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Les Enquêtes de la Commissaire Cry... tome 1 sur 1
EAN : 9782881943539
384 pages
Mon Village (07/10/2017)
4.14/5   7 notes
Résumé :
Combien de temps encore évolueras-tu, Antigona Krestaj, à la manière d’une funambule, sur
la corde raide de dilemmes insoupçonnés, tes scrupules de flique et ta soif de vérité pour seul
balancier ?
L’odeur tenace de putréfaction du cadavre retrouvé à Montelly, les haut-le-coeur d’indignation
qu’inspire la poupée de chair désarticulée gisant dans un caniveau de la Borde, quinze
années au sein de la Crim’ lausannoise t’ont appris à c... >Voir plus
Que lire après Les Enquêtes de la Commissaire Crystal, tome 1 : La SurnommeuseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Elle ne peut s'empêcher de trouver un surnom à chaque personne qu'elle rencontre. L'inspectrice en chef Antigona Krestaj, appuyée de ses Sept Samouraïs doit élucider un meurtre au coeur de la Suisse. Je remercie les Editions Mon Village et Pascal Houmard, son auteur, pour la découverte du premier volet des enquêtes de Crystal "La Surnommeuse" paru en 2017.
Le corps de Vincent Alignac, un écrivain fantôme, est retrouvé sans vie. Lorsque l'inspectrice Krestaj arrive sur les lieux avec son équipier, elle reconnaît celui qui lui a fait découvrir la littérature à bord de son bibliobus - son "negrivain clandestin" -, lorsqu'elle est arrivée du Kosovo avec son père.
p. 23  " Sa maman était morte au Kosovo, victime de la répression serbe, alors qu'elle manifestait avec des milliers d'autres Albanais dans l'espoir que la province devienne une République. "
De peur d'être dessaisie de l'enquête, elle prend garde à ne pas laisser l'émotion altérer son jugement.
p. 50 : " - C'est quand j'ai vu la photo sur son permis de conduire, expliqua l'inspectrice en chef Antigona Krestaj, que j'ai identifié le bibliothécaire ; trente ans avaient presque effacé son souvenir de ma mémoire. Et puis je l'appelais autrement. Je me rends compte maintenant que je n'ai jamais su son véritable  nom. "
L'arme du crime, un katana japonais, n'est pas courant, ce qui complique l'enquête. Et puis, cet écrivain clandestin est le "nègre" du célèbre auteur David Morlans. Ebruiter cette affaire risque de compromettre la carrière de ce dernier. Des intérêts sont en jeu, et non des moindres !
p. 88 : " N'oubliez pas que le nom de David Morlans apparaît soigneusement biffé dans le carnet d'adresses d'Alignac et, fait plus singulier, sur tous ses bouquins. Alors, vengeance d'écrivain ? "
Cet écrivain impostueur va faire naître chez l'inspectrice des sentiments qui risquent d'entraver le bon déroulement de l'enquête.
"Jamais elle n'avait vécu un tel entre-choc de sentiments que lors de ce nez à nez avec David. "
Prise en étau entre son coeur et sa raison, c'est aussi la collusion entre Antigone et Créon, entre le coeur et la raison, et cet état de fait risque de compromettre le professionnalisme de l'enquêtrice.
p. 256 : " Pour la première fois, Antigona se rendit compte que l'étranger, le barbare, ce n'était pas seulement elle face à lui, mais que l'inverse était tout aussi vrai. "
Mais l'enquête prend un tout autre tournant lorsque l'on retrouve l'attachée de presse de David Morlans - Iseult Chismon - morte suite à une overdose d'héroïne. Quel est le lien ? Qui avait intérêt à se débarrasser de ces deux personnes, liées à l'entourage de   l'écrivain ?
Sur fond d' intrigue rondement menée, Pascal Houmard nous plonge au coeur des services de police lausannois. Addictif, on s'attache aux personnages.  le récit est agrémenté d'expressions locales, qui génèrent un réel dépaysement. Et ses jeux de mots ne sont que pur délice pour les amoureux de littérature ! Bref, une jolie écriture... et une pointe d'humour en adéquation totale avec l'univers de ce polar !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Quel moment plus propice que ce week-end de Quais du polar à Lyon, pour vous présenter un roman policier au titre original : "La Surnommeuse" ? Je remercie vraiment Pascal Houmard, son auteur, de m'en avoir proposé la lecture ainsi que la maison d'édition Mon Village.

