mentale quasi surhumaine qui le pousse à ne jamais abdiquer face aux situations les plus désespérées.
Mais même avec un aventurier de cette trempe, cet exploit n'aurait pas été possible sans un soutien logistique sans faille notamment pour faire face aux multiples avaries du navire et complexes formalités administratives pour traverser des pays ou la culture du bakchich reste dominante.
Certains des dangers, tout particulièrement au Congo et en Colombie, restent les hommes, leur bêtise, leur cupidité et leur violence.
Je ne peux donc que recommander à tout le monde la lecture de cette aventure haletante ayant fait beaucoup à mes yeux pour construire la légende de M Horn !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Mike, on l'a vu à la tv...On s'y est intéressé ou pas...Moi pas...j'avais vu une émission dans laquelle il embarquait Mickael Youn dans un périple en mode survivor, et je me suis dit "il est dingue ce gars! " ...surentrainé, bien barré, motivé, indestructible?
Et puis , son nez gèle, et ses doigts gèlent en Arctique...Bon.
Une collègue fan du Môssieur, en parle au boulot...j'écoute, elle me vante ses récits d'aventure de dingo un peu partout sur la planète...et me lance un "toi qui lis tout le temps jte prête celui-ci ! ". Bon, why not...
Et me voilà partie sur un catamaran de 8 mètres à traverser l'Atlantique, puis traverser la jungle Amazonienne, à pied , en pirogue, les zones tenues par les indiens, les narco-trafiquants et re-naviguer sur l'Ocean Pacifique, puis la Malaisie, l'Océan Indien et ENFIN traverser l'Afrique et son lot de Pays en guerre...pour arriver au point de Départ: libreville.
J'ai été littéralement happée par ce récit de fou, le flux permanent d'obstacles pour relever ce défi incroyable!
J'ai appris en géographie, en botanique, en ethnologie, en zoologie...Bref, j'ai a-do-ré!!! ET, comme toujours, j'ai foncé chez mon libraire, acheter un autre récit de se barge de Mike Horn ! ahahahaah
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Mike Horn, c'est avant tout un soldat des forces spéciales sud-africaines, ayant opéré en Rhodésie. Ensuite, c'est le plus grand aventurier vivant au monde. Il commença sa carrière folle en intégrant l'équipe « Sector No Limits » en 1994, un groupe d'athlètes relevant des défis totalement barrés. Il a fait le tour du monde par le cercle polaire, a battu le record de la traversée de l'Atlantique en équipage sur monocoque en 97, il a traversé l'arctique seul pendant la nuit polaire, il monte parfois à 8000 mètre sans oxygène etc etc…Désormais, on le voit sur M6 découvrir des régions sauvages accompagné de célébrités. Cet homme est un surhomme, du genre de bonhomme fabriqué avec une autre matière.

Dans « Latitude Zéro », il vous narrera l'un de ses tout premiers défis, et pas des moindres, le tour du monde en suivant l'équateur, c'est-à-dire la plus longue, la plus chaude et la plus humide des distances terrestres. Malgré l'exotisme des contrées parcourues, vous ne découvrirez pas ici des cultures, des coutumes et des peuples, vous ne vous attacherez pas à des populations indigènes oubliées, l'aspect humain est délaissé, seul l'exploit sportif compte. Ce ton peut choquer, certains lecteurs peuvent croire que Mike Horn n'éprouve aucune empathie pour les autochtones rencontrés…Que nenni ! ce n'est pas le sujet, seuls l'effort, la concentration, et la finalité importent.

