Lors d'une interview télévisée,
Michel Houellebecq faisait l'apologie de la poésie. Il affirmait, avec d'autres mots que les miens, que le monde d'aujourd'hui n'était plus digne de la poésie. Pour lui, celle-ci était au-dessus de tous les livres, de tous les romans… Ces propos dans la bouche d'un des romanciers les plus célèbres au monde m'ont intriguée et bien qu'étant devenue insensible à cet art depuis mon adolescence, j'ai voulu en savoir plus et me suis jetée sur le premier recueil de
poèmes signé
Houellebecq qui m'est tombé sous la main : « le sens du combat. »
J'ai entrevu à travers des rimes tantôt classiques, tantôt en vers libres, un homme, certes toujours aussi pessimiste mais bien plus romantique que je ne l'aurais cru… Une grande sensibilité bien cachée derrière l'écrivain misogyne et misanthrope que nous connaissons tous.
J'ai retrouvé durant une petite demi-heure les sensations, les émotions de mon adolescence lorsque je dévorais du
Baudelaire, du
Rimbaud ou du
Verlaine…
Âmes sensibles et personnes dépressives s'abstenir.