Tout commence, ou presque, par la découverte d'un cadavre, celui de Vincent Alignac, tué à son domicile d'un coup d'arme blanche, un sabre sans doute. Vincent Alignac était un écrivain fantôme, un re-writer si vous préférez, celui notamment de David Morlans romancier lausannois bien connu. Oui, l'histoire se déroule à Lausanne où L'Inspectrice en chef Antigona Krestaj, chargée de l'enquête, s'entoure rapidement d'une bonne équipe dont son adjoint Eusébio.

Vous en dire plus sur le déroulé de l'affaire serait vous priver, croyez-moi, du plaisir de la découverte des faits et des personnages. L'intrigue est parfaitement menée, dévoilée pas à pas à coups de cliffhangers, de retours en arrière, de dénonciations hasardeuses, d'effets de manche. le roman se lit ainsi d'une traite, le suspens maintenu jusqu'à la fin. Les personnages sont tous attachants, forts ou fragiles selon les circonstances mais toujours riches de leur diversité. L'Inspectrice, elle-même, issue de l'immigration est arrivée en Suisse avec son papa en provenance du Kosovo, après le décès de sa maman Eusébio, son adjoint, est lui d'origine portugaise.

Mais "La Surnommeuse", vous apprendrez très vite la raison de ce titre, est bien davantage. Si on ne peut nier la qualité de l'enquête policière et son intérêt, il ne faut pas oublier la belle histoire d'amour qui se révèle sous nos yeux, et qui, loin de minimiser le côté noir, le renforce. Et surtout, surtout, la magnifique écriture de l'auteur sublime le roman. Pascal Houmard s'amuse visiblement des mots, des sons. Il nous régale de ses références littéraires et tout particulièrement réussit à nous communiquer son amour de l'antiquité. Il est capable de se jouer d'un mot et de ses différents sens l'espace d'un paragraphe, de mélanger les expressions avec drôlerie : "il avait rendu son dernier sourire", "ce cadavre m'a tout l'air exquis" ou encore "un écrivain écrivait en vain", de manier l'humour avec dextérité. Et je ne parle pas des expressions locales qu'il utilise sans parcimonie pour agrémenter son récit.

D'ailleurs, lorsqu'il est question d'Antigona, "Antigona passait si facilement dans l'univers des sons, des mots et de leurs jeux qu'elle perdait souvent pied avec le moment présent. N'aient été son métier et la situation actuelle, elle s'y serait livrée plus souvent, plus profondément, serait peut-être devenue poétesse... Elle avait toujours aimé se perdre dans les flots du vocabulaire : avant son odyssée vers l'Ouest, elle naviguait déjà de terme en terme, de mot serbe en vocable bulgare ; sans vraiment comprendre ni l'un ni l'autre, elle s'attachait aux sonorités, comme un marin aux étoiles, et les comparait aux résonances albanaises, faisant dans l'approximatif ; de là devait venir sa manie de créer des surnoms…", j'ai eu l'impression que l'auteur parlait de lui. D'ailleurs j'ose dire que Pascal Houmard est un poète.

Vous l'aurez compris, la lecture de ce roman aux multiples facettes m'a totalement captivée. C'est une très belle réussite.

