AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 1106 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Houlala! Quel bonheur de trouver ce livre ici. Il a été mon livre de chevet lorsque j'étais enfant, je l'ai lu, relu et relu encore. il est bien sûr toujours en ma possession. Je l'ai lu à mes enfants il y a quelques années. Il est composé de plusieurs histoires toutes plus jolies les unes que les autres. Je garde surtout le souvenir de la petit souris en sucre. Lorsque je l'ai de nouveau ouvert, j'ai découvert un vocabulaire bien particulier qui n'est plus utilisé dans les livres jeunesse aujourd'hui.
Chaque amateur de livres a un souvenir d'un livre d'enfance, qui respire les souvenirs et bien, le mien c'est "Histoires du bout du banc".
Commenter  J’apprécie          470
Si vous aimez Poudlard, vous aimerez Groosham Grange, sympathique collège, situé sur une île inaccessible, auquel un seul et unique bateau a accès – partir à la nage, avec les courants, les récifs, et autres joyeusetés, ce n'est pas très pratique. L'avantage est qu'Anthony Horowitz a crée Groosham Grange avant Poudlard. L'inconvénient est que les conditions d'accès sont plus strict : il est nécessaire d'être le septième fils d'un septième fils. Rassurez-vous : cela fonctionne aussi si vous êtes une fille. Ce qui est mieux encore est d'avoir des parents en dessous de tout, absents ou maltraitants, des parents à côté desquels oncle Vernon et tante Pétunia pourraient prétendre au titre de famille d'accueil de l'année.
Ce collège paraît normal de prime abord. Les mêmes matières y sont enseignés que dans des pensionnats plus traditionnels. Les professeurs sont un peu étranges, un tout petit peu. Quant aux deux directeurs, ils sont tout bonnement invisibles – et je connais peu d'élèves normalement constitués qui s'en plaindraient. Cependant… plus le temps passe, plus David s'étonne. Mieux encore : il a du mal à accepter ce qu'il voit, à s'intégrer au milieu de cette étrangeté pourtant assumé.
Y parviendra-t-il ? Pour ma part, une fois ce livre refermé, je n'ai eu qu'une envie : lire la suite.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          476
Il n'est pas impossible que "L'Ile du Crâne" soit amené dans les prochaines années à devenir un classique du roman jeunesse, et, sans prétendre que cela est une certitude, ça semble du moins être une possibilité. Et ce ne serait pas injuste pour ce très beau roman jeunesse.
L'auteur sait créer une ambiance fantastique. C'est même là le grand art qu'il montre dans ce roman. Chaque page, chaque ligne nous immerge un peu plus dans sa belle ambiance fantastique.
Sans être un maître du suspense, il nous réserve assez de mystères pour que nous ayons envie de les voir résolus.
Une des autres grandes qualités de l'oeuvre d'Anthony Horowitz, est le comique de certaines scènes ( je pense notamment aux scènes du début du livre ) : des pures merveilles de satire…
Les personnages sont bien décrits, et l'oeuvre est des plus sympathiques.
Commenter  J’apprécie          310
l' î^le du crâne est un livre fantasy. L'auteur se nomme Anthony Horowitz. Il a écrit ce livre en 1991 en Angleterre et la traduction est parue en France en 2007.
C'est l' histoire de David Eliot qui est renvoyé du collège Beton.
Le père de David le frappe la nuit et les jours d'après, il reçoit une lettre pour David .Il s'agir du collège Groosh Grage vqui souhaite que David intègre leur collège très rapidement.David prend le train pour aller au collège qui se trouve sur l'île du crâne et se fait deux nouveaux amis Jeeffrey et Jill. Les élèves et les professeurs de ce collge sont très étranges . Aussi ils décident de s'enfuir tous les trois .
J'ai aimé lire les aventures de David ,ainsi que l'ambiance mystérieuse qui s'est manifestée tout au long du livre mais j'ai un peu été déçu par la fin.Je vous laisse juger par vous même et me faire part de vos impressions!Je vous conseille cependant de le lire.A vous de jouer!
Commenter  J’apprécie          80
Une bonne lecture de transition, rapide, dans un style efficace. L'ouvrage s'adresse à des collégiens mais j'ai bien apprécié l'histoire, son humour un peu décalé.
Trois enfants, au parcours scolaire accidenté, se retrouvent dans un train pour continuer leurs études dans une école inconnue au bataillon, et qui va s'avérer bizarre à plus d'un titre.
En tant qu'adulte, on souhaiterai plus de détails sur cette école captivante, ses professeurs mystérieux... Mais ce livre se lit avec réel plaisir car on va à l'essentiel, et ça fait du bien des fois.
Commenter  J’apprécie          70
il est très bien mais un peu effrayant
Commenter  J’apprécie          70
C'est grâce à des élèves de sixième que j'ai lu ce roman et je les remercie ! "L'Ile du Crâne" est un récit captivant que l'on peut classer comme dystopique. L'auteur recourt aux ingrédients du fantastique alliés à un suspens tout en finesse, loin des gros clichés et d'un style simpliste. Nous retrouvons la thématique de l'île, lieu isolé et éloigné du monde où tout peut arriver, pour le meilleur comme pour le pire, on pense par exemple au roman de H.G. Wells, "L'Ile du docteur Moreau", avec ses expérimentations animales. Sur l'ile du Crâne se dresse un pensionnat qui s'oppose à celui, utopique, du "Gargantua" de Rabelais. Il ne ressemble pas non plus à celui de Harry Potter avec son édifice mystérieux mais hospitalier où les jeunes héros mangent correctement et savent pourquoi ils sont là, heureux et fiers d'appartenir à une grande famille de sorciers. Car chez Horowitz, David et ses deux compagnons ignorent tout de ce nouvel établissement qui écrit à leurs parents pour les inviter à s'y rendre le plus vite possible. Ainsi, le roman reste plutôt réaliste jusqu'à son moment de bascule, à l'arrivée sur l'île (malgré l'apparition du corbeau et une étrange consigne que l'on rencontre dans les premiers chapitres). Horowitz s'approprie certains codes du genre tels les chiffres 7 et 13, le miroir, le corbeau, la difformité physique, le monde du rêve et des potions étranges, l'hostilité de la nature profonde. Mais plus encore, il nous renvoie à nos propres angoisses, nous questionnant sur le bien et le mal et surtout, sur les apparences. Ainsi, le héros n'est jamais tout à fait sûr de ce qu'il entend ou entrevoie, il finit par se retrouver isolé, doutant de sa raison et épuisant son désir d'échapper à un destin de toute façon, inexorable. L'angoisse se dessine au fil du récit qui nous entraîne dans les profondeurs du rêve et celle de l'île qui agissent comme une toile dans laquelle il n'est possible de s'échapper que par la mort.
Commenter  J’apprécie          61
Un des premiers livres de fantastique qu'il m'a été donné de lire en cours de français lors de mes secondaires ( encore merci Madame Deturc).
Directement les premières pages nous plongent dans une ambiance un peu glauque car les parents de David sont des parents... un peu spéciaux.
J'ai eu quelques sourires car même si ce livre se veut AVENTURIER ; il n'en n'est pas moins drôle.
Je n'ai pas décollé de ce livre tant le narrateur nous plonge dans des décors et une ambiances facilement imaginable.
On se met dans la peau du personnage sans problème.