D'autre part, ce surhomme n'est pas auteur, ne l'a jamais été, et a refusé de se faire rédiger par un « nègre ». Bien sûr, le style direct et immature peut surprendre, mais il faut savoir le lire comme un carnet intime. Si vous acceptez ces contraintes, vous découvrirez une aventure extraordinaire, terriblement dangereuse et inoubliable. Sans vouloir vous exposer ses 18 mois de voyage, vous le verrez faire face à des bandits armés, vous le verrez en pleine tempête sur un bateau de six mètres (avec quelques heures de cours de voile au compteur), vous le verrez mourant après un morsure de serpent etc… D'aucuns se seraient fait tuer plus d'une fois…mais pas lui. Et c'est là que le livre prend son ampleur, car Mike décrit comment il relève le défi de la mort, comment il survit et repousse ses limites.
Chapeau !
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Ce récit concerne la réalisation d'un défi original et même fou: il s'agissait de faire le tour du monde sans s'écarter de plus de 40 km de l'équateur. En aucun cas Mike Horn ne s'est permis d'utiliser les moyens de transport usuels: bus, trains, avions; il a voyagé presque toujours seul, non seulement à pied, mais aussi en voilier (un petit trimaran), en pirogue, en vélo, etc.. Par contre, il a pu utiliser des téléphones satellites et d'autres matériels coûteux. Toute cette expédition a été financée par des sponsors, préparée soigneusement de longue date et suivie par un staff technique capable de répondre à ses demandes de matériel au cours de son périple. Il faut dire que Mike Horn (né en 1966 en l'Afrique du Sud) n'était pas le premier venu: il avait déjà fait ses preuves de sportif et de grand baroudeur.
Bien entendu, une très grande partie de ce voyage a nécessité la traversée des trois Océans Atlantique, Pacifique et Indien. Mais une partie du chemin s'est fait par voie terrestre. Savez-vous quels pays sont traversés par l'équateur ? le Brésil, la Colombie, l'Equateur, l'Indonésie et plusieurs pays d'Afrique Centrale. Parti du Gabon en 1999, Mike Horn a abordé l'Amérique du Sud dans le delta de l'Amazone et a effectué seul la traversée de son bassin, un immense territoire presque déserté par les hommes. L'arrivée en Colombie, un pays gangréné par la guerre civile et par la violence des narcotrafiquants, a été bien plus dangereuse et pénible. Après l'interminable croisière dans le Pacifique, la traversée (à pied ou à vélo) de quelques îles indonésiennes a presque été une promenade de santé. Plus tard, le trimaran a rencontré un terrible cyclone dans l'Océan Indien avant d'aborder au Kenya. Or, les pays africains qu'il devait traverser étaient (et sont encore aujourd'hui) en proie à la guerre civile, ce qui a gravement compliqué son périple et qui a mis sa vie en danger. de ce fait, les dernières étapes de son tour du monde ont été extrêmement désagréables. Finalement, il est revenu à son point de départ, sur la côte du Gabon, au bout de 17 mois. Il était fatigué, satisfait et… légèrement nostalgique.
La réussite de ce projet vraiment extraordinaire a été possible seulement par la volonté inébranlable et la prise de risques (assumés) de Mike Horn. Il a dû batailler durement pour arriver au but, il a frôlé la mort plusieurs fois, il s'est même imposé des épreuves facultatives (comme l'ascension de deux sommets de plus de 5000 mètres). Il a vérifié que le pire danger ne vient pas de la nature, mais plutôt des humains. Trop souvent, l'homme est un loup pour l'homme; c'est particulièrement vrai en Afrique. Inversement il a apprécié les rares rencontres qu'il a pu faire au Brésil. Ce livre est apparemment un récit véridique et, à ce titre, il est passionnant. Je recommande donc sa lecture.
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Récit incroyable de l'aventurier Mike Horn sur son tour du monde en suivant la ligne de l'équateur sans moyen motorisé. Divisé en 6 grosse étape, le récit est très bien structuré. On imagine bien les milieux où l'aventurier à évoluer durant ces 17 mois d'aventure.
J'ai particulièrement aimé la traversé de l'Amazonie et de l'Indonésie, très déçu de la traversée de l'Afrique rongé par les guérillas. Ce récit nous ouvre les yeux sur le fait que l'ennemi de l'aventurier n'est pas la nature rude et sauvage mais bien la civilisation et l'Homme, quel dommage... J'ai également apprécié que Mike Horn souligne à plusieurs reprises que l'exploit a été possible grâce à une équipe formidable et dévoué qui l'entourait.
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Mike Horn se lance dans un tour du monde en suivant l'équateur, sans moyen motorisé.
Parti d'Afrique occidental, il traverse donc l'Atlantique avant de s'enfoncer dans les profondeurs de la Forêt Amazonienne (mon passage préféré).
Il raconte son intimité avec simplicité, ses difficultés, ses rencontres, les paysages extraordinaires qu'il parcourt.
Aucune vanité, il a simplement pris la peine de suivre ses rêves et de les raconter, puissions-nous faire comme lui...

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Mike Horn est un aventurier des temps modernes avec tout ce que cela implique en terme de logistique, "confort" matériel, sponsors et argent. Alors effectivement, nous ne sommes pas sur une aventure menée en solitaire, avec pour tout compagnon une machette et la force des bras. Ce serait même plutôt tout le contraire. Reste quand même l'exploit : celui d'avoir longé les 40.000km de la ligne de l'équateur sans recours aux moyens de locomotion motorisés.

Donc, Mike Horn est un aventurier, pas un écrivain. Et ce Latitude zéro n'est pas un grand chef d'oeuvre littéraire. Pas de fioriture, pas d'explications futiles, pas de descriptions inutiles, toujours droit au but avec pour seul objectif la ligne d'arrivée. Quelques incohérences, quelques invraisemblances, mais peu importe ce que je retiens avant tout c'est que ce livre est une photographie de notre belle Terre en 2000, avec sa beauté, sa flore et sa faune, sa fragilité et sa force, les ravages et les destructions qu'y apportent l'Homme entre déforestations, chasses, guerres, pauvreté...
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Premier livre de Mike Horn à partir duquel je suis devenu inconditionnel de l'homme et de ses exploits. Cette traversée de la terre en suivant la ligne de l'Equateur est fabuleuse, dangereuse, et, même s'il bénéficie d'une logistique de la part de ses amis et de sa famille quand il atteint une côte, c'est bien lui seul qui réalise cette aventure périlleuse et exaltante. Je ne comprends pas les critiques négatives, car si on n'aime pas, on ne lit pas! Et je n'accepte pas que l'on taxe cet homme d'arrogance car il est au contraire très simple dans ses relations aux autres. La vanité de son aventure n'est pas plus grande que celle des grandes premières en haute montagne où l'homme atteint ses propres sommets. D'ailleurs, à la fin de son périple il explique que le plus grand danger qu'il ait rencontré, n'est pas parmi les serpents venimeux d'Amazonie ou les tempêtes des océans, mais bien l'homme, qui ne l'a pas toujours bien accueilli au point même de l'emprisonner. Alors, ce n'est pas un écrivain, donc pas de grande littérature, mais de belles pensées exprimées par un garçon fantastique.
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Mal écrit certes, mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas le lire. Ce bouquin est un incroyable témoignage sur une aventure hors du commun...et là, je ne pèse pas mes mots, on est scotché en permanence, comment il a fait ça ?, c'est un truc de dingue ! (même avec la logistique...comment faire sans ?? et ça fait réfléchir malgré la "platitude 0" de son écriture et des idées saugrenues parfois. Pas politiquement correct mais sincère... Peut-être aurait-il dû le faire écrire par quelqu'un d'autre ? Nicolas Bouvier par exemple ! Je blague... lisez-le !
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