Lien : http://memo-emoi.fr/
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Ma PAL urgente contient décidément de drôles d'ovnis, si bien que je ne regrette pas du tout de fouiller en ce moment dedans… J'y découvre des livres qui m'entraînent loin de mes habitudes de lecture, ce qui est très dépaysant. Mais pourquoi Pascal Houmard a-t-il donc eu l'idée de m'envoyer son roman, premier opus des Enquêtes de la commissaire Crystal ? La réponse est dans ses pages, quand je découvre que le personnage que l'on va suivre se prénomme Antigona Krestaj. Tiraillée entre sa raison (son Créon) et le feu qui l'habite (son Antigone), Antigona est une enquêtrice au flair reconnu. Elle a déjà résolu il y a peu une affaire dont tout le monde parle encore, l' »Affaire Saint-Roch ». Ainsi, lorsqu'elle débarque au domicile de Vincent Alignac, 64 ans, officiellement sans profession, et proprement suicidé à l'aide d'un katana japonais, la voici pleine de convictions et d'un professionnalisme à toute épreuve. Oui mais, il s'avère qu'elle connaissait déjà Vincent Alignac, l'ancien chauffeur du bibliobus de son enfance, qu'il était alors déjà nègre littéraire, et que sur les étagères de l'écrivain fantôme trône aujourd'hui les ouvrages lacérés d'un autre écrivain, lui fortement médiatisé, David Morlans. Quel lien unit donc les deux hommes ? Et Antigona va-t-elle résister à ses sentiments naissants pour l'écrivain impostueur, ce David Morlans aux secrets mystérieux, au risque de perdre toute intégrité ? Pascal Houmard laisse filer ces questionnements tout au long d'une enquête pleine de rebondissements et de créations littéraires. Car son personnage, Antigona, est une surnommeuse, habituée à l'inventivité en matière de mots, et à donner donc un surnom à tous ceux qu'elle côtoie. le roman est écrit dans un style où se lisent les connaissances mythologiques de l'auteur, qui enseigne le français, l'histoire et les langues anciennes dans un collège de Suisse romande. Quelques étrangetés m'ont parfois désarçonnées, dans la construction (des chapitres chronologiquement désaxés) ou dans le choix des mots (que j'ai mis sur le compte d'un vocabulaire suisse spécifique), mais l'ensemble est d'une envergure intéressante et bien addictive. On s'attache énormément aux personnages, et on visite avec eux tout à coup la maison bunker de Simenon à Lausanne, on réfléchit avec eux à ce que cela signifie être auteur, ou suivre son coeur. On ne soupçonnait pas du tout tout ce que l'on est capable d'endurer par amour, ou pour épargner ses proches, ce qui est très souvent une bien mauvaise idée. Bref, encore un roman dévoré…


Lien : https://leslecturesdantigone..
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Quelle belle réussite,  roman policier certes , mais plus que ça c'est un roman aux multiples facettes, porté par une héroïne Antigona Krestaj d'origine kosovare, elle a grandi en Suisse avec des influences culturelles diverses,  une héroïne dans un monde d'homme avec des questions existentielles de femme. En plus , le roman est totalement sublimé par la très belle écriture de l'auteur, de magnifiques jeux de mot avec lesquels il joue, l'auteur s'amuse avec les sons et les sonorités ... Il jongle avec les sens des mots, s'amuse avec les syllabes , on ressent son amour et sa ferveur pour l'antiquité , son roman est truffé de  manière exquise de références littéraires, le tout parsemé d'un humour fin.