Si vous avez aimé Harry Potter, vous aimerez David Eliot.
Commenter  J’apprécie          50
Un peu de littérature de jeunesse pour cette nouvelle année ! Je suis vraiment contente d'avoir découvert cette pépite grâce à @bbtiz qui avait lancé un concours Instagram il y a quelque temps afin de gagner L'île du crâne ! J'ai alors appris que J.K. Rowling s'était laissée influencer par Anthony Horowitz pour l'écriture de sa saga Harry Potter. Étant une Potterhead comme beaucoup, l'univers d'Harry Potter me manque pas mal... Je ne fais pas partie des personnes qui ont aimé les Animaux fantastiques et autres dérivés pseudo novélisés du même genre alors je me suis lancée à corps perdu dans Horowitz !

Bref historique

Anthony Horowitz est un auteur et réalisateur britannique, qui a notamment écrit plusieurs séries pour la jeunesse. le premier tome des aventures de David Eliot, intitulé en anglais Groosham Grange est publié au Royaume-Uni en 1988. Il est suivit de près par le second tome en 1990, intitulé The Unholy Grail. En France, les traductions sont arrivées assez rapidement au début des années 1990 et ont été publiées aux éditions Hachette, dans la collection "Bibliothèque Verte". Rappelons-le, les diverses collections des éditions Hachette telles que, "Bibliothèque Rose", "Bibliothèque Bleue" ou encore "Bibliothèque Rouge et Or", ont été de réels précurseurs concernant à la fois la littérature de jeunesse et la littérature étrangère. C'est notamment en partie grâce à ces diverses collections que les romans étrangers ont vu le jour en France (les auteurs britanniques étant très prisés à l'époque!).

L'île du crâne

C'est le premier volet des aventures du personnage crée par Anthony Horowitz : David Eliot. David est un enfant turbulent qui s'est fait renvoyé de son école. Agacés, ses parents cherchent une solution durable en matière de scolarité. Un beau jour (comme par magie), ils reçoivent un prospectus concernant un pensionnat qui pourrait faire filer droit leur fils : Groosham Grange. Attirés par les méthodes strictes de l'école, les parents de David décident de l'envoyer dans le Nord du pays dans cette école aux allures militaires. Bien évidemment, David n'est pas enchanté par cette décision et se retrouve bien vite désemparé au milieu de toutes ces personnes étranges. Jour après jour, il découvre que l'école a de moins en moins l'air d'une école...Les élèves disparaissent pendant la nuit, certains reviennent changés, d'autres ne reviennent jamais. Mais que se passe-t-il donc à Groosham Grange? David va mener l'enquête, il en a le coeur net : cette école n'est pas normale.

Maudit Graal

C'est le second et dernier tome de la série et c'est bien dommage d'ailleurs qu'il y en ai seulement deux! On retrouve David et ses deux amis Jill et Jeffrey pour une nouvelle année à Groosham Grange. David veut être le premier de l'école et remporter le Graal, mais il n'est pas le seul à être bon élève...Vincent le suit de près et lui joue tous les mauvais tours possibles afin que David soit éliminé du concours et perde sa place de premier de l'école. Les coups bas s'enchaînent, pour David, il est impossible que ennemi puisse agir seul...Lui et sa joyeuse bande vont à nouveau devoir mener l'enquête afin de laver l'honneur académique de David.

Les thèmes
L'aventure

L'aventure : l'irruption du hasard ou du destin dans la vie quotidienne où elle introduit un bouleversement qui rend la mort possible, probable, présente, jusqu'au dénouement qui en triomphe (Jean-Yves Tadié).

Dans ce cas précis, les aventures et/ou mésaventures de David Eliot collent parfaitement à la définition que donne Jean-Yves Tadié qui est, rappelons-le, directeur de collection chez Gallimard. La notion de mort que Tadié mentionne n'est pas une fin en soi mais le moteur de l'aventure. La mort est ainsi un prétexte, mais il ne faut pas prendre ce mot à la lettre. En effet, ce moteur varie de façon significative en fonction des oeuvres et de leur genre. Ici, la notion de mort correspondrait vraisemblablement à la peur du personnage principal (David Eliot) de ne pas entrer dans le moule comme les autres élèves et de fait, de manquer son initiation magique. Dans le second tome de ses aventures, "la mort possible" est caractérisée par la future "mort sociale" de David. Excellent élève, il doit se battre contre des mauvais coups qui le font passer pour un idiot et c'est ce combat qui va animer toute l'action de la diégèse.

Bien que l'aventure soit au coeur de ces deux romans, c'est avant tout le genre qui va le définir et ici, il s'agit du fantastique.


Illustration : Marc Daniau
Le fantastique

Commençons par quelques petites définitions histoire de mettre tout le monde sur la même longueur d'onde !

Ainsi se trouve-t-on amené au coeur du fantastique. Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s'expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l'événement doit opter pour l'une des deux solutions possibles : ou bien il s'agit d'une illusion des sens, d'un produit de l'imagination et les lois du monde restent alors ce qu'elles sont; ou bien l'événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous. Ou bien le diable est une illusion, un être imaginaire; ou bien il existe réellement, tout comme les autres être vivants : avec cette réserve qu'on le rencontre rarement. (Tzvetan Todorov, Introduction à la littérature fantastique, Paris, Seuil, 1970, p. 29.)

Le fantastique est donc une suite d'événements qui vont faire hésiter et douter le personnage principal quant à la réalité du monde qu'il découvre.