Abandonnant une formation en archéologie, Antigona a rejoint la gendarmerie puis la Crime de Lausanne. Question vie privée hélas tout n'est pas simple, elle a une peur , celle de s'engager dans une relation amoureuse . Il s'avère que son chef fait un burn out ce qui l'amène à diriger la brigade criminelle et donc à s'investir encore plus et à négliger encore plus sa vie personnelle. L'affaire qu'elle va être menée à conduire va ainsi lui révéler beaucoup sur elle-même...
Tout commence dirons nous par la découverte du cadavre de Vincent Alignac , retrouvé mort à son domicile , tué vraisemblablement par une arme blanche . Vincent était le prête plume de David Morlans romancier bien connu (qui depuis le décès de son épouse n'arrive plus à ecrire) ,la victime avait aussi un lien avec l'enfance d'Antigona et cette dernière va se sentir irrésistiblement attirée par le célèbre écrivain. Antigona aidé de son adjoint Eusébio , va enquêter et. être déstabilisée car David ne serait il pas le coupable ?
La Surnommeuse,  doit son titre au goût  de son héroine  pour la linguistique. Elle surnomme tous les gens qui l'entourent depuis qu'elle est toute petite , se surnommant elle même Antigone ou Créon selon qu'elle écoute son coeur ou sa raison .

Un excellent livre à découvrir absolument...
Lien : https://www.voyagelivresque...
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Tout commence quand on découvre le cadavre d'un homme qui écrit pour les autres. Antigona Krestaj, en charge de l'enquête, n'aura de cesse alors, de flirter entre raison et sentiments...


C'est un roman enfoui qui nous entraîne vers des pièces imbriquées les unes dans les autres. Très vite, on passe d'un crime à un autre, à des silences, des secrets en substance.

Des évènements du passé qui rejaillissent et se télescopent, des éléments codifiés, des fausses déclarations, nous mettent à mal, nous passionnent, nous interrogent. L'auteur exerce une fascination trouble sur nos émotions notre intellect. Il y a de l'urgence, de l'intuition, de la réflexion dans ce récit à la fois sensible et vertigineux. L'écriture est érudite, joueuse, précise. Il y a une volonté de décortiquer les mots, de se les approprier, de les faire chanter.

Les personnages nous hantent dans leurs contradictions, leurs souffrances, leur complexité. On est suspendu à la dualité d'Antigona aux prises d'un véritable imbroglio judiciaire. On aime sa personnalité, son aura séductrice, son sens de l'à-propos. Elle retient toute notre attention, nous électrise, nous désarçonne. On foule ici l'amour, la passion, la déraison qui selon s'entrechoquent, s'entrelacent et masquent les évidences...

Dans cette course folle à la vérité se délient à la mesure du déchiffrage des mots, les maux aussi insondables, qu'inavouables.