Quand on parle de fantastique, on ne parle par uniquement de monstres (du verbe latin monere,monstrare, monstrum : avertir) mais aussi de la notion de passage. le passage est un élément clé dans la littérature fantastique, c'est ce qui permet au lecteur de comprendre que l'on quitte le monde réel pour l'autre monde (l'autre monde étant une notion qui mériterait d'être définie, mais je vous garde ça pour un prochain article). Dans les romans d'Anthony Horowitz, les passages sont multiples et revêtent plusieurs formes. le premier passage notable apparaît dès le début du roman lorsque le père de David tue sa mère (pas de panique, la mère Eliot a plutôt une bonne constitution haha). On voit donc se profiler un passage entre le monde des vivants et celui des morts. La mère de David étant curieusement immortelle, on peut même aller jusqu'à dire qu'elle fait elle-même office de passage entre le réel et le non réel (je reviendrai plus tard sur cet étrange personnage...). le second passage est celui qui va mener David vers sa nouvelle école Groosham Grange : la traversée du lac par bateau. Et le troisième passage, qui est le plus important d'ailleurs, est celui qui va mener David vers son rituel initiatique de sorcier en pleine nuit.

Tous les codes du fantastique sont extrêmement bien respectés, la magie fait effet dès les premières pages et c'est pour ça qu'il m'a été presque impossible de lâcher ces deux romans...En effet, je les ai lu d'un traite :)

L'humour

L'aventure, le fantastique...Ce n'est pas uniquement cela que nous offre Horowitz... L'humour est présent tout le long du texte, un humour britannique rafraîchissant qui m'a fait rire bien souvent !! Je vais vous donner un petit aperçu :

Sa main avait trouvé le couteau à découper et il l'aurait lancé sur son fils unique si Mme Eliot ne s'était pas jetée sur lui la première. Elle prit six centimètres de lame d'acier dans la poitrine. [...] M. Eliot se pencha pour retirer le couteau de la poitrine de sa femme, et s'en servit pour décacheter la lettre. (p. 14-15)


Illustration : Marc Daniau
Étrangement, c'est toujours la mère de David qui est la victime des gags. Horowitz utilise la répétition pour appuyer ses effets comiques et c'est de pire en pire (ou plutôt de mieux en mieux pour nous lecteurs!). L'humour utilisé me fait beaucoup penser aux Monty Python et je pense qu'Horowitz y fait gentiment référence avec le titre du second tome Maudit Graal ! le non-sens est la base de cette humour, c'est absurde et c'est pour ça que c'est drôle !

Et Harry Potter dans tout ça?

Au début de cet article je faisais brièvement allusion à Harry Potter de J.K. Rowling, alors nous y voilà! Bien évidemment, j'ai conscience que les écrivains ont beaucoup tendance à s'inspirer les uns des autres, surtout en fantasy, fantastique et science-fiction. Je pense notamment au Seigneur des Anneaux de Tolkien qui a vivement inspiré Les Chroniques de Shannara de Terry Brooks...Et c'est un exemple parmi beaucoup d'autres! Cela étant, ça ne nous empêche pas d'apprécier l'oeuvre originale et l'oeuvre que l'on pourrait qualifier de "dérivée".

Les similarités entre les deux oeuvres ( Horowitz et J.K. Rowling) sont tout de même probantes et je dois avouer que cela m'a mis mal à l'aise lors de ma lecture.
Bien sûr, l'histoire n'est pas totalement la même mais la similarité entre les personnages et leur caractères respectifs m'ont paru un peu gros ! La touche d'humour chez Horowitz permet de différencier les deux oeuvres. Eliot n'a pas de sorcier malveillant qui lui court après depuis sa naissance et Harry n'est pas un élève turbulent qui s'est fait renvoyer de plusieurs écoles. Cela peut vous paraître insignifiant mais en tant que fan d'Harry Potter, j'ai eu un peu de mal à avaler la pilule...Harry Potter n'est pas si original que ça finalement, naïve que je fus!
Commenter  J’apprécie          50
Excellent petit roman écrit AVANT les aventures d'un célèbre magicien pour ados. Beaucoup de points communs...
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (3167) Voir plus



Quiz Voir plus

L'île du crâne

Qui est le personnage principal ?

David Eliot
Jeffrey
Wilams Rufus
Roger Bacon

4 questions
306 lecteurs ont répondu
Thème : David Eliot, tome 1 : L'Ile du crâne de Anthony HorowitzCréer un quiz sur ce livre

{* *}