Un roman maîtrisé, bien mené qui séduit, frictionne et nourrit nos neurones. Plus qu'une lecture, un réel éveil ou défi !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dès qu'il la voit débarquer dans la pièce, il s'en veut d'avoir accepté une visite qui lui laissera sans doute bien des regrets.
- Enfin derrière les barreaux ! lâche-t-il. C'est bien ce que vous pensez tout haut, non ?
Le tailleur rouge a fait place à un ensemble gris, veste à manches longues et à col tailleur recouvrant le haut d'une longue jupe à coupe cintrée et à l'aspect fripé : cette terne harmonie desservirait n'importe quelle femme, même un modèle de mode, mais Antigona Krestaj, par sa prestance et plus encore par sa façon très féminine et élégante de se mouvoir, pourrait porter de vieilles hardes rapiécées et continuer à en imposer ; elle pourrait être nue, d'ailleurs...
- Ne pensez pas à ma place, répond-elle, apparemment mal à l'aise.
- Enfin, je le tiens, mon assassin ! continue-t-il à la contrefaire, sur un ton qu'elle jugera sans doute provocateur.
Tant pis ! C'est sa manière à lui de garder la distance, de leur montrer à tous deux qu'ils ne se conjugueront jamais au futur.
- Comment expliquer alors, ma chère enquêtrice, cet air renfrogné ?
- C'est ma mine habituelle, à vous en croire. Avant tout, je ne suis pas aussi convaincue que vous de votre culpabilité.
- Pourtant, vous les avez obtenus, ces aveux que vous espériez depuis notre premier entretien, je me trompe ? 
- Je sais que vous couvrez quelqu'un, Morlans : dites-moi qui !
Si elle croit qu'il va lui répondre ! Maintenant qu'on en est là !
En adoptant une attitude toute d'indifférence, il pensait achever de l’écœurer, lui faire quitter la pièce, et sa vie à jamais, mais au contraire, elle s'assied en face de lui ; elle pose ses mains sur la table, les relève aussitôt, comme si elle s'était brûlée à ce contact, les repose délicatement : si elle voulait lui montrer qu'elle n'avait pas d'alliance, elle procéderait autrement ! Mais alors, à quel jeu s'adonne-t-elle ?
- Ne vous méprenez pas sur mes intentions : je ne suis pas venue jouer les aumônières ! Je sais bien que c'est vous, l'auteur du dernier crime.
Enfin ! Il l'a entortillée, sa petite aumônière !
- Dites-moi au moins pourquoi vous l'avez étranglée après l'avoir poignardée.
Quelle abomination ! Son fils, capable de telles horreurs !
- Le Ministère Public pense, à cause de ce... détail, que vous aviez un associé et...
- Pas d'associé. J'étais seul. Mais j'avais promis à cette chienne de l'étrangler, alors...
- ...Une promesse est une promesse, c'est ça ?
Que doit-elle penser de lui, à présent ? Déjà que ce n'était pas brillant jusque là... Après tout, c'est lui, le responsable de tout ce qui était arrivé. Le coupable. Il assumera.
- Je dois vous apparaître comme un monstre.
- Un monstre menteur, oui ! Celle que vous dites avoir poignardée puis étranglée, j'ai l'avantage de vous apprendre qu'elle est morte d'une overdose d'héroïne.
Piégé ! Le dupeur dupé ! Au sentiment de honte succèdent coup sur coup le soulagement, puis l'inquiétude, celle de ne plus faire un meurtrier crédible !
- Monsieur Morlans, vous n'êtes pas un monstre, pas même un criminel, j'en suis certaine, mais, je vous le répète, vous couvrez quelqu'un.
Vraiment, elle n'a rien compris de lui, elle ignore tout de sa noirceur : il se doit de la lui révéler et de la décourager, définitivement. Mais il ne peut s'empêcher, puisque c'est la dernière fois, de lui faire, avant cela, un autre aveu.
- De toute façon, mon pire crime n'est pas celui qui me vaut votre visite, charmante, par ailleurs.
- Que voulez-vous dire par là ?
- Que toute cette enquête n'aura pas réussi à rompre le charme.
- À quel crime faites-vous allusion ?
- Vous avez dû l'apprendre lors de votre enquête : à un forfait si terrible que toute la justice des hommes ne pourra pas m'aider à l'expier.
Elle ne répond pas, sans doute désorientée par cette nouvelle confession; il convient désormais d'en finir, de lâcher le mot qui brûle depuis si longtemps ce qu'il lui reste de conscience.
- Par-dessus tout, reprend-il, je suis un impostueur.
- Un imposteur ?
- Non, un im-pos-tu-eur
Il martèle ce néologisme, plantant chaque syllabe aux quatre coins de son esprit ; crucifié sur sa chaise, il meurt de honte, face à la seule femme qu'il aurait pu aimer après Natalie. Il avait prévu une salve d'accusations contre sa propre personne, un réquisitoire définitif, mais plus un mot ne veut sortir de sa bouche pour succéder à celui-là. Comme il se voit fondre en larmes, pour conserver au moins cette dignité naïve et ridicule, David se lève avec brusquerie, gagne à grands pas la porte vitrée et quitte le parloir.
Il rejoignit sa cellule et s'effondra, cette fois, sans pudeur.
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Tu vois, la méthode du commissaire, c'est justement de ne pas suivre de méthode, de ne pas subir le système, de rester humain, un humain proche des autres humains car même si les crimes qu'il doit traiter sont des actes essentiellement inhumains, il reste qu'il a toujours affaire à des humains, qui ont réagi sur un mode, disons, mal humain.
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